Développer activement la coopération internationale dans le
domaine de la protection de l'environnement
     
 

La Chine a toujours préconisé que le développement économique devait s'harmoniser avec la protection de l'environnement; la protection de l'environnement est une tâche commune de l'humanité, mais les pays économiquement développés doivent assumer une plus grande responsabilité; la coopération internationale doit être renforcée en partant du respect de la souveraineté des pays; la protection de l'environnement et le développement ne peuvent être séparés de la paix et de la stabilité du monde; la solution des problèmes de l'environnement doit prendre en considération à la fois les intérêts réels de chaque pays et les intérêts à long terme de la planète.

Tout en adoptant une série de mesures pour résoudre les problèmes de l'environnement du pays, la Chine a participé activement à la coopération internationale dans le domaine de la protection de l'environnement et fait des efforts inlassables pour protéger l'environnemnt planétaire, une cause commune pour l'humanité.

La Chine soutient et participe activement aux activités, organisées par les différentes organisations des Nations unies concernant la protection de l'environnement. En tant que pays membre du Programme des Nations unies pour l'environnement, elle a collaboré efficacement au Programme. La Chine a participé, en 1979, au "réseau de contrôle de l'environnement planétaire", au "centre d'enregistrement international des produits chimiques toxiques potentiels" et au "réseau d'information et de consultation sur l'environnement international" du Programme des Nations unies pour l'environnement. En 1987, l'office général du "centre de formation et de recherches sur le contrôle de la désertification internationale" a été établi à Lanzhou en Chine par le Programme des Nations unies pour l'environnement. Aidée par ce dernier, la Chine réussit à propager des expériences et des techniques contre la désertification, et celles sur l'édification de l'agriculture écologique dans un grand nombre de pays. Il y a déjà, en 1996, 18 unités de travail ou des particuliers de Chine qui ont reçu le titre de "500 meilleurs du globe", conféré par le Programme des Nations unies pour l'environnement. La Chine a établi de bonnes relations de coopération avec les organisations internationales comme le Programme des Nations unies pour le développement, la Banque mondiale, la Banque pour le développement de l'Asie, etc. Actuellement, sur l'utilisation et la gestion des crédits du Fonds multilatéral de l'"Accord de Montréal concernant les matières consommatrices de l'ozonosphère", du fonds de l'environnement planétaire, de la Banque mondiale, de la Banque pour le développement de l'Asie, etc., la Chine a déjà établi un mode de coopération très efficace, jouant ainsi un rôle actif pour promouvoir la prévention de la pollution en Chine et l'édification d'une gestion compétente de l'environnement. Pays membre de la Commission des Nations unies pour le développement continu, créée en 1993, la Chine joue toujours un rôle constructif dans les forums politiques de haut niveau dans le domaine de l'environnement et du développement mondial. La Chine a maintenu des rapports de coopération amicaux avec la Commission des Nations unies pour l'économie et la société d'Asie-Pacifique et apporté une grande contribution à l'environnement et au développement des régions d'Asie-Pacifique par une participation à la coopération de l'environnement d'Asie du Nord-Est, au plan d'action de l'Océan pacifique du Nord-Ouest, et au plan d'action maritime d'Asie de l'Est.

La Chine a développé activement une coopération bilatérale dans le domaine de la protection de l'environnement. Ces dix dernières années, elle a signé un accord de coopération bilatérale ou un mémorandum de compréhension avec successivement les Etas-Unis, la Corée du Nord, le Canada, l'Inde, la Corée du Sud, le Japon, la Mongolie, la Russie, l'Allemagne, l'Australie, l'Ukraine, la Finlande, la Norvège, le Danemark, les Pays-bas, etc. La Chine a effectué des échanges et des coopérations dans les domaines suivants: planification et gestion de l'environnement, environnement planétaire, prévention et contrôle de la pollution, protection des forêts, des animaux sauvages et des plantes, environnement maritime, changements climatiques, pollution atmosphérique, pluies acides, traitement des eaux usées, etc. Des succès remarquables ont été obtenus. La Chine a participé encore aux activités du "Plan d'études et d'observation à l'échelle mondiale bénéfiques à l'environnement" proposées par les Etats-Unis.

Pour renforcer davantage la coopération internationale dans le domaine de l'environnement et du développement, la Chine a créé, en avril 1992, la Commission de coopération internationale de Chine pour l'environnement et le développement, composée d'une quarantaine de fameux experts chinois et étrangers et autres personnalités. Elle se charge de présenter des avis et des propositions au gouvernement chinois. Ladite commission a déjà présenté des propositions concrètes d'une très grande valeur sur l'énergie et l'environnement, la protection de la biodiversité, l'édification de l'agriculture écologique, le calcul des ressources, le système des prix, la participation publique, la mise en application de la Loi sur l'environnement, etc. Ces propositions ont attiré l'attention du gouvernement chinois.

La Chine a organisé et assisté activement à la Conférence des Nations Unies pour l'environnement et le développement, faisant tout son possible pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Elle a participé à toutes les réunions préparatoires de ladite conférence, jouant ainsi un rôle constructif lors des discussions et des négociations de la convention de l'environnement internationale. Sur la proposition de la Chine et avec la participation des 41 pays en voie de développement, la Conférence au niveau ministériel pour l'environnement et le développement, tenue à Beijing en juin 1991, a publié la "Déclaration de Beijing", dans laquelle elle a exposé la position de principe des pays en voie de développement sur les problèmes de l'environnement et du développement, apportant une contribution substantielle à la préparation de cette conférence. Sur la demande de la première réunion du Comtié préparatoire de la Conférence des Nations Unies pour l'environnement et le développement, la Chine a rédigé le "Rapport sur l'environnement et le développement de la République populaire de Chine" dans lequel elle a exposé la situation actuelle de l'environnement et du développement de la Chine, présenté ses mesures stratégiques visant à harmoniser la protection de l'environnement et le développement économique et mis en lumière sa position de principe sur les problèmes de l'environnement planétaire, obtenant ainsi une appréciation favorable de la communauté internationale. En juin 1992, la délégation du gouvernement chinois, conduite par Song Jian, conseiller d'Etat et président de la Commission de protection de l'environnement relevant du Conseil des Affaires d'Etat, a assisté à la Conférence des Nations Unies pour l'environnement et le développement. Le premier ministre chinois, Li Peng, était présent à la conférence au sommet. Il a prononcé un important discours dans lequel il a présenté ses propositions concernant le renforcement de la coopération internationale sur l'environnement et le développement, obtenant une vive appréciation de la communauté internationale. Au nom du gouvernement chinois, le premier ministre Li Peng a signé la "Convention-cadre sur les changements climatiques" et la "Convention de la biodiversité", qui a eu une grande portée sur la conférence.

Depuis 1979, la Chine a successivement signé une série de conventions et d'accords de l'environnement international comme la "Convention sur le commerce international de la faune et de la flore en voie de disparition", la "Convention internationale sur le contrôle de la pêche à la baleine", la "Convention de Vienne concernant la protection de l'ozonosphère", la "Convention de Bâle concernant le contrôle du transit et le traitement des déchets dangereux", l'"Accord de Montréal concernant les matières consommatrices de l'ozonosphère (Edition revue et corrigée)", la "Convention-cadre sur les changements climatiques", la "Convention de la biodiversité", la "Convention de la prévention contre la désertification", la "Convention concernant les importants terrains marécageux internationaux spécialement pour les oiseaux des marais", la "Convention de Londres de 1972", etc.

A l'égard des conventions et des accords déjà signés et approuvés, la Chine remplit consciencieusement et sérieusement ses obligations. Guidée par le cadre de la "Chine au XXIe siècle", elle a rédigé d'importants documents, plans d'Etat ou programmes d'action comme "La protection de l'environnement en Chine au XXIe siècle mise à l'ordre du jour", le "Plan d'action sur la protection de la biodiversité en Chine", le "Plan d'action sylvicole au XXIe siècle en Chine", "Les mers de Chine au XXIe siècle mises à l'ordre du jour", etc. et rempli sérieusement ses obligations. Le gouvernement chinois a ratifié le "Plan d'Etat pour éliminer graduellement les matières consommatrices de l'ozonosphère en Chine", dans lequel il a présenté le plan et la politique pour éliminer les matières contrôlées et adopté des mesures pour contrôler et interdire la production et l'utilisation étendue des matières consommatrices de l'ozonosphère. En juillet 1994, aidé par le Programme des Nations Unies pour le développement, le gouvernement chinois a réussi à organiser à Beijing une Table ronde internationale de haut niveau avec la "Chine au XXIe siècle", apportant une contribution à la promotion du développement continu en Chine. En novembre 1995, la Chine a publié une "Annonce d'urgence concernant le contrôle strict du transfert des déchets étrangers en Chine". Et en mars 1996, elle a promulgué encore le "Règlement provisoire sur le contrôle de l'importation des produits de rebut et la protection de l'environnement" pour prévenir, conformément à la loi, la pollution de l'environnement par les déchets importés.