La santé et la protection de la santé
des enfants
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Le gouvernement chinois et la société accordent une grande importance à la santé et à la protection de la santé des enfants; et pour protéger la vie et la santé des enfants ils ont déjà effectué un grand travail minutieux et obtenu un résultat sensible. La naissance et la mortalité En 1995, le taux de naissance en Chine était de 17,12‰, soit 20,63 millions. Le taux de croissance naturelle de la population était de 10,55‰. La mortalité des enfants de moins de 5 ans est une estimation importante de la situation de l'enfant dans un pays. Selon le rapport de contrôle de la santé des femmes et des enfants de Chine en 1994, la mortalité des nouveau-nés a passée de 200‰ au début des années 50 à 37,79‰, la mortalité des enfants de moins de 5 ans est de 46,75‰. De 1950 à 1980, l'indice de la baisse de mortalité des nouveau-nés de Chine était au-dessus de 5%, une vitesse de baisse plus grande que celle de la baisse moyenne de la mortalité des pays en voie de développement (2,5%) dans la même période et également plus grande que celle de la baisse moyenne des pays développés (4,6%). A partir des années 90, le taux moyen annuel de la baisse de mortalité des nouveau-nés et celui des enfants de moins de 5 ans en Chine représentent respectivement 6,50% et 5,85%. Actuellement, aucun pays où le revenu annuel moyen par habitant est approximativement égal à celui de la Chine n'a atteint ce niveau. Les soins médicaux et le service sanitaire La Chine a créé un système de service sanitaire pour les femmes et les enfants qui répond aux conditions du pays. Un réseau sanitaire à trois échelons de soins médicaux et de prophylaxie couvrant les régions urbaines et rurales assure à un grand nombre d'enfants le service sanitaire et une vaccination planifiée, suivant la stratégie au niveau mondial de "permettre à tout le monde de bénéficier d'un service sanitaire en l'an 2000". L'utilisation de vaccins bon marché constitue un moyen aussi économique qu'efficace pour la prévention des maladies contagieuses et la baisse de la mortalité infantile. En Chine, la vaccination antivariolique a été généralisée dans l'ensemble du pays depuis les années 50 et, au début des années 60, la variole, maladie contagieuse qui ravageait sérieusement les enfants, a été éliminée avec succès. A la fin des années 60, la Chine a entamé dans les villes un travail de vaccination avec le B.C.G., vaccination contre la coqueluche, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos et la rougeole. Au cours des années 70, se déroulait annuellement la vaccination en hiver et au printemps, et à partir de 1978, la vaccination planifiée des enfants a été étendue à l'échelle nationale, ce qui a permis une baisse efficace des maladies contagieuses et de la mortalité. Dans les années 80, la Chine a répondu activement à l'appel lancé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) d'élargir le programme de prévention, en amplifiant le processus de vaccination infantile, en développant la prophylaxie par inoculation, en créant une commission de travail planifié composée d'immunologistes, en renforçant la technique de vaccination planifiée. La Chine s'est associée avec l'UNICEF pour développer la fabrication de vaccins gelés permettant de faire progresser encore la vaccination planifiée. En 1985, le gouvernement chinois a déclaré officiellement de faire en sorte d'arriver à la généralisation de la vaccination infantile en deux étapes: en 1988, le taux de vaccination infantile atteindrait 85% au niveau de la province, et ce pourcentage devrait être réalisé au niveau du district en 1990. En 1989 et en 1991, l'UNICEF et l'OMS, en coopération avec le Ministère de la Santé publique de Chine, ont effectué par deux fois un examen et une évaluation de la vaccination planifiée en Chine. La conclusion révèle que la Chine a réalisé comme prévu l'objectif du taux de vaccination infantile, entre autres, le taux d'inoculation de divers vaccins calculé au niveau du district atteint 90%. En Chine, pour éliminer la poliomyélite, on a intensifié la vaccination infantile conventionnelle et le contrôle de la poliomyélite. De décembre 1993 à janvier 1996, chaque 5 décembre et 5 janvier, on a donné aux enfants de moins de 4 ans, par trois fois, six vaccins de rappel dans l'ensemble du pays; à chaque rappel, on comptait 80 millions d'enfants vaccinés. Ces séances de vaccination contribuent à accélérer l'élimination de la poliomyélite. Des succès remarquables ont été obtenus depuis que la Chine se livre à la vaccination planifiée; des maladies contagieuses ont diminué dans une grande proportion. D'après le rapport sur les maladies épidémiques du pays, par rapport à 1978, le taux de fréquence de la rougeole, de la diphtérie, de la coqueluche et de la poliomyélite a baissé respectivement de 96,4%, 99,4%, 99,3%, 97,5%, en 1994; le nombre de morts par maladie a baissé de 97,4%, 99,3%, 96,5%, 97,7%; en 1994, il y avait 3 517 000 cas de moins qu'en 1978; le nombre de morts par maladie a diminué de 13 000. En 1995, à l'exclusion d'un seul cas de polyomyélite, d'origine étrangère, dans la province du Yunnan, ( on a trouvé dans l'analyse des selles de l'enfant le virus de poliomyélite), on n'a trouvé aucun cas de poliomyélite aiguë de cet espèce dans le reste du pays. La Chine a reçu les éloges de la communauté internationale pour ses succès obtenus dans la vaccination planifiée. Le 16 octobre 1989, James. P.Grant, directeur exécutif de l'UNICEF de l'époque a décerné une médaille d'argent des Nations Unies au département de l'hygiène et de prévention des maladies contagieuses du Ministère de la Santé publique pour le grand succès obtenu par la Chine dans son travail de vaccination infantile. Le 24 novembre 1994 et le 8 août 1995, Dr. Hiroshi Nakajima, directeur général de l'OMS et Dr. S.T.Han, directeur de la région du Pacifique occidental de l'OMS, ont écrit une lettre respectivement au premier ministre Li Peng et au président de l'Assemblée populaire nationale Qiao Shi, pour louer le succès obtenu par la Chine, et au nom de l'OMS, ils ont exprimé leur grande satisfaction des progrès de la Chine pour l'élimination de la poliomyélite, considérant que la Chine a joué encore une fois un rôle important pour la santé mondiale. La Chine a pris la baisse de la mortalité causée par le pneumonie et la diarrhée pour tâche importante et urgente dans la protection de la santé infantile. Ainsi, le Ministère de la Santé publique a fixé un "Programme pour le contrôle de l'infection par voie respiratoire des enfants du pays (1992-1995)" et un "Programme pour le contrôle de la diarrhée (1990-1994)". Avec la généralisation d'une technique convenable, des stages de formation à divers échelons, l'éducation au niveau sanitaire et un système de contrôles et d'examens, on parvient à baisser la mortalité des nouveau-nés, notamment à la campagne. Le programme pour gérer les cas standard de maladies d'infection aiguë par voie respiratoire a été mis en application en 1994 dans 53 districts de 24 provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale; on a étendu le programme pour le contrôle de la diarrhée dans 17 provinces, régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale. Dans 300 districts déshérités a eu lieu un stage de formation concernant ces deux programmes; 360 000 médecins de campagne y ont participé. En Chine, avant 1949, le tétanos était la principale cause de mortalité des nouveau-nés. Dans les années 50 et 60, ont été créés dans l'ensemble du pays des services sanitaires de la mère et de l'enfant, et l'accouchement sans douleur, principale méthode destinée à contrôler la fièvre puerpérale et le tétanos du nouveau-né a remporté de grands succès. En 1993, le Ministère de la Santé publique a avancé qu'il fallait continuer à baisser la mortalité causée par le tétanos du nouveau-né de sorte à atteindre le niveau international dans l'élimination du tétanos en l'an 2000. En 1995, le Ministère de la Santé publique a promulgué un "Projet d'action pour éliminer le tétanos du nouveau-né dans l'ensemble du pays". Selon un document d'enquête, dans les régions à haute fréquence de tétanos du nouveau-né, avec la généralisation progressive de l'accouchement sans douleur et l'augmentation d'accouchements à l'hôpital, la vaccination contre le tétanos des femmes en âge de procréer se développe rapidement. La nutrition La Chine s'attache à améliorer sans cesse la nutrition de l'enfant, en adoptant diverses méthodes médicales et sanitaires. Dans les premières années de la fondation de la République populaire, le gouvernement chinois a distribué dans certaines régions les aliments du nouveau-né; dans les années 60 et 70, il a donné une impulsion à la généralisation d'une alimentation scientifique; depuis les années 80, la mise en exploitation d'aliments complémentaires et dans les années 90, l'allaitement maternel encouragé ainsi qu'une alimentation diversifiée, toutes ces mesures ont permis d'élever progressivement la nutrition des enfants. En Chine, il est rare de voir des cas de malnutrition grave causée par une insuffisance alimentaire ou par carence de vitamine A. A partir des années 80, dans certaines régions de Chine, on commence à utiliser le tableau de croissance pour vérifier la croissance des enfants et en plus avec l'enquête sur une "région en observation", on cherche à découvrir le plus tôt possible le problème de malnutrition pour y remédier au plus vite. La pratique prouve que c'est une méthode appropriée pour la protection de la santé des enfants. Sur les propositions de l'OMS et de l'UNICEF, la Chine a fait de grands efforts pour encourager l'allaitement maternel et créé à l'hôpital un entourage chaleureux. La Chine a prévu que le taux d'allaitement maternel atteindrait 80% au niveau des provinces en l'an 2000, ce qui est l'objet principal du "Programme du développement des enfants chinois pour les années 90", et elle a promis de créer mille hôpitaux "Aiying" (l'amour du bébé) en 1995. Ce faisant, le Ministère de la Santé publique a émis, en mai 1992, un "Avis concernant l'intensification de l'allaitement maternel" et a défini une série de règlements juridiques pour renforcer la gestion et la limitation de vente des produits remplaçant le lait maternel. Sous la direction des autorités centrales et locales, la Chine voit apparaître un mouvement d'amour pour le bébé axé sur la création à une grande échelle des hôpitaux "Aiying". Depuis trois ans, 2 957 hôpitaux de ce type ont été créés dans tout le pays. La Chine est le premier pays à créer ce genre d'hôpitaux dans le monde, et a apporté une grande contribution au développement de l'amour du bébé dans le monde entier. Ce geste a mérité la haute estime de l'UNICEF et de l'OMS. L'Etat intensifie "les trois constructions" (le service sanitaire du canton et du bourg, le service antiépidémique au niveau du district, le centre de protection de la santé de la femme et de l'enfant au niveau du district) pour renforcer la protection de la santé des enfants à la campagne et améliorer leur nutrition. Depuis 1991, les finances centrales ont investi 300 millions de yuans, suivies par les finances à divers échelons du pays, les collectivités locales et la masse paysanne qui ont réuni au total 8,65 milliards de yuans. Fin 1994, a été améliorée à différents degrés la situation de 36% des services sanitaires ruraux, de 29,8% de services antiépidémiques au niveau du district, de 27,7% de centres de protection de la santé de la femme et de l'enfant au niveau du district dans l'ensemble du pays. Selon une enquête, la nutrition des enfants chinois s'est relativement améliorée. En 1995, le taux de malnutrition des enfants de moins de 5 ans a baissé de 23,82% par rapport à 1990, ayant ainsi anticipé l'objectif à moyen terme du "Programme du développement des enfants chinois pour les années 90". |
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