La coopération internationale sur la sécurité
     
 

Les échanges militaires avec l'étranger

Fidèle aux Cinq principes de coexistence pacifique, la Chine traite, d'une façon indépendante et autonome, les rapports militaires avec l'étranger et développe les échanges et les coopérations militaires. En observant le principe selon lequel la diplomatie militaire doit servir la diplomatie générale, la défense nationale et l'édification de la modernisation des troupes, l'armée chinoise développe activement ses échanges avec l'étranger d'une manière souple et pratique, déploie tous ses efforts pour renforcer la compréhension mutuelle, l'amitié et la coopération entre les armées chinoises et étrangères, afin de sauvegarder la paix, la stabilité et le développement locaux et mondiaux.

Ces deux dernières années, l'armée chinoise a envoyé plus de 70 délégations importantes en visite dans une soixantaine de pays, et reçu plus de 160 délégations militaires étrangères de haut niveau. De plus, plus de 150 groupes militaires spéciaux de Chine ont effectué une visite officielle à l'étranger, et plus de 180 groupes militaires spéciaux des pays étrangers sont venus visiter la Chine. Des échanges et des coopérations techniques spécialisés sur la base des avantages réciproques ont été entrepris entre les troupes chinoises et étrangères.

Les rapports militaires entre la Chine et les pays voisins se sont considérablement développés. Les échanges de militaires de haut rang entre les armées chinoise et russe sont nombreux; et la relation militaire bilatérale entre ces deux pays se développe normalement. L'armée chinoise s'efforce de promouvoir ses relations militaires avec les troupes de l'Asie du Nord-Est, apportant ainsi une grande contribution à la stabilité de la péninsule coréenne et de l'Asie du Nord-Est. Les échanges militaires entre la Chine et les pays de l'Asie du Sud-Est, de l'Asie du Sud et de l'Asie centrale se développent rapidement. En même temps, la Chine a renforcé davantage ses relations militaires avec les pays de l'Asie occidentale, de l'Afrique, de l'Amérique latine, de l'Océanie, ainsi que des pays de l'Europe de l'Est et de la Communauté d'Etats indépendants. Elle apporte également son aide aux pays en voie de développement sur la formation du personnel, la fourniture des équipements et des matériaux logistiques, la médecine et l'hygiène. De plus, elle crée sans cesse de nouveaux domaines d'échanges.

En mai 1999, suite aux bombardements de l'ambassade de Chine en Yougoslavie par l'OTAN dirigé par les Etats-Unis, la Chine avait différé ses échanges militaires de haut niveau avec les Etats-Unis. Ces dernières années, avec l'amélioration progressive des relations entre les deux pays, les deux armées ont repris leurs échanges normaux. En janvier 2000, les ministères de la Défense nationale chinois et américain ont procédé à un échange de vues sur la défense au niveau des vice-ministres, et en juillet, le ministre américain de la Défense nationale a effectué une visite en Chine. La Chine accorde toujours une grande importance au développement des relations militaires avec les pays européens. Des visites militaires de haut rang et des échanges militaires à tous niveaux ont été entrepris par la Chine avec les pays concernés.

Ces deux dernières années, la flotte chinoise a rendu une visite amicale en Nouvelle-Zélande, en Australie, aux Philippines, en Malaisie, en Tanzanie et en Afrique du Sud. Des bâtiments de la flotte française, russe, australienne, malaisienne, belge, canadienne et turque ont abordé les côtes chinoises. En outre, l'armée chinoise a envoyé un grand nombre de groupes techniques spéciaux pour effectuer des enquêtes et des visites, recevoir une formation et entreprendre des recherches dans certains pays. Elle a également reçu un certain nombre de groupes techniques spéciaux des pays étrangers. Ces échanges concernaient les recherches scientifiques, l'éducation militaire, l'entraînement militaire, la gestion des troupes, la culture, le sport, la médecine et l'hygiène, etc. En août 1999, l'armée chinoise a participé aux IIe jeux militaires mondiaux organisés en Croatie.

De nouveaux succès ont été obtenus dans la coopération sur l'éducation et l'entraînement militaires entre les armées chinoises et étrangères. Ces deux dernières années, la Chine a successivement envoyé plus de 200 étudiants militaires dans des pays étrangers comme la Russie, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, le Pakistan, le Bangladesh, la Thaïlande, le Koweït, etc. Elle a reçu en même temps un millier d'étudiants militaires et du personnel en formation venant de l'Asie, de l'Afrique, de l'Amérique latine et de l'Europe.

La coopération régionale sur la sécurité

Sur la base de "participer sur un pied d'égalité, rechercher l'unanimité par voie de consultation, rechercher les points communs en laissant de côté les divergences et progresser par étapes", la Chine a entrepris de dialoguer et de coopérer sur la sécurité régionale à de multiples niveaux, par divers canaux et sous diverses formes. Elle préconise que le respect mutuel, non l'oppression du faible par le fort, la coopération mutuelle, non la confrontation mutuelle, et la recherche de l'unanimité par voie de consultation, non l'imposition d'un point de vue par la force, doivent être l'orientation et la caractéristique des dialogues et de la coopération sur la sécurité multilatéraux de la région de l'Asie-Pacifique. La Chine a participé aux activités du Forum régional de l'ASEAN, de la Conférence sur l'interaction et la promotion de la confiance en Asie, du Conseil de coopération sur la sécurité d'Asie-Pacifique, du Dialogue sur la coopération d'Asie du Nord-Est, et du séminaire trilatéral de la Chine, des Etats-Unis et du Japon, et proposé de renforcer, à travers ces importantes voies gouvernementales et populaires pour la discussion sur les problèmes de sécurité, la compréhension et la confiance mutuelles entre les différents pays et de promouvoir la paix et la stabilité régionales.

A l'heure actuelle, le Forum régional de l'ASEAN est l'unique organisa-tion officielle pour le dialogue et la coopération sur la sécurité multilatérale dans la région de l'Asie-Pacifique. Les représentants des Affaires étrangères et de la Défense nationale de Chine ont participé à toutes les réunions des ministres des affaires étrangères et des hauts fonctionnaires et aux réunions officielles et non-officielles sur la promotion de la confiance, le maintien de la paix, la recherche et le secours en mer, le secours aux sinistrés et la lutte contre les calamités naturelles, la diplomatie à caractère préventif, la non-prolifération et les principes de direction dans le cadre du Forum. Ces deux dernières années, la Chine a organisé à Beijing un séminaire de médecine militaire sur l'hygiène dans les zones tropicales et la prévention des maladies tropicales dans le cadre du Forum régional de l'ASEAN, ainsi qu'un stage de formation sur la politique chinoise de la sécurité, la 4e Conférence des présidents des écoles de la défense et un séminaire sur la coopération dans la transformation des secteurs militaires en secteurs civils.

La Chine préconise que le Forum régional de l'ASEAN doit prendre l'établissement de la confiance comme base, rechercher les nouvelles conceptions et modes de sécurité, soutenir la recherche sur le problème de la diplomatie à caractère préventif, et procéder à des discussions approfondies sur la notion, la définition, les principes et la catégorie de la diplomatie à caractère préventif dans la région de l'Asie-Pacifique afin de parvenir à une identité de vue. La Chine propose activement d'entreprendre une coopération multilatérale sur la médecine militaire, le droit militaire et le transfert de l'industrie militaire vers l'usage civil dans le cadre du Forum, d'établir un centre d'information sur le matériel maritime du Forum régional de l'ASEAN, d'encourager les visites mutuelles entre militaires de haut rang et bâtiments de guerre et les échanges du personnel, ainsi que de soutenir la coopération dans le secours aux sinistrés, dans la lutte contre les calamités naturelles, dans la sécurité de la navigation en mer et dans la protection de l'environnement marin.

La Chine a toujours participé activement à la Conférence sur la coopération et la promotion de la confiance en Asie, préconisée par le Kazakhstan. Elle estime que les principes de cette conférence sont identiques aux objectifs chinois sur la sécurité en Asie et propose que la conférence se développe en tenant compte de la particularité et de la diversité des régions de l'Asie.

La Chine a participé, en 1996, au Conseil de coopération sur la sécurité de l'Asie-Pacifique et créé, en 1997, le Comité de Chine de ce conseil pour participer sérieusement à ces activités dans cette région.

Depuis la mise en place du Dialogue sur la coopération d'Asie du Nord-Est en 1993, la Chine a participé à toutes les réunions. Elle a organisé, en 1996 et 1999, à Beijing, la quatrième et la neuvième assemblée du Dialogue. La Chine et les autres pays-membres sont parvenus à une identité de vues sur les principes directeurs de la coopération des pays d'Asie du Nord-Est.

La Chine a procédé à un échange de vues, plus ou moins régulier, sur la sécurité, la défense et le contrôle des armements avec la Russie, les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, l'Ukraine, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, ainsi que des pays et territoires voisins. Fonctionnaires et savants du ministère chinois de la Défense nationale et des autres départements concernés ont participé largement aux séminaires et aux activités concernant la sécurité dans la région de l'Asie-Pacifique, renforçant ainsi la compréhension et la confiance mutuelles entre la Chine et les pays concernés.

La promotion de la confiance mutuelle

Le gouvernement chinois attache de l'importance à la promotion de la confiance mutuelle avec ses pays voisins. Il préconise activement les principes de dialogue sur un pied d'égalité, de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, de non-coalition contre un pays tiers, et de ne pas menacer ou léser la sécurité et la stabilité des autres pays, et la signature par négociations et consultations, de différents accords et protocoles sur les frontières, afin de sauvegarder la sécurité égale de chaque partie et d'assurer la paix et la stabilité régionales.

En avril 1996, les chefs d'Etat de la Chine, de la Russie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et du Tadjikistan ont entrepris un premier sommet à Shanghai et signé l'Accord sur la consolidation de la confiance militaire dans les régions frontalières. En avril 1997, les chefs d'Etat de ces cinq pays ont entrepris leur deuxième sommet à Moscou, où ils ont signé l'Accord sur la réduction mutuelle des forces militaires dans les régions frontalières, d'après lequel, sur la base du principe de la sécurité mutuellement égale, les signataires vont réduire leurs forces militaires dans les régions frontalières à un niveau qui correspond à leurs relations de bon voisinage et d'amitié; ils n'emploiront ni ne menaceront d'employer la force l'un contre l'autre et ne rechercheront pas unilatéralement la primauté militaire; les forces militaires stationnées dans les régions frontalières ne mèneront aucune activité militaire qui puisse être une menace contre un autre pays et qui porte atteinte à la tranquillité et à la stabilité des régions frontalières; ils réduiront et limiteront le nombre des effectifs militaires, des armes importantes et des équipements techniques militaires dans l'espace géographique déterminé. En juillet 1998 et en août 1999, les cinq pays ont entrepris respectivement, à Alma-Ata au Kazakhstan et à Bichkek au Kirghizistan, le troisième et le quatrième sommet des chefs d'Etat et signé des déclarations conjointes. En juillet 2000, les chefs d'Etat des cinq pays ont participé à leur cinquième sommet à Douchanbe, Khazakhstan, auquel le président ouzbek a assisté en tant qu'observateur. La Déclaration de Douchanbe, signée à l'issue du sommet, indique que les cinq pays jouent un rôle toujours plus important et positif dans la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité de cette région, que toutes les parties s'efforceront de faire des "Cinq pays de Shanghai" un mécanisme régional de coopération multipartite dans tous les domaines. Les cinq pays ont décidé d'approfondir leur coopération dans les domaines politique, diplomatique, économique, commercial, militaire, et autres, pour consolider la sécurité et la stabilité régionales, et de mettre en œuvre toutes les stipulations du traité de la promotion de la confiance mutuelle dans le domaine militaire et du traité de la réduction mutuelle des forces militaires aux frontières, signés au cours du sommet. Les cinq pays ont déclaré qu'ils ne toléreraient jamais, sur leurs territoires, tout acte portant atteinte à leur souveraineté, à leur sécurité et à l'ordre social, et qu'ils soutiendraient mutuellement les efforts dans la sauvegarde de l'indépendance, de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la stabilité sociale des cinq pays.

En mars 2000, les ministres de la Défense nationale de la Chine, de la Russie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et du Tadjikistan ont entrepris, à Astana au Kazakhstan, leur premier entretien et signé une déclaration conjointe, selon laquelle, en prenant en considération les intérêts de chaque partie et des régions voisines, les relations militaire et politique entre les 5 pays et la coopération amicale basée sur l'égalité et la confiance mutuelles devront être développées. Cette coopération, tout à fait ouverte, n'est dirigée contre aucun Etat ou groupe d'Etats. Les 5 pays s'opposeront fermement à l'intervention d'aucun pays dans les affaires intérieures des autres pays sous prétexte de protéger les droits et intérêts ethniques et religieux et les droits de l'homme. Ils ne tolèreront aucun séparatisme ethnique, ni extrémisme religieux, ni terrorisme et s'opposeront fermement à toutes les activités de la sorte menées contre un pays étranger. Ils prendront en commun des mesures efficaces pour les anéantir afin de sauvegarder la paix et la stabilité dans ces régions. Les 5 pays sont d'accord pour étudier davantage la possibilité de renforcer la confiance mutuelle dans le domaine militaire, le renforcement de la coopération entre les départements de la défense des frontières, et la lutte commune contre toutes les activités criminelles internationales. Ils organiseront des manœuvres militaires pour la prévention contre toutes activités militaires dangereuses et attaques de terroristes internationaux et pour le secours aux sinistrés, échangeront des expériences dans le maintien de la paix, mèneront une coopération mutuelle dans ce domaine.

L'Accord sino-russe sur la coopération de la défense des frontières, signé en août 1995 par le ministère chinois de la Défense nationale et le Bureau général de la défense des frontières de la Fédération russe, stipule que les deux parties développeront la coopération de défense des frontières afin d'édifier cette frontière en une région paficique, tranquille et amicale; elles échangeront des informations contribuant à la coopération de défense des frontières, coordonneront les mesures pour défendre efficacement la frontière du pays et maintenir l'ordre, préviendront les incidents fortuits et les conflits dans la région frontalière, adopteront des mesures coordonnées pour empêcher toutes activités illicites et criminelles dans la région frontalière, prêteront assistance à la recherche et à l'arrêt des clandestins et livreront ceux-ci à la partie concernée, ainsi que leurs moyens de transport et biens. Ils échangeront également des expériences sur l'organisation et la mise en application de la défense des frontières et apporteront leur aide mutuelle sur la fourniture et l'utilisation des techniques et des matériaux dans la défense des frontières.

L'Accord sino-mongol sur la coopération de la défense des frontières, conclu en novembre 1999 par le ministère chinois de la Défense nationale et l'Administration mongole des gardes-frontières, stipule que les deux parties développeront la coopération de la défense des frontières et s'efforceront de maintenir la paix et la stabilité à leur frontière commune. Elles échangeront des informations, notamment sur le maintien de l'ordre des régions frontalières, échangeront leurs mesures et leur expérience sur la défense et la gestion de la frontière et sur le maintien de l'ordre, préviendront les incidents fortuits et les différends dans les régions frontalières, empêcheront des activités illicites et criminelles à la frontière comme le trafic d'armes et de drogue, la contrebande, le pillage, le vol, etc., renforceront la coopération entre les organes repré-sentatifs de la frontière, régleront par voie de consultation les incidents frontaliers, aideront la recherche des clandestins et livreront ceux-ci à la partie concernée, ainsi que leurs moyens de transport et biens, et les animaux domestiques ayant traversé la frontière. Elles se tiendront aussi au courant des calamités naturelles et des maladies épidémiques pouvant porter atteinte à l'autre partie, et prendront des mesures pour prévenir leur diffusion dans l'autre partie.

Les départements concernés du gouvernement chinois et les troupes des frontières ont appliqué fidèlement les règlements de ces traités et accords, et développé activement les échanges et les coopérations avec les départements correspondants des pays voisins. A travers l'établissement du mécanisme d'information et de consultation, et du mécanisme d'entretien et de rencontre pour la défense des frontières, ils ont réglé à temps les affaires frontalières, attaqué en commun toutes les activités illicites et criminelles dans les régions frontalières. Avec l'établissement et la mise en application des mesures de la confiance, le nombre de conflits et d'incidents frontaliers a considérablement diminué. L'ordre a été sauvegardé et maintenu d'une façon efficace, et l'atmosphère pacifique et amicale s'est formée progressivent dans ces régions.

La participation du maintien de la paix des Nations unies

Selon les règlements de la Charte des Nations unies, le Conseil de sécurité des Nations unies doit prendre la responsabilité de première importance dans la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales. En tant que pays-membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine œuvre toujours pour la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales, apprécie et soutient le rôle des Nations unies dans la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales sous la direction des écrits et des principes de la Charte des Nations unies.

Pour que l'opération du maintien de la paix par les Nations unies soit couronnée de succès et se développe sainement, la Chine estime qu'il faut respecter les buts et les principes de la Charte des Nations unies, en particulier les principes du respect de la souveraineté de l'Etat et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui. L'adoption d'une opération du maintien de la paix doit recevoir d'avance l'approbation du pays intéressé, observer une stricte neutralité, ne pas recourir à la force, sauf en cas d'autodéfense. On doit régler les conflits par les voies pacifiques telles que la médiation, la conciliation et la négociation, s'interdire de recourir facilement à une mesure coercitive, s'opposer à l'application d'un double critère, ne pas entreprendre une intervention armée sous couvert des Nations unies. On doit agir d'une manière réaliste et dans la limite de ses moyens pour ne pas entreprendre une opération du maintien de la paix quand les conditions ne sont pas requises, ni entrer en conflit de sorte à dévier l'orientation fondamentale de ladite opération.

Suivant ces principes, la Chine a participé à des opérations du maintien de la paix des Nations unies. Jusqu'ici, elle a successivement envoyé 522 observateurs militaires, agents de liaison et conseillers militaires pour participer à des opérations du maintien de la paix des Nations unies dont l'Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve, la Mission d'observation des Nations unies en Irak et au Koweït, l'Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge, la Mission spéciale des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental, l'Opération des Nations unies en Mozambique, la Mission d'observation des Nations unies au Libéria, la Mission d'observation des Nations unies au Sierra Leone et la Mission spéciale des Nations unies au Sierra Leone. De plus, elle a envoyé, par deux fois, 800 officiers et soldats du corps du génie.

A l'heure actuelle, 38 observateurs militaires chinois continuent leur mission au sein de l'Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve, de la Mission d'observation des Nations unies en Irak et au Koweït, de la Mission spéciale des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental et de la Mission spéciale des Nations unies au Sierra Leone. En janvier 2000, sur la demande des Nations unies, le gouvernement chinois a envoyé 15 agents de la police civile aux autorités administratives de transition des Nations unies au Timor-Oriental. C'était la première fois que la Chine envoyait de tels agents pour participer à une opération du maintien de la paix. De plus, le gouvernement chinois se tient toujours prêt à agir dans de telles opérations.

Pour soutenir les Nations unies dans l'accomplissement de la mission que leur assigne la Charte des Nations unies, 4 Chinois ont sacrifié leur vie, et plusieurs dizaines de personnes ont été blessées dans ces opérations.