|
Le système de la division administrative Un système
à trois échelons, province, district et canton, est
appliqué aujourd'hui en Chine:
-Tout le pays est divisé en provinces,
régions autonomes ou municipalités relevant directement
de l'autorité centrale;
-Les provinces ou régions autonomes
sont divisées en départements autonomes, districts,
districts autonomes ou villes;
-Les districts ou districts autonomes sont
divisés en cantons, cantons autonomes ou bourgs.
Les municipalités relevant directement
de l'autorité centrale et les grandes villes sont divisées
en arrondissements ou districts; les départements autonomes
sont divisés en districts, districts autonomes ou villes.
Dans les régions, les départements et les districts
autonomes, est appliqué le principe d'autonomie des régions
ethniques.
Conformément à la Constitution,
l'Etat peut créer des régions administratives spéciales.
Ces dernières relèvent directement du gouvernement
central.
A l'heure actuelle, la Chine est divisée
en 23 provinces, 5 régions autonomes, 4 municipalités
relevant directement de l'autorité centrale et 2 régions
administratives spéciales (Voir le tableau ci-dessous).
Unités administratives
de Chine
|
Nom
|
Chef-lieu
|
Superficie (km˛)
|
Population ŕ la
fin de 1999 (million)
|
Municipalité de Beijing |
Beijing
|
16 800
|
12,57
|
Municipalité de Tianjin |
Tianjin
|
11 300
|
9,59
|
Province du Hebei |
Shijiazhuang
|
190 000
|
66,14
|
Province du Shanxi |
Taiyuan
|
156 000
|
32,04
|
Région autonome de Mongolie
intérieure |
Hohhot
|
1 183 000
|
23,62
|
Province du Liaoning |
Shenyang
|
145 700
|
41,71
|
Province du Jilin |
Changchun
|
187 000
|
26,58
|
Province du Heilongjiang |
Harbin
|
469 000
|
37,92
|
Municipalité de Shanghai |
Shanghai
|
6 200
|
14,74
|
Province du Jiangsu |
Nanjing
|
102 600
|
72,13
|
Province du Zhejiang |
Hangzhou
|
101 800
|
44,75
|
Province de l'Anhui |
Hefei
|
139 000
|
62,37
|
Province du Fujian |
Fuzhou
|
120 000
|
33,16
|
Province du Jiangxi |
Nanchang
|
166 600
|
42,31
|
Province du Shandong |
Jinan
|
153 000
|
88,83
|
Province du Henan |
Zhengzhou
|
167 000
|
93,87
|
Province du
Hubei |
Wuhan
|
187 400
|
59,38
|
Province du Hunan |
Changsha
|
210 000
|
65,32
|
Province du Guangdong |
Guangzhou
|
186 000
|
72,70
|
Région autonome zhuang du
Guangxi |
Nanning
|
236 300
|
47,13
|
Province de Hainan |
Haikou
|
34 000
|
7,62
|
Municipalité de Chongqing |
Chongqing
|
82 000
|
30,75
|
Province du Sichuan |
Chengdu
|
488 000
|
85,50
|
Province du Guizhou |
Guiyang
|
170 000
|
37,10
|
Province du Yunnan |
Kunming
|
394 000
|
41,92
|
Région autonome du Tibet |
Lhasa
|
1 220 000
|
2,56
|
Province du Shaanxi |
Xi'an
|
205 000
|
36,18
|
Province du Gansu |
Lanzhou
|
450 000
|
25,43
|
Province du Qinghai |
Xining
|
720 000
|
5,10
|
Région autonome hui du Ningxia |
Yinchuan
|
66 400
|
5,43
|
Région autonome uygur du
Xinjiang |
Urümqi
|
1 600 000
|
17,74
|
Région administrative spéciale
de Hongkong |
Hongkong
|
1 092
|
6,84*
|
Région administrative spéciale
de Macao |
Macao
|
24
|
0,43**
|
Province de Taiwan |
|
36 000
|
21,74***
|
* chiffre du milieu de 1999.
** chiffre de fin 1998.
*** chiffre de fin 1997.
La province de Taiwan Située
au large des côtes sud-est de la Chine continentale, l'île
de Taiwan est bordée à l'est par l'océan Pacifique
et fait face, à l'ouest, à la province du Fujian dont
elle est séparée par le détroit de Taiwan.
Avec une superficie totale de 36 000 km², Taiwan est un archipel
constitué par une île principale et plus de 80 autres
îles dont les îles Penghu. Bon nombre de livres et de
documents historiques attestent que l'exploitation de Taiwan, appelé
autrefois Yizhou ou Liuqiu, par le peuple chinois, remonte à
des temps très anciens. Le gouvernement chinois des différentes
dynasties y installa ses organes administratifs et y exerça
sa juridiction. Taiwan perpétue depuis toujours la tradition
culturelle chinoise dans son développement social, même
s'il s'est trouvé occupé par le Japon pendant 50 ans.
En 1945, après la victoire de la Guerre de Résistance
contre le Japon, le gouvernement chinois installa de nouveau ses
organes administratifs à Taiwan. A la veille de la fondation
de la République populaire de Chine en 1949, le gouvernement
du Guomindang se réfugia à Taiwan. En 1950, lorsqu'éclata
la guerre de Corée, les Etats-Unis envoyèrent leur
7e flotte pour occuper Taiwan et le détroit de Taiwan. Ils
signèrent en 1954 l'Accord de défense commune avec
les autorités de l'île, séparant ainsi Taiwan
du continent chinois.
Le gouvernement chinois a uvré
inlassablement pour régler le problème de Taiwan et
réaliser la réunification du pays. En février
1972, Richard Nixon, président des Etats-Unis, effectua une
visite en Chine, à l'issue de laquelle fut publié
le Communiqué conjoint de Shanghai entre la Chine et les
Etats-Unis. Lorsque des relations diplomatiques furent établies
entre les Etats-Unis et la Chine le 1er janvier 1979, les Etats-Unis
reconnurent le gouvernement de la République populaire de
Chine comme l'unique gouvernement légal de ce pays, Taiwan
faisant partie intégrante du territoire chinois. Ils déclarèrent
en même temps qu'ils rompaient les "relations diplomatiques"
avec les autorités de Taiwan, annulaient l'Accord de défense
commune et retiraient tout le personnel militaire de l'archipel.
C'est dans ce contexte historique que le gouvernement chinois a
formulé le concept de "réunification pacifique"
et d'"un Etat, deux systèmes", en tenant compte
des intérêts nationaux et de l'avenir de toute la Chine,
tout en respectant l'histoire et la situation actuelle du pays,
et en prenant en considération les intérêts
des différentes parties. Les points essentiels de ce principe
fondamental et des politiques concernées sont:
Réaliser la réunification du
pays d'une façon pacifique, sans promettre, pour autant,
d'abandonner le recours à la force; développer activement
les échanges personnels, économiques et culturels
entre les deux rives du détroit; réaliser le plus
tôt possible les communications directes (postales, commerciales,
aériennes et maritimes) entre ces deux rives; réaliser
la réunification par la voie des négociations permettant
d'aborder tous les problèmes, sous la condition préalable
de reconnaître qu'il n'existe qu'une seule Chine; pratiquer,
après la réunification du pays, le principe dit "un
pays, deux systèmes" qui entend que le système
socialiste sur le continent et le système capitaliste à
Taiwan coexisteront à long terme; faire en sorte que Taiwan,
après la réunification du pays, jouisse d'un haut
degré d'autonomie, le gouvernement central n'envoyant ni
troupes ni personnels administratifs à Taiwan; régler
le problème de Taiwan, qui est une affaire intérieure
de la Chine, par les Chinois eux-mêmes, sans avoir besoin
des forces étrangères. Ces principes politiques susmentionnés
mettent en application la position fondamentale et l'esprit de se
tenir au principe d'une seule Chine en respectant totalement le
vu des compatriotes de Taiwan de devenir maîtres de
leur destin et de gérer eux-mêmes Taiwan.
Depuis la publication de la Lettre du Comité
permanent de l'Assemblée populaire nationale à tous
les compatriotes de Taiwan en date du 1er janvier 1979, le gouvernement
chinois reste fidèle à la politique fondamentale de
"réunification pacifique" et d'"un Etat, deux
systèmes". Il préconise la réalisation
de la réunification à travers des négociations,
propose des communications directes (postales, commerciales, aériennes
et maritimes) entre les deux rives du détroit, et a pris
une série de mesures destinées à promouvoir
le développement des relations entre les deux rives. Dans
le domaine politique, il a défini des politiques spécifiques
destinées à diminuer l'hostilité; dans le domaine
militaire, il a pris l'initiative d'atténuer l'opposition,
d'arrêter les bombardements sur Jinmen et d'autres îles,
et de réduire les forces armées basées sur
les côtes du Fujian; dans le domaine économique, il
a ouvert grand la porte aux habitants de Taiwan pour que ceux-ci
viennent investir ou faire du commerce, sans oublier de protéger
leurs droits et intérêts légitimes. De plus,
le gouvernement chinois encourage activement les contacts personnels
et les échanges scientifiques, techniques, culturels, sportifs,
académiques, et journalistiques, entre les deux rives du
détroit. Il a aussi donné pouvoir à l'Association
pour les relations entre les deux rives du détroit, organisation
populaire continentale, de prendre des contacts et d'entamer des
pourparlers économiques et administratifs avec son homologue
de Taiwan, la Fondation pour les échanges entre les deux
rives du détroit. Les entretiens de Singapour en avril 1993
entre Wang Daohan, président de l'Association pour les relations
entre les deux rives du détroit, et Koo Chen-fu, président
de la Fondation pour les échanges entre les deux rives du
détroit, montrent que les relations entre les deux rives
du détroit ont franchi une étape historique. En octobre
1998, le président Koo Chen-fu a effectué une visite
à Shanghai et à Beijing, et abouti, avec le président
Wang Daohan, à un accord en quatre points sur le dialogue
politique et économique entre les deux organisations.
Le 30 janvier 1995, Jiang Zemin, secrétaire
général du Comité central du Parti communiste
chinois et président de la République populaire de
Chine, a prononcé un important discours intitulé "Travailler
d'arrache-pied pour promouvoir la réunification de la patrie",
dans lequel il a présenté une proposition en huit
points concernant le développement des relations entre les
deux rives du détroit de Taiwan à l'étape actuelle
et la réunification pacifique de la patrie:
1. La ferme adhésion au principe d'une
seule Chine constitue le fondement et la condition sine que non
d'une réunification pacifique. La souveraineté et
le territoire de Chine ne peuvent pas être séparés.
Nous nous opposons fermement à toute action ou propos en
faveur de l'"indépendance de Taiwan". Les propositions
de "gouvernement séparé sur un territoire séparé"
et de "deux Chine dans la phase présente" violent
le principe d'une seule Chine. Nous les rejetons catégoriquement.
2. Nous ne sommes pas contre le fait que
Taiwan entretienne des échanges économiques et culturels
non-gouvernementaux avec les pays étrangers. Sous le principe
d'une seule Chine, et selon les statuts des organisations internationales
concernées, Taiwan a déjà adhéré,
sous l'appellation de "Taibei, Chine", à certaines
organisations économiques internationales comme la Banque
asiatique de développement et la Coopération économique
Asie-Pacifique (APEC). Nous nous opposons aux activités de
Taiwan visant à créer "deux Chine" ou "une
Chine et un Taiwan" sous prétexte d'"étendre
l'espace vital international". Tous les patriotes et hommes
éclairés de Taiwan savent que mener ce genre d'activités
ne pourra résoudre le problème, mais, qu'au contraire
elles vont permettre aux indépendantistes de Taiwan de saboter
sans scrupule le processus de la réunification pacifique.
Ce n'est qu'après la réunification du pays que les
compatriotes de Taiwan partageront, avec tous les groupes ethniques
chinois, la dignité et l'honneur qui reviennent à
un grand pays.
3. Nous avons toujours été
d'avis d'entamer des négociations sur la réunification
pacifique du pays entre les deux rives du détroit. Il est
possible d'inviter, à ces négociations, des personnalités
représentatives des partis politiques et des organisations
populaires des deux rives du détroit. Dans le rapport présenté
au XIVe Congrès du Parti communiste chinois en octobre 1992,
j'ai dit que sous la condition sine que non de reconnaître
l'existence d'une seule Chine, tous les problèmes pourraient
être abordés, y compris le mode de négociations
formelles afin de trouver une solution acceptable pour les deux
parties. Ces "problèmes" concernent bien sûr
toutes les questions qui préoccupent les autorités
taiwanaises. Nous avons proposé maintes fois que, pour mettre
fin à l'état d'hostilité et réaliser
progressivement la réunification pacifique, les deux parties
devraient entamer des pourparlers. Je réitère cette
proposition. Les deux côtés du détroit devront
entamer des pourparlers pour "mettre fin à l'état
d'hostilité sous le principe d'une seule Chine" et aboutir
à un accord. Sur cette base, les deux parties devront contracter
en commun une obligation pour sauvegarder la souveraineté
et l'intégrité territoriale de la Chine et élaborer
un plan sur le développement des relations entre les deux
rives du détroit. Concernant le titre de la négociation
politique, le lieu et le mode, si les deux parties entament des
pourparlers le plus tôt possible, elles pourront trouver une
solution acceptable pour tous.
4. Nous nous efforcerons de réaliser
la réunification pacifique. Les Chinois ne peuvent se battre
entre eux. Le fait de ne pas promettre l'abandon du recours à
la force n'est pas dirigé contre nos compatriotes taiwanais,
mais contre le complot des forces étrangères visant
à intervenir dans la réunification de la Chine et
à créer l'"indépendance de Taiwan".
Nous sommes totalement convaincus que les compatriotes de Taiwan,
de Hongkong et de Macao et les Chinois d'outre-mer comprennent notre
position de principe.
5. Pour répondre au développement
de l'économie mondiale du XXIe siècle, nous développerons
énergiquement les échanges et la coopération
économiques entre les deux rives du détroit afin de
favoriser la prospérité commune de l'économie
des deux rives et d'uvrer pour le bonheur de toute la nation
chinoise. Nous souhaitons que la coopération économique
entre les deux rives du détroit ne subisse l'influence ni
ne pâtisse de divergences politiques. Nous continuerons pendant
longtemps à encourager les hommes d'affaires taiwanais à
investir, et et à mettre en uvre la Loi de la République
populaire de Chine concernant la protection des investissements
des compatriotes de Taiwan. Quelles que soient les circonstances,
nous devrons protéger sérieusement les droits et intérêts
légitimes des compatriotes de Taiwan. Nous continuerons à
renforcer les échanges et la compréhension mutuelle
entre les compatriotes des deux rives du détroit. Instaurer
des liaisons postales, commerciales, maritimes et aériennes
directes est le besoin objectif du développement économique
et des échanges entre les deux rives du détroit et
concerne les intérêts des compatriotes des deux rives.
Nous devrons adopter des mesures concrètes pour réaliser
très rapidement ces liaisons. Pour promouvoir les négociations
sur les affaires des deux rives du détroit, nous sommes d'accord,
sur la base des avantages mutuels, pour discuter et signer une convention
populaire pour protéger les droits et les intérêts
des investisseurs de Taiwan.
6. La brillante culture vieille de 5 000
ans, créée communément par la nation chinoise,
est toujours un trait d'union spirituel pour maintenir l'union de
tous les Chinois; c'est aussi une importante base pour réaliser
la réunification pacifique. Les compatriotes des deux rives
devront continuer et développer la glorieuse tradition de
la culture chinoise.
7. Les 21 millions de compatriotes de Taiwan,
d'origine taiwanaise ou non, sont tous Chinois liés par le
même sang. Nous respecterons leur mode de vie et leur voeu
d'être maîtres de leur destin, et protègerons
leurs droits et intérêts légitimes. Notre Parti
et gouvernement ainsi que les départements ministériels
concernés, y compris les organisations déléguées
à l'étranger, devront renforcer les contacts avec
les compatriotes de Taiwan, être attentifs à leurs
opinions et à leurs revendications, tenir compte de leurs
droits et intérêts et les aider à résoudre
leurs problèmes. Nous espérons que l'ordre social
de l'île de Taiwan restera stable, l'économie, développée,
et la vie de la population, aisée. Nous espérons aussi
que les différents partis et groupements de Taiwan stimuleront,
dans une attitude raisonnable, clairvoyante et constructive, le
développement des relations entre les deux rives. Les membres
des différents partis et groupements de Taiwan, ainsi que
les personnalités des divers milieux, seront les bienvenus
pour procéder avec nous à un large échange
de vues concernant les relations entre les deux rives et la réunification
pacifique. Ils pourront aussi venir faire des visites et des voyages.
Ceux qui apportent une contribution à la réunification
de la Chine resteront toujours gravés dans l'histoire.
8. Les autorités taiwanaises sont
les bienvenues à un titre convenable, et nous sommes prêts
également à accepter les invitations de la partie
taiwanaise, afin de discuter ensemble de questions politiques ou
procéder tout d'abord à un large échange sur
certains problèmes. Il est bon aussi de se rendre visite.
Les affaires chinoises devront être réglées
par nous-mêmes. Elles n'ont besoin de faire appel à
aucune occasion internationale. Les deux rives du détroit
sont très proches et se regardent. Les Chinois des deux rives
doivent se fréquenter et se rendre visite.
L'énonciation de cette proposition
en huit points traduit totalement la fermeté et la continuité
du Parti communiste chinois et du gouvernement sur la solution du
problème de Taiwan, ainsi que leur détermination et
leur sincérité dans le développement des relations
entre les deux rives du détroit et dans la réunification
de la patrie. Elle a été accueillie favorablement
par les Chinois tant à l'intérieur qu'à l'extérieur
du pays et a attiré l'attention de la communauté internationale.
Le processus historique de la réunification de la Chine est
irrésistible. Le développement continu des relations
entre les deux rives du détroit est irréversible et
correspond aux aspirations de tout le peuple. Maintenant que le
gouvernement chinois a rétabli l'exercice de sa souveraineté
sur Hongkong et Macao, le peuple chinois brûle de régler
le plus tôt possible le problème de Taiwan afin de
réaliser la réunification totale du pays. Il ne permettra
pas que le problème de Taiwan traîne sine die. Il n'existe
qu'une Chine dans le monde. Le principe d'une seule Chine constitue
la base et la condition préalable pour résoudre le
problème de Taiwan. Le changement des dirigeants de la région
de Taiwan ne peut pas modifier le fait que Taiwan fait partie du
territoire chinois. L'indépendance de Taiwan sous quelques
formes que ce soit est inadmissible. Le gouvernement et le peuple
chinois sont déterminés et capables de résoudre
eux-mêmes le problème de Taiwan; et la réunification
totale du pays sera sûrement réalisée.
La Région administrative spéciale de Hongkong Situé
sur le littoral sud-est de la Chine et à l'est de l'embouchure
du Zhujiang, Hongkong se trouve près de la ville de Shenzhen,
de la province du Guangdong. D'une superficie totale de 1 092 km²,
Hongkong est constitué par l'île de Hongkong, la presqu'île
de Kowloon et les Nouveaux Territoires. Hongkong fait partie du
territoire chinois depuis l'antiquité. Il a été
occupé par la Grande-Bretagne après la Guerre de l'Opium
en 1840. Suite à la Déclaration conjointe signée
le 19 décembre 1984 par le gouvernement de la République
populaire de Chine et le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne
et d'Irlande du Nord, les deux gouvernements ont organisé
à Hongkong, le 1er juillet 1997, la cérémonie
de passation du pouvoir, proclamant que la Chine recouvrait l'exercice
de sa souveraineté sur Hongkong et réalisait ainsi
le désir de tout le peuple chinois. En même temps,
la Région administrative spéciale de Hongkong de la
République populaire de Chine a été officiellement
fondée. La Loi fondamentale de la Région administrative
spéciale de Hongkong, adoptée en avril 1990 à
la troisième session de la VIIe Assemblée populaire
nationale, a commencé à entrer en vigueur. Cette loi
fondamentale comprend des prescriptions précises sur l'autonomie,
le régime politique, le régime économique,
la culture et l'éducation de la Région administrative
spéciale de Hongkong:
Une large autonomie Le gouvernement chinois
pratique à l'égard de Hongkong les politiques fondamentales
suivantes: "un Etat, deux systèmes", "les
Hongkongais administrent Hongkong", et "une large autonomie".
Par "un Etat, deux systèmes", on entend que, dans
le pays unifié qui est la Chine, la partie continentale garde
son système socialiste, alors que Hongkong conserve son système
et son mode de vie capitalistes pour les 50 prochaines années.
"Les Hongkongais administrent Hongkong" signifie que Hongkong
traite ses propres affaires de façon autonome, et que le
gouvernement central n'envoie personne au gouvernement de la Région
administrative spéciale de Hongkong. "Une large autonomie"
veut dire qu'à part les affaires diplomatiques et la défense
gérées par le gouvernement central, la Région
administrative spéciale de Hongkong peut décider de
façon autonome de ses propres affaires, et qu'elle exerce
pleinement le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif,
le pouvoir judiciaire et le pouvoir de jugement définitif
indépendants.
La large autonomie de la Région administrative
spéciale de Hongkong se caractérise par les points
suivants: 1. Inadmissibilité de l'ingérence. Le gouvernement
central n'intervient pas dans les affaires locales de la Région
administrative spéciale de Hongkong. 2. Ultime efficacité
de ses décisions. Dans les limites imposées par la
Loi fondamentale, le gouvernement de la Région administrative
spéciale de Hongkong a le pouvoir de décision définitive
concernant ses propres affaires, et n'a pas à demander l'approbation
du gouvernement central. 3. Choix des moyens d'exercice de ses fonctions.
Dans les limites déterminées par la Loi fondamentale,
le gouvernement de la Région administrative spéciale
de Hongkong peut exercer son pouvoir par les moyens de son choix.
Le régime politique Un régime
politique démocratique est appliqué dans la Région
administrative spéciale de Hongkong. Les principaux organes
de la Région administrative spéciale sont: le chef
de l'exécutif, le gouvernement, le Conseil législatif
et la Cour de dernière instance. En outre, on a créé
le Conseil exécutif pour aider le chef de l'exécutif
à appliquer les politiques, la Commission contre la corruption
et la Commission de vérification des comptes qui fonctionnent
de façon indépendante et sont responsables devant
le chef de l'exécutif. En tant qu'organe administratif, le
gouvernement de la Région administrative spéciale
de Hongkong comprend le Service de l'administration, le Service
des finances, le Service de la justice et divers bureaux, divisions
et commissions. En vertu des procédures légales, le
chef de l'exécutif a le droit de dissoudre le Conseil législatif,
et ce dernier a le droit de mettre en accusation le chef de l'exécutif.
Les autorités de l'exécutif sont responsables devant
le pouvoir législatif. Le chef de l'exécutif, les
autorités de l'exécutif et le pouvoir législatif
se conditionnent réciproquement et agissent en coopération.
Le chef de l'exécutif de la Région
administrative spéciale de Hongkong est à la fois
le chef de la Région administrative spéciale et celui
du gouvernement de la Région administrative spéciale.
Par conséquent, il jouit de larges pouvoirs. Le chef de l'exécutif
est élu ou désigné par le biais de consultations
organisées localement et nommé par le gouvernement
central. La durée de son mandat est de 5 ans. Il ne peut
effectuer plus de deux mandats consécutifs. Tung Chee Hwa
est le premier chef de l'exécutif de la Région administrative
spéciale de Hongkong.
Le régime économique La Région
administrative spéciale de Hongkong poursuit une politique
de libre-échange. Le mécanisme de fonctionnement de
ce genre de régime concerne principalement les domaines suivants:
finances, affaires monétaires, commerce, industrie, baux
des terrains, transports maritimes, aviation civile, etc. Par exemple,
la Région administrative spéciale de Hongkong protège,
selon la loi, le droit de propriété sur les biens
privés. Elle a des finances indépendantes, conserve
ses revenus financiers exclusivement pour ses propres affaires,
et ne les verse pas au gouvernement central. Le gouvernement central
ne lève pas d'impôts dans la Région administrative
spéciale. La Région administrative spéciale
de Hongkong pratique un système indépendant d'imposition
et une politique de faible imposition. Elle maintient ses propres
lois concernant les types d'impôts, le taux d'imposition,
les réductions et les exemptions d'impôts ainsi que
toutes autres affaires concernant l'imposition. Elle conserve son
statut de centre financier international, décide elle-même
de ses politiques monétaire et financière et maintient
le libre fonctionnement des entreprises financières et des
marchés financiers. Aucune politique de contrôle des
changes n'est mise en application dans la Région administrative
spéciale de Hongkong. Le dollar de Hongkong est librement
convertible. Les marchés de devises, de l'or, des valeurs
et des opérations à terme sont maintenus. La Région
administrative spéciale de Hongkong maintient la libre circulation
des capitaux à l'intérieur de son territoire ainsi
que leur liberté d'entrer et de sortir. Elle conserve le
statut de port franc et applique une politique de libre-échange.
Elle maintient la libre circulation des marchandises, des biens
incorporels et des capitaux. Elle conserve le statut de centre international
de transports maritimes et définit elle-même ses fonctions
et responsabilités spécifiques en matière de
transports maritimes. Elle conserve le statut de centre international
et régional de liaisons aériennes, et gère
elle-même les affaires quotidiennes et techniques de l'aviation
civile.
En tant que zone douanière séparée,
la Région administrative spéciale de Hongkong peut,
sous le nom de "Hongkong, Chine", participer à
l'Organisation mondiale du Commerce, et devenir membre d'organisations
internationales et d'accords commerciaux internationaux.
La culture et l'éducation La Région
administrative spéciale de Hongkong décide elle-même
de ses politiques en matière d'éducation et de culture
et celles concernant les sciences et les techniques. Les établissements
d'enseignement de tous types peuvent conserver leur autonomie et
jouir de la liberté d'enseignement. Ils peuvent continuer
à recruter du personnel à l'extérieur de Hongkong
et choisir librement leur matériel pédagogique. Les
étudiants sont libres de choisir les établissements
qu'ils souhaitent fréquenter comme d'aller poursuivre leurs
études en dehors de la Région administrative spéciale
de Hongkong. Le gouvernement de la Région administrative
spéciale ne restreint pas la liberté de croyance religieuse
et n'intervient pas dans les affaires intérieures des organisations
religieuses. Les organisations religieuses et les fidèles,
à Hongkong, peuvent entretenir et développer des relations
avec des organisations religieuses et des fidèles hors de
Hongkong. Les organisations religieuses peuvent, comme elles le
faisaient auparavant, continuer à gérer des séminaires
et autres écoles, des hôpitaux et des institutions
d'assistance sociale. Les organisations non gouvernementales uvrant
dans des domaines comme l'éducation, les sciences, les techniques,
la culture, l'art, les sports, la médecine et la santé
peuvent entretenir et développer des relations avec leurs
homologues étrangers et avec les organisations internationales
concernées. Elles peuvent, si nécessaire, utiliser
le nom de "Hongkong, Chine" pour ces activités.
A côté du chinois, l'anglais
peut également être utilisé comme langue officielle
par l'autorité exécutive et les organes législatif
et judiciaire de la Région administrative spéciale
de Hongkong.
La Région administrative spéciale de Macao Situé
sur la rive ouest de l'embouchure du Zhujiang dans la province du
Guangdong, Macao est à 40 milles marins de Hongkong. D'une
superficie totale de 24 km², il est constitué par la
presqu'île de Macao, l'île de Taipa et l'île de
Coloane. Macao fait partie du territoire chinois depuis l'antiquité.
Au IIIe siècle av. J.-C., l'empereur Shihuangdi des Qin unifia
la Chine et Macao fut intégré au district de Panyu
de la préfecture de Nanhai. Plus tard, Macao fit partie du
district de Xiangshan (actuelle ville de Zhongshan). En 1553, ayant
corrompu des fonctionnaires locaux du Guangdong, les Portugais furent
autorisés à ancrer leurs bateaux dans le port de Macao
pour faire du commerce. En 1557, ils commencèrent à
peupler Macao. Après la Guerre de l'Opium en 1840, profitant
de la défaite du gouvernement des Qing, les Portugais occupèrent
successivement l'île de Taipa et l'île de Coloane. En
1887, ils forcèrent les Qing à signer le Projet de
traité sur les entretiens sino-portugais et le Traité
sino-portugais de Pékin, qui stipulaient que Macao serait
placé de manière permanente sous l'administration
portugaise et serait géré comme les autres territoires
portugais. Depuis lors, le Portugal occupe Macao.
Le peuple chinois n'a jamais reconnu ces
traités inégaux. Le gouvernement de la République
populaire de Chine a déclaré à maintes reprises
que Macao faisait partie du territoire chinois depuis toujours.
Le problème de Macao est un problème historique, hérité
du passé. Le gouvernement chinois a toujours préconisé
qu'il devrait être réglé par voie de négociations
quand l'occasion s'en présenterait. Lors de l'établissement
de relations diplomatiques entre la Chine et le Portugal en 1979,
le gouvernement portugais a reconnu que Macao faisait partie du
territoire chinois, et les deux parties ont convenu d'entamer des
négociations gouvernementales, le moment venu, pour résoudre
le problème de Macao. Après quatre séries de
pourparlers, de juin 1986 à mars 1987, les délégations
des gouvernements chinois et portugais ont signé le 13 avril
1987 à Beijing, la Déclaration conjointe des gouvernements
de la République populaire de Chine et de la République
du Portugal sur le problème de Macao, qui stipulait que le
gouvernement de la République populaire de Chine rétablirait
l'exercice de sa souveraineté sur Macao à partir du
20 décembre 1999.
Le 20 décembre 1999, les gouvernements
chinois et portugais ont organisé, comme prévu, la
cérémonie de passation du pouvoir de Macao, à
laquelle fut proclamée solennellement la fondation de la
Région administrative spéciale de Macao et la Loi
fondamentale de la Région administrative spéciale
de Macao, adoptée à la première session de
la VIIIe Assemblée populaire nationale en mars 1993, fut
entrée en vigueur.
Après la fondation de la Région
administrative spéciale de Macao, le gouvernement chinois
pratique à l'égard de Macao les politiques fondamentales
suivantes: "un Etat, deux systèmes", "les
habitants de Macao administrent Macao", et "une large
autonomie". L'autonomie, le régime politique, le régime
économique, la culture et l'éducation dont disposera
la Région administrative spéciale de Macao seront
similaires à ceux de la Région administrative spéciale
de Hongkong. Edmund Ho Hau-wah est le premier chef de l'exécutif
de la Région administrative spéciale de Macao.
Les principales villes La Chine compte aujourd'hui 668 villes,
parmi lesquelles 13 possèdent une population supérieure
à deux millions d'habitants, 24 entre un et deux millions
d'habitants, 48 entre 500 000 et un million d'habitants, 205 entre
200 000 et 500 000 habitants, et 378 inférieure à
200 000 habitants.
Beijing Cette municipalité, qui relève
directement de l'autorité centrale, possède une population
urbaine de 7,34 millions d'habitants. Elle est la capitale de la
République populaire de Chine, son centre politique, culturel,
scientifique et pédagogique et un carrefour de communications.
Située au nord de la Plaine de la Chine du Nord et entourée
par des montagnes à l'ouest, au nord et à l'est, elle
bénéficie d'un climat continental tempéré
avec quatre saisons bien distinctes, un printemps court, un été
pluvieux et humide, un hiver long et froid et un automne agréable.
A l'époque des Zhou de l'Ouest, une
ville, appelée alors Ji, y fut fondée. A l'époque
des Royaumes combattants, celle-ci devint la capitale du royaume
de Yan. Ensuite, pendant plus d'un millier d'années, elle
fut un bourg militaire et un centre commercial importants de la
Chine du Nord. De 1115 à 1911, les dynasties des Kin, des
Yuan, des Ming et des Qing y fondèrent leur capitale, ce
qui permit à la culture traditionnelle chinoise de s'épanouir
et de léguer de nombreux monuments historiques, célèbres
dans le monde entier: la porte Tian'anmen, symbole de Beijing et
aussi de la Chine; la place Tian'anmen, la plus grande place du
monde; le Palais impérial (Cité interdite), le groupe
d'édifices anciens le plus grand et le mieux conservé
du monde; la Grande Muraille de Badaling, considérée
comme l'une des sept merveilles du monde; le Temple du Ciel, magnifique
lieu de culte pour rendre hommage au Ciel; le Palais d'Eté,
le plus grand jardin impérial du monde; les Treize Tombeaux
des Ming, le plus grand groupe de tombeaux impériaux du monde;
la Résidence du prince Gong avec sa très belle cour
carrée... Le Palais impérial, la Grande Muraille,
et le site de l'Homme de Pékin à Zhoukoudian sont
enregistrés à l'inventaire du patrimoine culturel
mondial par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation,
la science et la culture.
L'actuelle ville de Beijing a hérité
de la disposition de l'époque des Ming. Au centre, se trouve
un groupe rectangulaire de palais, la Cité interdite, entourée
de murs d'enceinte de 10 m de haut et de douves. Des tours se dressent
aux quatre coins du palais. A l'extérieur de la Cité
interdite, s'étendait la ville impériale d'un pourtour
de 9 km, avec des portes symétriques. A l'extérieur
de la ville impériale, c'était la ville intérieure
d'un pourtour de 20 km. Au sud de la ville intérieure carrée,
s'étendait la ville extérieure en forme de rectangle.
La ville de Beijing était donc en forme de T inversé.
Autour de la Cité interdite, se trouvent des rues bien régulières,
bordées de boutiques ou d'habitations, traversées
de rivières sinueuses, longeant de beaux jardins, et des
temples anciens, ce qui rompt la régularité et la
symétrie, et donne à Beijing sa grandeur et son style
oriental.
Le charme de Beijing réside surtout
dans son nouvel aspect. Depuis que Beijing est devenu la capitale
de la République populaire de Chine en 1949, la ville a connu
des changements considérables. La place Tian'anmen, bordée
de murs rouges à l'est et à l'ouest, était
réservée à la Cour et interdite au peuple.
Dans les années 50, les murs rouges furent démolis
et la place qui s'étendait sur 11 hectares fut élargie
à 40 hectares. Aujourd'hui, elle est l'endroit où
les Pékinois se détendent, s'assemblent, s'amusent
et se reposent. Sur la place et à son entour, on trouve le
Monument aux héros du peuple, le Mémorial du président
Mao Zedong, le Palais de l'Assemblée populaire, le Musée
d'Histoire de Chine, et le Musée d'Histoire révolutionnaire
de Chine. Le boulevard Chang'an, qui s'étend au nord de la
place Tian'anmen, est devenu l'axe est-ouest de Beijing, perpendiculaire
à l'axe nord-sud de l'ancienne ville; il est bordé
de bâtiments modernes. A partir des années 80, l'urbanisme
s'est développé à un rythme incroyable. Plus
de 200 hôtels à plusieurs étoiles et des dizaines
de grands magasins sont sortis de terre dans tous les coins de la
ville. La construction successive de la Bibliothèque nationale,
du Centre de la Télévision centrale, du Centre du
commerce international, du Centre d'expositions internationales,
de l'Opéra de Chine, de la Gare de l'Ouest de Beijing, et
d'autres nouveaux bâtiments modernes, la mise en service des
périphériques, de l'autoroute de l'aéroport,
de l'autoroute de Badaling, et de quelque 200 échangeurs,
et l'apparition de la cité sportive du village des Jeux asiatiques
ont transformés l'ancienne capitale. Aujourd'hui, si vous
montez sur le sommet de la Colline de Jingshan, vous verrez la vieille
ville de Beijing entourée de nombreux gratte-ciel, les groupes
d'édifices anciens voisinant avec les constructions modernes.
Shanghai Cette municipalité, qui relève
directement de l'autorité centrale, est la plus grande ville
de Chine avec une population urbaine de 9,54 millions d'habitants.
Située au centre du littoral chinois et à l'embouchure
du Changjiang, elle bénéficie d'une excellente position
géographique. En tant que base industrielle et port maritime,
Shanghai joue un rôle très important dans l'économie
nationale. L'industrie y comprend la métallurgie, la fabrication
mécanique, la fabrication navale, l'industrie chimique, l'électronique,
les appareillages, l'industrie légère et textile,
etc. Le commerce, la finance, et le transport maritime au long cours
y sont développés. Aujourd'hui, le nouveau quartier
de Pudong, séparé de la vieille ville par le Huangpujiang,
est en construction, et change d'aspect de jour en jour. L'exploitation
et l'ouverture de ce nouveau quartier a pour but de former, dans
quelques dizaines d'années, une zone moderne, multi-fonctions,
orientée vers l'extérieur et de niveau mondial, pour
faire de Shanghai un centre international économique, financier
et commercial et une métropole internationale moderne.
Tianjin Cette municipalité, qui relève
directement de l'autorité centrale, est une ville industrielle
et commerciale importante de la Chine du Nord et possède
une population urbaine de 5,21 millions d'habitants. Située
à 120 km de Beijing, c'est un port important pour le transport
maritime et le commerce extérieur. La sidérurgie,
la fabrication mécanique, l'industrie chimique, la production
d'électricité, de matériaux de construction,
la fabrication du papier, l'alimentation et l'industrie textile
sont les secteurs traditionnels des activités de Tianjin.
Aujourd'hui, la fabrication navale, l'automobile, l'exploration
et la transformation pétrolières, la fabrication de
tracteurs, d'engrais chimiques, d'insecticides, de montres, de téléviseurs
et d'appareils photo se développent rapidement.
Chongqing Cette municipalité, qui
relève directement de l'autorité centrale, est le
plus grand centre industriel et commercial de la Chine du Sud-Ouest
et un nud de transport fluvial et routier sur le cours supérieur
du Changjiang. Elle possède une population urbaine de 6,14
millions d'habitants. Située au confluent du Changjiang et
du Jialingjiang et baignée par les eaux sur trois côtés,
elle est surnommée ville de montagne. Chongqing est une ville
industrielle comprenant tous les secteurs d'activités. La
sidérurgie, l'industrie chimique, la production d'électricité,
l'industrie automobile, la mécanique, la fabrication navale,
les matériaux de construction, le textile, l'alimentation
et la pharmacie y sont développés. Cette municipalité
relevant directement de l'autorité centrale, créée
en mars 1997, rencontre de nouvelles chances de développement:
elle joue un rôle important dans la Grande Exploitation de
l'Ouest, et dans l'exploitation et l'ouverture des régions
riveraines du Changjiang; l'ouvrage hydraulique des Trois Gorges
sur le Changjiang et le déplacement de la population au bord
du réservoir des Trois Gorges offrent un marché considérable.
Guangzhou Chef-lieu de la province du Guangdong,
cette plus grande ville est une porte importante de la Chine du
Sud. Elle est traversée par le Zhujiang et possède
une population urbaine de 4,17 millions d'habitants. Dès
200 av. J.-C., Guangzhou devint le centre du commerce extérieur
de la Chine. C'est là que les Chinois commencèrent
à faire du commerce avec l'extérieur. Le port de Huangpu
peut recevoir des navires au long cours et possède des lignes
de navigation en direction de tous les continents. Depuis 1957,
deux foires d'articles destinés à l'exportation, une
au printemps et l'autre en automne, y ont lieu. Avec de nombreux
hôtels modernes, Guangzhou est également une des principales
villes d'accueil des touristes étrangers.
Xi'an Chef-lieu de la province du Shaanxi,
c'est la plus grande ville de la Chine du Nord-Ouest. Elle possède
une population urbaine de 2,72 millions d'habitants. Appelée
autrefois Chang'an, elle fait partie des anciennes capitales de
la Chine. Elle servait de point de départ pour la célèbre
Route de la Soie. A partir du XIe siècle av. J.-C., une dizaine
de dynasties y ont fondé successivement leur capitale. Les
monuments historiques y sont nombreux. Le site de la société
matriarcale de Banpo, qui vivait là il y a plus de 6 000
ans, les guerriers et chevaux en terre cuite du tombeau de l'empereur
Shihuangdi des Qin qui datent de 2 200 ans, la Grande et la Petite
Pagodes de l'Oie sauvage des Tang, et la forêt de stèles
des Song sont célèbres tant en Chine qu'à l'étranger.
Xi'an est aujourd'hui une ville touristique et une des nouvelles
bases industrielles de la Chine. Elle est spécialisée
dans la fabrication mécanique, et son industrie textile est
également développée.
Wuhan Chef-lieu de la province du Hubei,
cette ville est constituée par Wuchang, Hankou et Hanyang,
et possède une population urbaine de 4,28 millions d'habitants.
C'est la plus grande ville de la Chine centrale et un nud
de transport fluvial et routier sur le cours moyen du Changjiang.
La sidérurgie, la fabrication mécanique, la production
navale, le textile, l'industrie chimique et l'alimentation y sont
très développés.
Shenyang Chef-lieu de la province du Liaoning,
c'est une des plus grandes villes de la Chine du Nord-Est. Elle
possède une population urbaine de 4,24 millions d'habitants.
Elle est spécialisée dans l'industrie lourde et surtout
dans la production d'équipements électro-mécaniques
et de machines lourdes.
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