Pour le développement sain des droits de l'homme
surle plan international
     
 

La Chine respecte depuis toujours les buts et principes de la "Charte des Nations unies" en matière de promotion des droits de l'homme et des libertés fondamentales de l'homme. Au cours des années passées, la Chine n'a jamais cessé de soutenir avec énergie les activités internationales en matière de droits de l'homme et d'y participer, et a redoublé d'efforts en vue du développement sain des droits de l'homme sur le plan international depuis la fin de la guerre froide.

Lors de l'entretien qu'il a eu en avril 1994 avec l'ancien secrétaire général des Nations unies Kurt Waldheim, le vice-premier ministre et ministre chinois des Affaires étrangères Qian Qichen a réitéré: "La Chine respecte la "Déclaration mondiale sur les droits de l'homme", la "Déclaration de Téhéran››, la "Déclaration sur le droit au développement" et d'autres documents internationaux sur les droits de l'homme", et "agira toujours de concert avec la communauté internationale en vue d'intensifier la coopération internationale dans le domaine des droits de l'homme".

La Chine a pris une part active aux activités de l'ONU dans le domaine des droits de l'homme. Au cours des années passées, la Chine a été continuellement élue membre de la Commission des droits de l'homme des Nations unies et a envoyé une délégation à la réunion annuelle de cette commission. Des spécialistes recommandés par la Chine ont été continuellement élus membres de la Sous-Commission de lutte contre la discrimination et la protection des minorités et la Chine a envoyé une délégation assister en qualité d'observateur à la réunion annuelle de cette sous-commission. Par ailleurs, la Chine est régulièrement membre de la Commission des Nations unies pour la condition de la femme et des spécialistes chinois sont tout aussi régulièrement membres de la Commission des Nations unies pour l'élimination de la discrimination vis-à-vis des femmes. La Chine envoie à maintes reprises des délégations ou des fonctionnaires à diverses conférences sur les droits de l'homme organisées par l'ONU. Dans les organismes et lors des conférences susmentionnés, la Chine remplit consciencieusement ses fonctions, prend une part active aux débats sur les droits de l'homme et expose ses points de vue, apportant ainsi sa contribution à l'enrichissement incessant de la notion des droits de l'homme et à la promotion du respect général des droits de l'homme.

C'est avec énergie et dans un esprit constructif que la Chine a participé à la Conférence mondiale sur les droits de l'homme qui s'est tenue à Vienne en 1993. La Chine a travaillé du début à la fin à préparer la conférence en question, participé aux quatre réunions de préparation organisées par l'ONU et à la réunion de préparation de la région d'Asie, et a été vice-président de la première réunion de préparation, de la réunion de préparation de la région d'Asie et de la Conférence mondiale sur les droits de l'homme. La Chine a contribué de façon importante à la préparation et à la réussite de cette conférence. Lors de la réuion de préparation de la région d'Asie, la Chine a, avec les autres pays d'Asie, apporté une contribution de premier plan à l'élaboration de la "Déclaration de Bangkok" et à l'éclaircissement systématique de la position fondamentale des pays d'Asie sur les droits de l'homme. Lors de la Conférence modiale sur les droits de l'homme, la Chine a expliqué avec enthousiasme sa propre position, et échangé sincèrement des idées avec de nombreux pays participants. Parallèlement, la Chine s'est, de concert avec d'autres pays, opposée résolument à ce qu'un petit nombre de pays occidentaux suscitent des antagonismes, imposent leurs idées aux autres et agissent de façon arrogante pour faire obstacle au bon déroulement de la conférence. Au cours des discussions sur l'Acte final de la conférence, la délégation du gouvernement chinois a proposé de nombreux projets et suggestions constructifs, a réglé, en tenant compte de la situation d'ensemble et avec souplesse, les problèmes et les antagonismes surgis au cours de l'élaboration du document tout en restant fidèle aux principes, contribuant ainsi à la coordination entre les pays participants et au vote de la "Déclaration et du programme d'action de Vienne".

La Chine a toujours soutenu les efforts accomplis par l'ONU pour améliorer la condition de la femme et promouvoir l'égalité entre l'homme et la femme. En septembre 1995, elle a organisé la IVe Conférence mondiale sur les femmes et le Forum' 95 des ONG sur les femmes, contribuant ainsi à faire progresser la cause des femmes de l'ensemble du monde et à la réalisaton des droits de la femme. Cela a été la plus grande conférence internationale depuis la fondation de l'ONU. Plus de 46 000 personnes de 197 pays et territoires se sont réunies à Beijing, où elles se sont livrées à des débats acharnés sur de multiples questions concernant les femmes, axées sur le thème "Egalité, développement et paix". Chen Muhua, chef de la délégation du gouvernement chinois et vice-présidente du Comité permanent de l'APN, a été élue présidente de cette conférence. La délégation chinoise a participé avec enthousiasme aux débats sur divers thèmes lors de cette conférence, exposé ses propres opinions sur la stratégie à suivre pour améliorer la condition de la femme et promouvoir l'égalité entre l'homme et la femme et certains grands problèmes internationaux, et a apporté sa contribution au vote de la "Déclaration de Beijing" et du "Programme d'action", des documents d'une grande portée historique. Le gouvernement chinois a rempli consciencieusement ses obligations de pays hôte, coopéré étroitement avec les organismes de l'ONU, les gouvernements de divers pays et les ONG concernées, mobilisé d'abondantes ressources humaines, matérielles et financières, ainsi que tout le peuple chinois et les femmes des divers milieux, pour assurer la préparation et la tenue de la conférence, ainsi que son déroulement correct, ce qui a été bien apprécié par la communauté internationale. Selon le vice-secrétaire général de l'ONU Kitani, cette conférence a inauguré une ère nouvelle pour les relaltions entre la Chine et les Nations unies et constitue un jalon important du mouvement des femmes depuis la fondation de l'ONU.

La Chine a ratifié ou adhéré à 15 conventions internationales sur les droits de l'homme: les "Quatre Conventions de Genève du 12 août 1949" et leurs deux "Protocoles annexes", la "Convention sur la prévention et la sanction du crime de génocide", la "Convention internationale sur l'interdiction et la punition du crime d'apartheid", la "Convention sur l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes", la "Convention internationale sur l'élimination de toutes formes de discrimination raciale", la "Convention relative au statut des réfugiés", le "Protocole relatif au statut des réfugiés", la "Convention internationale sur l'interdiction des tortures atroces et des autres traitements ou châtiments cruels, inhumains ou dégradants", la "Convention sur les droits des enfants", et la "Convention sur l'égalité de rémunération entre homme et femme pour un même travail". Le gouvernement chinois a rempli consciencieusement les obligations stipulées dans les conventions par des moyens législatifs, judiciaires et administratifs, et soumis des rapports réguliers sur la mise en œuvre des conventions.

Conformément aux buts et principes de la "Charte des Nations unies", la Chine a entrepris une vaste coopération et des échanges étendus dans le domaine international en matière de droits de l'homme. En coopération avec l'ONU, le gouvernement chinois a étudié consciencieusement les divers courriers provenant du Centre des droits de l'homme des Nations unies et des rapporteurs spéciaux, donné en temps voulu des réponses, fourni des faits, des opinions et des propositions.

En raison de la différence des conditions historiques, sociales, économiques et culturelles, les façons de voir et la pratique en matière de droits de l'homme diffèrent selon les pays. C'est quelque chose de normal. Pour intensifier la compréhension et la coopération entre les pays dans le domaine des droits de l'homme, la Chine est toujours prête à entamer des pourparlers bilatéraux et des échanges dans le domaine des droits de l'homme. Au cours des années passées, lors de leurs rencontres avec des chefs d'Etat, des chefs de gouvernement et d'autres dignitaires étrangers, les dirigeants chinois ont engagé des discussions constructives sur la question des droits de l'homme. La Chine a engagé de multiples pourparlers sur la question des droits de l'homme avec de nombreux pays occidentaux, a invité des fonctionnaires et spécialistes des droits de l'homme de nombreux pays à venir en visite en Chine, et a envoyé des délégations dans certains pays pour échanger des points de vue sur des questions internationales touchant aux droits de l'homme.

La Chine soutient l'ONU pour les efforts que celle-ci consacre au développement sain des activités internationales en matière des droits de l'homme depuis la fin de la guerre froide, en vertu des buts et principes de la "Charte des Nations unies". Depuis la fin de la guerre froide, la conjoncture internationale a connu des bouleversements étendus et profonds. Les peuples du monde entier, notamment des pays en voie de développement, souhaitent vivement que les milieux internationaux des droits de l'homme, oubliant les antagonismes politiques de la période de la guerre froide, s'engagent dans une voie juste d'égalité et de coopération. Néanmoins, certains grands pays occidentaux s'obstinent dans le mode de pensée de la période de la guerre froide, incorporent la question des droits de l'homme dans le domaine politico-idéologique, font sur la scène internationale des tours de passe-passe avec les droits de l'homme pour obliger les pays en voie de développement à se plier à leurs volontés, et pour pratiquer l'hégémonisme et la politique du plus fort, en sorte que les antagonismes politiques liés aux droits de l'homme vont s'aggravant. Face à ce phénomène anormal, la Chine est restée fidèle aux principes, a travaillé inlassablement, de concert avec d'autres pays en voie de développement, à promouvoir les droits de l'homme, à sauvegarder la souveraineté et à s'opposer à l'hégémonisme.

Au cours des années passées, les Etat-Unis et certains autres pays occidentaux ont, lors des réunions internationales, critiqué de façon injustifiée les affaires intérieures de certains pays en voie de développement, et ont exercé des pressions sur eux. Au nom de la justice, la Chine a boycotté ces agissements des pays occidentaux, qui détériorent l'ambiance de coopération internationale dans le domaine des droits de l'homme, s'est fermement opposée à eux et a soutenu la lutte des pays en voie de développement pour protéger leurs droits et intérêts propres.

Depuis 1990, au mépris du fait que la Chine connaît la stabilité politique, développe son économie, réalise des progrès sociaux, perfectionne sans cesse la démocratie et la légalité et améliore continuellement le niveau de vie du peuple, les Etats-Unis et certains autres pays occidentaux ont proposé à la Commission des droits de l'homme des Nations unies, à cinq reprises consécutives, des motions contre la Chine, intervenant ainsi brutalement dans les affaires intérieures de la Chine. Ils cherchaient par là à déstabiliser la situation en Chine, à empêcher le développement de la Chine, à modifier sa voie de développement et son système social. Ils ont manœuvré partout pour influencer les gens et exercé partout des pressions, de manière à arriver à leurs buts politiques inavouables. Néanmoins, grâce à l'opposition ferme et au boycottage de la Chine et des pays en voie de développement d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine et d'autres pays attachés à la justice, toutes les tentatives anti-chinoises de l'Occident se sont soldées par des échecs. Cela a été une victoire non seulement pour la Chine, mais également pour les pays en voie de développement et les forces internationales attachées à la justice qui ont réussi ainsi à protéger les buts et principes de la "Charte des Nations unies".

La Chine pense que la mise en œuvre des droits de l'homme dépend de la paix et du développement du monde. La paix et le développement, les deux grands thèmes du monde actuel, constituent également les conditions préalables indispensables à l'exercice généralisé des droits et libertés fondamentaux de l'homme. Sans un environnement international pacifique et stable, sans un ordre économique international équitable et raisonnable, il sera impossible de mettre en œuvre les droits de l'homme dans le monde entier. La communauté internationale doit absolument combiner la promotion des droits de l'homme avec la sauvegarde de la paix dans le monde et la promotion du développement de l'humanité, et les promouvoir systématiquement, si elle vent voir s'accomplir des progrès soutenus et efficaces.

A présent, le monde se trouve à la charnière de deux siècles et dans une période historique de transition. Ce que sera le monde au XXIe siècle est une grande question qui préoccupe vivement la communauté internationale. Depuis la fin de la guerre froide, les relations internationales ont connu des changements positifs; par ailleurs, de nombreux conflits régionaux ont éclaté et des antagonismes profonds et complexes se sont manifestés. L'hégémonisme, la politique du plus fort et l'ordre économique inéquitable subsistent encore, ce qui menace la paix et le développement du monde et empêche la mise en œuvre des droits et libertés fondamentaux de l'homme. La Chine est prête à travailler inlassablement, de concert avec la communauté internationale, à créer, au XXIe siècle, un monde pacifique et stable, où l'économie se développe et les droits de l'homme sont garantis.