Le droit du peuple à la subsistance et au développement
     
 

En 1996, l'économie nationale de la Chine a poursuivi sa rapide croissance. Le produit intérieur brut (PIB) a atteint plus de 6 779,5 milliards de yuans, ce qui représente une augmentation de 9,7% par rapport à l'année précédente, calculée en prix comparables. Se fondant sur cette augmentation, le droit du peuple à la subsistance et au développement a enregistré une amélioration marquée.

Les niveaux de vie de la population urbaine et rurale se sont améliorés partout dans le pays grâce à l'augmentation continue du revenu de la population. En 1996, la moyenne du revenu par habitant consacré aux dépenses de subsistance a atteint 4 377 yuans pour les citadins, une augmentation de 3,3% par rapport à 1995 en chiffres réels. La moyenne du revenu net par habitant chez les ruraux a atteint 1 926 yuans, une augmentation de 9% par rapport à 1995 en chiffres réels - l'augmentation la plus importante ces dernières années. A la fin de 1996, les dépôts d'épargne des citadins et des ruraux représentaient 3 850 milliards de yuans, plus de 880 milliards de yuans de plus que l'année précédente. On a achevé de nouvelles habitations pour les citadins et les ruraux, lesquelles représentent une superficie de 1,1 milliard de mètres carrés et les conditions d'habitation de la population se sont améliorées de manière significative. Le marché a été actif et l'offre d'une grande variété de produits de consommation s'est faite à des prix relativement stables. Le volume total des ventes au détail pour les biens de consommation a atteint 2 461,4 milliards de yuans, soit une augmention de 12,5% en chiffres réels. Selon une enquête par échantillonnage effectuée par le Bureau d'Etat des statistiques, les dépenses de consommation par habitant des citadins avaient atteint 3 919 yuans en 1996. De ce montant, 1 905 yuans furent dépensés pour la nourriture. Le "coefficient de Engels", qui indique le ratio entre les dépenses consacrées à la nourriture et celles consacrées aux autres produits de consommation, a atteint 48,6%, soit 1,3% de moins que l'année précédente, et une étape de plus vers l'objectif de 45% fixé pour l'an 2000. La chute du "coefficient de Engels" signifie une nouvelle amélioration du niveau de vie de la population.

Tout en cherchant une amélioration du niveau de vie d'ensemble de la population, la Chine a accordé une grande attention à la satisfaction des besoins essentiels de la population en ce qui concerne la nourriture et l'habillement. Depuis le début du processus de réformes et d'ouverture, le gouvernement chinois a lancé une vigoureuse opération nationale pour développer les régions pauvres et aider leur population, ce qui a contribué à diminuer de beaucoup la population pauvre pendant plusieurs années successives. En 1996, sept autres millions de ruraux pauvres ont satisfait leurs besoins essentiels relatifs à la nourriture et à l'habillement. La population pauvre du pays est passée de 250 millions de personnes en 1978, à 58 millions de personnes actuellement. Ces 18 dernières années, quelque 200 millions de ruraux se sont débarrassés de la pauvreté. A la fin de la décennie 70, le nombre de Chinois pauvres représentait le quart du total mondial, alors que ce ratio est de moins du vingtième actuellement. Après plus de 10 ans d'efforts engagés dans des programmes pour enrayer la pauvreté dans les régions sous-développées, les problèmes d'alimentation en eau potable de 39,61 millions de personnes et de 46,29 millions de têtes de gros bétail ont été résolus dans les régions pauvres. De plus, on a construit 258 000 kilomètres de routes, 274 000 kilomètres de lignes de transmission d'électricité ont été installées, et plus de 50 000 entreprises rurales ont été fondées. Parallèlement, les régions pauvres ont également réalisé des progrès substantiels dans les domaines culturel, de l'éducation et de la santé publique. En 1995 seulement, 2 504 écoles primaires et 587 cliniques ont été construites dans ces régions. Des gens de tous les milieux ont lancé des campagnes pour enrayer la pauvreté et celles-ci ont joué un rôle important sur ce plan. Ces campagnes comprennent le "Projet Bonheur", connu pour aider les mères pauvres; le "Projet Espoir", visant à aider les enfants abandonnant leurs études dans les régions pauvres; le "Programme Bourgeon printanier" cherchant principalement à aider les jeunes filles démunies; le "Projet Amour de l'humanité", cherchant à améliorer la santé des enfants des régions pauvres.

Les statistiques démontrent que la Chine est le pays qui a connu la diminution la plus rapide de la population pauvre. Toutefois, ces vingt dernières années, le nombre de pays gravement sous-developpés dans le monde est passé de 27 à 48. Ces derniers cinq ans, le nombre de personnes faisant partie de la population la plus pauvre du monde est passé de 1 milliard à 1,3 milliard, et ce chiffre augmente de 25 millions chaque année. Dans les pays en développement, plus de 10 millions de personnes meurent de faim ou de malnutrition chaque année. En comparaison, la population chinoise pauvre a diminué de 10 millions de personnes chaque année. La Chine œuvre également à ce que toute sa population pauvre puisse se débarrasser de la pauvreté d'ici la fin de ce sièle. Même si la Chine affronte encore de grandes difficultés, le gouvernement et le peuple chinois sont déterminés et confiants en leur capacité de réaliser l'objectif de tirer de la pauvreté toutes les personnes qui en souffrent et ce, selon l'échéance prévue. Le travail de la Chine orienté vers le développement et l'assistance aux pauvres, de même que ses réalisations dans les régions pauvres, ont été universellement reconnus par les organisations internationales et démontrés par les chiffres afférents. La Banque mondiale croit que "le gouvernement chinois a déployé des efforts vigoureux en ce qui concerne l'éradication de la pauvreté dans la plupart des régions rurales reculées. Ces efforts se sont avérés plus fructueux que ceux accomplis par de nombreux autres pays en développement".