La division administrative

 



Le système de la division administrative Un système à trois échelons, province, district et canton, est appliqué aujourd'hui en Chine:

-Tout le pays est divisé en provinces, régions autonomes ou municipalités relevant directement de l'autorité centrale;

-Les provinces ou régions autonomes sont divisées en départements autonomes, districts, districts autonomes ou villes;

-Les districts ou districts autonomes sont divisés en cantons, cantons autonomes ou bourgs.

Les municipalités relevant directement de l'autorité centrale et les grandes villes sont divisées en arrondissements ou districts; les départements autonomes sont divisés en districts, districts autonomes ou villes. Dans les régions, les départements et les districts autonomes, est appliqué le principe d'autonomie des régions ethniques.

Conformément à la Constitution, l'Etat peut créer des régions administratives spéciales. Ces dernières relèvent directement du gouvernement central.

A l'heure actuelle, la Chine est divisée en 23 provinces, 5 régions autonomes, 4 municipalités relevant directement de l'autorité centrale et 2 régions administratives spéciales (Voir le tableau ci-dessous).

Unités administratives de Chine

Nom
Chef-lieu
Superficie (km˛)
Population ŕ la fin de 1999 (million)
Municipalité de Beijing
Beijing
16 800
12,57
Municipalité de Tianjin
Tianjin
11 300
9,59
Province du Hebei
Shijiazhuang
190 000
66,14
Province du Shanxi
Taiyuan
156 000
32,04
Région autonome de Mongolie intérieure
Hohhot
1 183 000
23,62
Province du Liaoning
Shenyang
145 700
41,71
Province du Jilin
Changchun
187 000
26,58
Province du Heilongjiang
Harbin
469 000
37,92
Municipalité de Shanghai
Shanghai
6 200
14,74
Province du Jiangsu
Nanjing
102 600
72,13
Province du Zhejiang
Hangzhou
101 800
44,75
Province de l'Anhui
Hefei
139 000
62,37
Province du Fujian
Fuzhou
120 000
33,16
Province du Jiangxi
Nanchang
166 600
42,31
Province du Shandong
Jinan
153 000
88,83
Province du Henan
Zhengzhou
167 000
93,87
Province du Hubei
Wuhan
187 400
59,38
Province du Hunan
Changsha
210 000
65,32
Province du Guangdong
Guangzhou
186 000
72,70
Région autonome zhuang du Guangxi
Nanning
236 300
47,13
Province de Hainan
Haikou
34 000
7,62
Municipalité de Chongqing
Chongqing
82 000
30,75
Province du Sichuan
Chengdu
488 000
85,50
Province du Guizhou
Guiyang
170 000
37,10
Province du Yunnan
Kunming
394 000
41,92
Région autonome du Tibet
Lhasa
1 220 000
2,56
Province du Shaanxi
Xi'an
205 000
36,18
Province du Gansu
Lanzhou
450 000
25,43
Province du Qinghai
Xining
720 000
5,10
Région autonome hui du Ningxia
Yinchuan
66 400
5,43
Région autonome uygur du Xinjiang
Urümqi
1 600 000
17,74
Région administrative spéciale de Hongkong
Hongkong
1 092
6,84*
Région administrative spéciale de Macao
Macao
24
0,43**
Province de Taiwan
36 000
21,74***

* chiffre du milieu de 1999.
** chiffre de fin 1998.
*** chiffre de fin 1997.

 

La province de Taiwan Située au large des côtes sud-est de la Chine continentale, l'île de Taiwan est bordée à l'est par l'océan Pacifique et fait face, à l'ouest, à la province du Fujian dont elle est séparée par le détroit de Taiwan. Avec une superficie totale de 36 000 km², Taiwan est un archipel constitué par une île principale et plus de 80 autres îles dont les îles Penghu. Bon nombre de livres et de documents historiques attestent que l'exploitation de Taiwan, appelé autrefois Yizhou ou Liuqiu, par le peuple chinois, remonte à des temps très anciens. Le gouvernement chinois des différentes dynasties y installa ses organes administratifs et y exerça sa juridiction. Taiwan perpétue depuis toujours la tradition culturelle chinoise dans son développement social, même s'il s'est trouvé occupé par le Japon pendant 50 ans. En 1945, après la victoire de la Guerre de Résistance contre le Japon, le gouvernement chinois installa de nouveau ses organes administratifs à Taiwan. A la veille de la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le gouvernement du Guomindang se réfugia à Taiwan. En 1950, lorsqu'éclata la guerre de Corée, les Etats-Unis envoyèrent leur 7e flotte pour occuper Taiwan et le détroit de Taiwan. Ils signèrent en 1954 l'Accord de défense commune avec les autorités de l'île, séparant ainsi Taiwan du continent chinois.

Le gouvernement chinois a œuvré inlassablement pour régler le problème de Taiwan et réaliser la réunification du pays. En février 1972, Richard Nixon, président des Etats-Unis, effectua une visite en Chine, à l'issue de laquelle fut publié le Communiqué conjoint de Shanghai entre la Chine et les Etats-Unis. Lorsque des relations diplomatiques furent établies entre les Etats-Unis et la Chine le 1er janvier 1979, les Etats-Unis reconnurent le gouvernement de la République populaire de Chine comme l'unique gouvernement légal de ce pays, Taiwan faisant partie intégrante du territoire chinois. Ils déclarèrent en même temps qu'ils rompaient les "relations diplomatiques" avec les autorités de Taiwan, annulaient l'Accord de défense commune et retiraient tout le personnel militaire de l'archipel. C'est dans ce contexte historique que le gouvernement chinois a formulé le concept de "réunification pacifique" et d'"un Etat, deux systèmes", en tenant compte des intérêts nationaux et de l'avenir de toute la Chine, tout en respectant l'histoire et la situation actuelle du pays, et en prenant en considération les intérêts des différentes parties. Les points essentiels de ce principe fondamental et des politiques concernées sont:

Réaliser la réunification du pays d'une façon pacifique, sans promettre, pour autant, d'abandonner le recours à la force; développer activement les échanges personnels, économiques et culturels entre les deux rives du détroit; réaliser le plus tôt possible les communications directes (postales, commerciales, aériennes et maritimes) entre ces deux rives; réaliser la réunification par la voie des négociations permettant d'aborder tous les problèmes, sous la condition préalable de reconnaître qu'il n'existe qu'une seule Chine; pratiquer, après la réunification du pays, le principe dit "un pays, deux systèmes" qui entend que le système socialiste sur le continent et le système capitaliste à Taiwan coexisteront à long terme; faire en sorte que Taiwan, après la réunification du pays, jouisse d'un haut degré d'autonomie, le gouvernement central n'envoyant ni troupes ni personnels administratifs à Taiwan; régler le problème de Taiwan, qui est une affaire intérieure de la Chine, par les Chinois eux-mêmes, sans avoir besoin des forces étrangères. Ces principes politiques susmentionnés mettent en application la position fondamentale et l'esprit de se tenir au principe d'une seule Chine en respectant totalement le vœu des compatriotes de Taiwan de devenir maîtres de leur destin et de gérer eux-mêmes Taiwan.

Depuis la publication de la Lettre du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale à tous les compatriotes de Taiwan en date du 1er janvier 1979, le gouvernement chinois reste fidèle à la politique fondamentale de "réunification pacifique" et d'"un Etat, deux systèmes". Il préconise la réalisation de la réunification à travers des négociations, propose des communications directes (postales, commerciales, aériennes et maritimes) entre les deux rives du détroit, et a pris une série de mesures destinées à promouvoir le développement des relations entre les deux rives. Dans le domaine politique, il a défini des politiques spécifiques destinées à diminuer l'hostilité; dans le domaine militaire, il a pris l'initiative d'atténuer l'opposition, d'arrêter les bombardements sur Jinmen et d'autres îles, et de réduire les forces armées basées sur les côtes du Fujian; dans le domaine économique, il a ouvert grand la porte aux habitants de Taiwan pour que ceux-ci viennent investir ou faire du commerce, sans oublier de protéger leurs droits et intérêts légitimes. De plus, le gouvernement chinois encourage activement les contacts personnels et les échanges scientifiques, techniques, culturels, sportifs, académiques, et journalistiques, entre les deux rives du détroit. Il a aussi donné pouvoir à l'Association pour les relations entre les deux rives du détroit, organisation populaire continentale, de prendre des contacts et d'entamer des pourparlers économiques et administratifs avec son homologue de Taiwan, la Fondation pour les échanges entre les deux rives du détroit. Les entretiens de Singapour en avril 1993 entre Wang Daohan, président de l'Association pour les relations entre les deux rives du détroit, et Koo Chen-fu, président de la Fondation pour les échanges entre les deux rives du détroit, montrent que les relations entre les deux rives du détroit ont franchi une étape historique. En octobre 1998, le président Koo Chen-fu a effectué une visite à Shanghai et à Beijing, et abouti, avec le président Wang Daohan, à un accord en quatre points sur le dialogue politique et économique entre les deux organisations.

Le 30 janvier 1995, Jiang Zemin, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la République populaire de Chine, a prononcé un important discours intitulé "Travailler d'arrache-pied pour promouvoir la réunification de la patrie", dans lequel il a présenté une proposition en huit points concernant le développement des relations entre les deux rives du détroit de Taiwan à l'étape actuelle et la réunification pacifique de la patrie:

1. La ferme adhésion au principe d'une seule Chine constitue le fondement et la condition sine que non d'une réunification pacifique. La souveraineté et le territoire de Chine ne peuvent pas être séparés. Nous nous opposons fermement à toute action ou propos en faveur de l'"indépendance de Taiwan". Les propositions de "gouvernement séparé sur un territoire séparé" et de "deux Chine dans la phase présente" violent le principe d'une seule Chine. Nous les rejetons catégoriquement.

2. Nous ne sommes pas contre le fait que Taiwan entretienne des échanges économiques et culturels non-gouvernementaux avec les pays étrangers. Sous le principe d'une seule Chine, et selon les statuts des organisations internationales concernées, Taiwan a déjà adhéré, sous l'appellation de "Taibei, Chine", à certaines organisations économiques internationales comme la Banque asiatique de développement et la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC). Nous nous opposons aux activités de Taiwan visant à créer "deux Chine" ou "une Chine et un Taiwan" sous prétexte d'"étendre l'espace vital international". Tous les patriotes et hommes éclairés de Taiwan savent que mener ce genre d'activités ne pourra résoudre le problème, mais, qu'au contraire elles vont permettre aux indépendantistes de Taiwan de saboter sans scrupule le processus de la réunification pacifique. Ce n'est qu'après la réunification du pays que les compatriotes de Taiwan partageront, avec tous les groupes ethniques chinois, la dignité et l'honneur qui reviennent à un grand pays.

3. Nous avons toujours été d'avis d'entamer des négociations sur la réunification pacifique du pays entre les deux rives du détroit. Il est possible d'inviter, à ces négociations, des personnalités représentatives des partis politiques et des organisations populaires des deux rives du détroit. Dans le rapport présenté au XIVe Congrès du Parti communiste chinois en octobre 1992, j'ai dit que sous la condition sine que non de reconnaître l'existence d'une seule Chine, tous les problèmes pourraient être abordés, y compris le mode de négociations formelles afin de trouver une solution acceptable pour les deux parties. Ces "problèmes" concernent bien sûr toutes les questions qui préoccupent les autorités taiwanaises. Nous avons proposé maintes fois que, pour mettre fin à l'état d'hostilité et réaliser progressivement la réunification pacifique, les deux parties devraient entamer des pourparlers. Je réitère cette proposition. Les deux côtés du détroit devront entamer des pourparlers pour "mettre fin à l'état d'hostilité sous le principe d'une seule Chine" et aboutir à un accord. Sur cette base, les deux parties devront contracter en commun une obligation pour sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine et élaborer un plan sur le développement des relations entre les deux rives du détroit. Concernant le titre de la négociation politique, le lieu et le mode, si les deux parties entament des pourparlers le plus tôt possible, elles pourront trouver une solution acceptable pour tous.

4. Nous nous efforcerons de réaliser la réunification pacifique. Les Chinois ne peuvent se battre entre eux. Le fait de ne pas promettre l'abandon du recours à la force n'est pas dirigé contre nos compatriotes taiwanais, mais contre le complot des forces étrangères visant à intervenir dans la réunification de la Chine et à créer l'"indépendance de Taiwan". Nous sommes totalement convaincus que les compatriotes de Taiwan, de Hongkong et de Macao et les Chinois d'outre-mer comprennent notre position de principe.

5. Pour répondre au développement de l'économie mondiale du XXIe siècle, nous développerons énergiquement les échanges et la coopération économiques entre les deux rives du détroit afin de favoriser la prospérité commune de l'économie des deux rives et d'œuvrer pour le bonheur de toute la nation chinoise. Nous souhaitons que la coopération économique entre les deux rives du détroit ne subisse l'influence ni ne pâtisse de divergences politiques. Nous continuerons pendant longtemps à encourager les hommes d'affaires taiwanais à investir, et et à mettre en œuvre la Loi de la République populaire de Chine concernant la protection des investissements des compatriotes de Taiwan. Quelles que soient les circonstances, nous devrons protéger sérieusement les droits et intérêts légitimes des compatriotes de Taiwan. Nous continuerons à renforcer les échanges et la compréhension mutuelle entre les compatriotes des deux rives du détroit. Instaurer des liaisons postales, commerciales, maritimes et aériennes directes est le besoin objectif du développement économique et des échanges entre les deux rives du détroit et concerne les intérêts des compatriotes des deux rives. Nous devrons adopter des mesures concrètes pour réaliser très rapidement ces liaisons. Pour promouvoir les négociations sur les affaires des deux rives du détroit, nous sommes d'accord, sur la base des avantages mutuels, pour discuter et signer une convention populaire pour protéger les droits et les intérêts des investisseurs de Taiwan.

6. La brillante culture vieille de 5 000 ans, créée communément par la nation chinoise, est toujours un trait d'union spirituel pour maintenir l'union de tous les Chinois; c'est aussi une importante base pour réaliser la réunification pacifique. Les compatriotes des deux rives devront continuer et développer la glorieuse tradition de la culture chinoise.

7. Les 21 millions de compatriotes de Taiwan, d'origine taiwanaise ou non, sont tous Chinois liés par le même sang. Nous respecterons leur mode de vie et leur voeu d'être maîtres de leur destin, et protègerons leurs droits et intérêts légitimes. Notre Parti et gouvernement ainsi que les départements ministériels concernés, y compris les organisations déléguées à l'étranger, devront renforcer les contacts avec les compatriotes de Taiwan, être attentifs à leurs opinions et à leurs revendications, tenir compte de leurs droits et intérêts et les aider à résoudre leurs problèmes. Nous espérons que l'ordre social de l'île de Taiwan restera stable, l'économie, développée, et la vie de la population, aisée. Nous espérons aussi que les différents partis et groupements de Taiwan stimuleront, dans une attitude raisonnable, clairvoyante et constructive, le développement des relations entre les deux rives. Les membres des différents partis et groupements de Taiwan, ainsi que les personnalités des divers milieux, seront les bienvenus pour procéder avec nous à un large échange de vues concernant les relations entre les deux rives et la réunification pacifique. Ils pourront aussi venir faire des visites et des voyages. Ceux qui apportent une contribution à la réunification de la Chine resteront toujours gravés dans l'histoire.

8. Les autorités taiwanaises sont les bienvenues à un titre convenable, et nous sommes prêts également à accepter les invitations de la partie taiwanaise, afin de discuter ensemble de questions politiques ou procéder tout d'abord à un large échange sur certains problèmes. Il est bon aussi de se rendre visite. Les affaires chinoises devront être réglées par nous-mêmes. Elles n'ont besoin de faire appel à aucune occasion internationale. Les deux rives du détroit sont très proches et se regardent. Les Chinois des deux rives doivent se fréquenter et se rendre visite.

L'énonciation de cette proposition en huit points traduit totalement la fermeté et la continuité du Parti communiste chinois et du gouvernement sur la solution du problème de Taiwan, ainsi que leur détermination et leur sincérité dans le développement des relations entre les deux rives du détroit et dans la réunification de la patrie. Elle a été accueillie favorablement par les Chinois tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays et a attiré l'attention de la communauté internationale. Le processus historique de la réunification de la Chine est irrésistible. Le développement continu des relations entre les deux rives du détroit est irréversible et correspond aux aspirations de tout le peuple. Maintenant que le gouvernement chinois a rétabli l'exercice de sa souveraineté sur Hongkong et Macao, le peuple chinois brûle de régler le plus tôt possible le problème de Taiwan afin de réaliser la réunification totale du pays. Il ne permettra pas que le problème de Taiwan traîne sine die. Il n'existe qu'une Chine dans le monde. Le principe d'une seule Chine constitue la base et la condition préalable pour résoudre le problème de Taiwan. Le changement des dirigeants de la région de Taiwan ne peut pas modifier le fait que Taiwan fait partie du territoire chinois. L'indépendance de Taiwan sous quelques formes que ce soit est inadmissible. Le gouvernement et le peuple chinois sont déterminés et capables de résoudre eux-mêmes le problème de Taiwan; et la réunification totale du pays sera sûrement réalisée.



La Région administrative spéciale de Hongkong Situé sur le littoral sud-est de la Chine et à l'est de l'embouchure du Zhujiang, Hongkong se trouve près de la ville de Shenzhen, de la province du Guangdong. D'une superficie totale de 1 092 km², Hongkong est constitué par l'île de Hongkong, la presqu'île de Kowloon et les Nouveaux Territoires. Hongkong fait partie du territoire chinois depuis l'antiquité. Il a été occupé par la Grande-Bretagne après la Guerre de l'Opium en 1840. Suite à la Déclaration conjointe signée le 19 décembre 1984 par le gouvernement de la République populaire de Chine et le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, les deux gouvernements ont organisé à Hongkong, le 1er juillet 1997, la cérémonie de passation du pouvoir, proclamant que la Chine recouvrait l'exercice de sa souveraineté sur Hongkong et réalisait ainsi le désir de tout le peuple chinois. En même temps, la Région administrative spéciale de Hongkong de la République populaire de Chine a été officiellement fondée. La Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Hongkong, adoptée en avril 1990 à la troisième session de la VIIe Assemblée populaire nationale, a commencé à entrer en vigueur. Cette loi fondamentale comprend des prescriptions précises sur l'autonomie, le régime politique, le régime économique, la culture et l'éducation de la Région administrative spéciale de Hongkong:

Une large autonomie Le gouvernement chinois pratique à l'égard de Hongkong les politiques fondamentales suivantes: "un Etat, deux systèmes", "les Hongkongais administrent Hongkong", et "une large autonomie". Par "un Etat, deux systèmes", on entend que, dans le pays unifié qui est la Chine, la partie continentale garde son système socialiste, alors que Hongkong conserve son système et son mode de vie capitalistes pour les 50 prochaines années. "Les Hongkongais administrent Hongkong" signifie que Hongkong traite ses propres affaires de façon autonome, et que le gouvernement central n'envoie personne au gouvernement de la Région administrative spéciale de Hongkong. "Une large autonomie" veut dire qu'à part les affaires diplomatiques et la défense gérées par le gouvernement central, la Région administrative spéciale de Hongkong peut décider de façon autonome de ses propres affaires, et qu'elle exerce pleinement le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire et le pouvoir de jugement définitif indépendants.

La large autonomie de la Région administrative spéciale de Hongkong se caractérise par les points suivants: 1. Inadmissibilité de l'ingérence. Le gouvernement central n'intervient pas dans les affaires locales de la Région administrative spéciale de Hongkong. 2. Ultime efficacité de ses décisions. Dans les limites imposées par la Loi fondamentale, le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hongkong a le pouvoir de décision définitive concernant ses propres affaires, et n'a pas à demander l'approbation du gouvernement central. 3. Choix des moyens d'exercice de ses fonctions. Dans les limites déterminées par la Loi fondamentale, le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hongkong peut exercer son pouvoir par les moyens de son choix.

Le régime politique Un régime politique démocratique est appliqué dans la Région administrative spéciale de Hongkong. Les principaux organes de la Région administrative spéciale sont: le chef de l'exécutif, le gouvernement, le Conseil législatif et la Cour de dernière instance. En outre, on a créé le Conseil exécutif pour aider le chef de l'exécutif à appliquer les politiques, la Commission contre la corruption et la Commission de vérification des comptes qui fonctionnent de façon indépendante et sont responsables devant le chef de l'exécutif. En tant qu'organe administratif, le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hongkong comprend le Service de l'administration, le Service des finances, le Service de la justice et divers bureaux, divisions et commissions. En vertu des procédures légales, le chef de l'exécutif a le droit de dissoudre le Conseil législatif, et ce dernier a le droit de mettre en accusation le chef de l'exécutif. Les autorités de l'exécutif sont responsables devant le pouvoir législatif. Le chef de l'exécutif, les autorités de l'exécutif et le pouvoir législatif se conditionnent réciproquement et agissent en coopération.

Le chef de l'exécutif de la Région administrative spéciale de Hongkong est à la fois le chef de la Région administrative spéciale et celui du gouvernement de la Région administrative spéciale. Par conséquent, il jouit de larges pouvoirs. Le chef de l'exécutif est élu ou désigné par le biais de consultations organisées localement et nommé par le gouvernement central. La durée de son mandat est de 5 ans. Il ne peut effectuer plus de deux mandats consécutifs. Tung Chee Hwa est le premier chef de l'exécutif de la Région administrative spéciale de Hongkong.

Le régime économique La Région administrative spéciale de Hongkong poursuit une politique de libre-échange. Le mécanisme de fonctionnement de ce genre de régime concerne principalement les domaines suivants: finances, affaires monétaires, commerce, industrie, baux des terrains, transports maritimes, aviation civile, etc. Par exemple, la Région administrative spéciale de Hongkong protège, selon la loi, le droit de propriété sur les biens privés. Elle a des finances indépendantes, conserve ses revenus financiers exclusivement pour ses propres affaires, et ne les verse pas au gouvernement central. Le gouvernement central ne lève pas d'impôts dans la Région administrative spéciale. La Région administrative spéciale de Hongkong pratique un système indépendant d'imposition et une politique de faible imposition. Elle maintient ses propres lois concernant les types d'impôts, le taux d'imposition, les réductions et les exemptions d'impôts ainsi que toutes autres affaires concernant l'imposition. Elle conserve son statut de centre financier international, décide elle-même de ses politiques monétaire et financière et maintient le libre fonctionnement des entreprises financières et des marchés financiers. Aucune politique de contrôle des changes n'est mise en application dans la Région administrative spéciale de Hongkong. Le dollar de Hongkong est librement convertible. Les marchés de devises, de l'or, des valeurs et des opérations à terme sont maintenus. La Région administrative spéciale de Hongkong maintient la libre circulation des capitaux à l'intérieur de son territoire ainsi que leur liberté d'entrer et de sortir. Elle conserve le statut de port franc et applique une politique de libre-échange. Elle maintient la libre circulation des marchandises, des biens incorporels et des capitaux. Elle conserve le statut de centre international de transports maritimes et définit elle-même ses fonctions et responsabilités spécifiques en matière de transports maritimes. Elle conserve le statut de centre international et régional de liaisons aériennes, et gère elle-même les affaires quotidiennes et techniques de l'aviation civile.

En tant que zone douanière séparée, la Région administrative spéciale de Hongkong peut, sous le nom de "Hongkong, Chine", participer à l'Organisation mondiale du Commerce, et devenir membre d'organisations internationales et d'accords commerciaux internationaux.

La culture et l'éducation La Région administrative spéciale de Hongkong décide elle-même de ses politiques en matière d'éducation et de culture et celles concernant les sciences et les techniques. Les établissements d'enseignement de tous types peuvent conserver leur autonomie et jouir de la liberté d'enseignement. Ils peuvent continuer à recruter du personnel à l'extérieur de Hongkong et choisir librement leur matériel pédagogique. Les étudiants sont libres de choisir les établissements qu'ils souhaitent fréquenter comme d'aller poursuivre leurs études en dehors de la Région administrative spéciale de Hongkong. Le gouvernement de la Région administrative spéciale ne restreint pas la liberté de croyance religieuse et n'intervient pas dans les affaires intérieures des organisations religieuses. Les organisations religieuses et les fidèles, à Hongkong, peuvent entretenir et développer des relations avec des organisations religieuses et des fidèles hors de Hongkong. Les organisations religieuses peuvent, comme elles le faisaient auparavant, continuer à gérer des séminaires et autres écoles, des hôpitaux et des institutions d'assistance sociale. Les organisations non gouvernementales œuvrant dans des domaines comme l'éducation, les sciences, les techniques, la culture, l'art, les sports, la médecine et la santé peuvent entretenir et développer des relations avec leurs homologues étrangers et avec les organisations internationales concernées. Elles peuvent, si nécessaire, utiliser le nom de "Hongkong, Chine" pour ces activités.

A côté du chinois, l'anglais peut également être utilisé comme langue officielle par l'autorité exécutive et les organes législatif et judiciaire de la Région administrative spéciale de Hongkong.


La Région administrative spéciale de Macao Situé sur la rive ouest de l'embouchure du Zhujiang dans la province du Guangdong, Macao est à 40 milles marins de Hongkong. D'une superficie totale de 24 km², il est constitué par la presqu'île de Macao, l'île de Taipa et l'île de Coloane. Macao fait partie du territoire chinois depuis l'antiquité. Au IIIe siècle av. J.-C., l'empereur Shihuangdi des Qin unifia la Chine et Macao fut intégré au district de Panyu de la préfecture de Nanhai. Plus tard, Macao fit partie du district de Xiangshan (actuelle ville de Zhongshan). En 1553, ayant corrompu des fonctionnaires locaux du Guangdong, les Portugais furent autorisés à ancrer leurs bateaux dans le port de Macao pour faire du commerce. En 1557, ils commencèrent à peupler Macao. Après la Guerre de l'Opium en 1840, profitant de la défaite du gouvernement des Qing, les Portugais occupèrent successivement l'île de Taipa et l'île de Coloane. En 1887, ils forcèrent les Qing à signer le Projet de traité sur les entretiens sino-portugais et le Traité sino-portugais de Pékin, qui stipulaient que Macao serait placé de manière permanente sous l'administration portugaise et serait géré comme les autres territoires portugais. Depuis lors, le Portugal occupe Macao.

Le peuple chinois n'a jamais reconnu ces traités inégaux. Le gouvernement de la République populaire de Chine a déclaré à maintes reprises que Macao faisait partie du territoire chinois depuis toujours. Le problème de Macao est un problème historique, hérité du passé. Le gouvernement chinois a toujours préconisé qu'il devrait être réglé par voie de négociations quand l'occasion s'en présenterait. Lors de l'établissement de relations diplomatiques entre la Chine et le Portugal en 1979, le gouvernement portugais a reconnu que Macao faisait partie du territoire chinois, et les deux parties ont convenu d'entamer des négociations gouvernementales, le moment venu, pour résoudre le problème de Macao. Après quatre séries de pourparlers, de juin 1986 à mars 1987, les délégations des gouvernements chinois et portugais ont signé le 13 avril 1987 à Beijing, la Déclaration conjointe des gouvernements de la République populaire de Chine et de la République du Portugal sur le problème de Macao, qui stipulait que le gouvernement de la République populaire de Chine rétablirait l'exercice de sa souveraineté sur Macao à partir du 20 décembre 1999.

Le 20 décembre 1999, les gouvernements chinois et portugais ont organisé, comme prévu, la cérémonie de passation du pouvoir de Macao, à laquelle fut proclamée solennellement la fondation de la Région administrative spéciale de Macao et la Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Macao, adoptée à la première session de la VIIIe Assemblée populaire nationale en mars 1993, fut entrée en vigueur.

Après la fondation de la Région administrative spéciale de Macao, le gouvernement chinois pratique à l'égard de Macao les politiques fondamentales suivantes: "un Etat, deux systèmes", "les habitants de Macao administrent Macao", et "une large autonomie". L'autonomie, le régime politique, le régime économique, la culture et l'éducation dont disposera la Région administrative spéciale de Macao seront similaires à ceux de la Région administrative spéciale de Hongkong. Edmund Ho Hau-wah est le premier chef de l'exécutif de la Région administrative spéciale de Macao.


Les principales villes La Chine compte aujourd'hui 668 villes, parmi lesquelles 13 possèdent une population supérieure à deux millions d'habitants, 24 entre un et deux millions d'habitants, 48 entre 500 000 et un million d'habitants, 205 entre 200 000 et 500 000 habitants, et 378 inférieure à 200 000 habitants.

Beijing Cette municipalité, qui relève directement de l'autorité centrale, possède une population urbaine de 7,34 millions d'habitants. Elle est la capitale de la République populaire de Chine, son centre politique, culturel, scientifique et pédagogique et un carrefour de communications. Située au nord de la Plaine de la Chine du Nord et entourée par des montagnes à l'ouest, au nord et à l'est, elle bénéficie d'un climat continental tempéré avec quatre saisons bien distinctes, un printemps court, un été pluvieux et humide, un hiver long et froid et un automne agréable.

A l'époque des Zhou de l'Ouest, une ville, appelée alors Ji, y fut fondée. A l'époque des Royaumes combattants, celle-ci devint la capitale du royaume de Yan. Ensuite, pendant plus d'un millier d'années, elle fut un bourg militaire et un centre commercial importants de la Chine du Nord. De 1115 à 1911, les dynasties des Kin, des Yuan, des Ming et des Qing y fondèrent leur capitale, ce qui permit à la culture traditionnelle chinoise de s'épanouir et de léguer de nombreux monuments historiques, célèbres dans le monde entier: la porte Tian'anmen, symbole de Beijing et aussi de la Chine; la place Tian'anmen, la plus grande place du monde; le Palais impérial (Cité interdite), le groupe d'édifices anciens le plus grand et le mieux conservé du monde; la Grande Muraille de Badaling, considérée comme l'une des sept merveilles du monde; le Temple du Ciel, magnifique lieu de culte pour rendre hommage au Ciel; le Palais d'Eté, le plus grand jardin impérial du monde; les Treize Tombeaux des Ming, le plus grand groupe de tombeaux impériaux du monde; la Résidence du prince Gong avec sa très belle cour carrée... Le Palais impérial, la Grande Muraille, et le site de l'Homme de Pékin à Zhoukoudian sont enregistrés à l'inventaire du patrimoine culturel mondial par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.

L'actuelle ville de Beijing a hérité de la disposition de l'époque des Ming. Au centre, se trouve un groupe rectangulaire de palais, la Cité interdite, entourée de murs d'enceinte de 10 m de haut et de douves. Des tours se dressent aux quatre coins du palais. A l'extérieur de la Cité interdite, s'étendait la ville impériale d'un pourtour de 9 km, avec des portes symétriques. A l'extérieur de la ville impériale, c'était la ville intérieure d'un pourtour de 20 km. Au sud de la ville intérieure carrée, s'étendait la ville extérieure en forme de rectangle. La ville de Beijing était donc en forme de T inversé. Autour de la Cité interdite, se trouvent des rues bien régulières, bordées de boutiques ou d'habitations, traversées de rivières sinueuses, longeant de beaux jardins, et des temples anciens, ce qui rompt la régularité et la symétrie, et donne à Beijing sa grandeur et son style oriental.

Le charme de Beijing réside surtout dans son nouvel aspect. Depuis que Beijing est devenu la capitale de la République populaire de Chine en 1949, la ville a connu des changements considérables. La place Tian'anmen, bordée de murs rouges à l'est et à l'ouest, était réservée à la Cour et interdite au peuple. Dans les années 50, les murs rouges furent démolis et la place qui s'étendait sur 11 hectares fut élargie à 40 hectares. Aujourd'hui, elle est l'endroit où les Pékinois se détendent, s'assemblent, s'amusent et se reposent. Sur la place et à son entour, on trouve le Monument aux héros du peuple, le Mémorial du président Mao Zedong, le Palais de l'Assemblée populaire, le Musée d'Histoire de Chine, et le Musée d'Histoire révolutionnaire de Chine. Le boulevard Chang'an, qui s'étend au nord de la place Tian'anmen, est devenu l'axe est-ouest de Beijing, perpendiculaire à l'axe nord-sud de l'ancienne ville; il est bordé de bâtiments modernes. A partir des années 80, l'urbanisme s'est développé à un rythme incroyable. Plus de 200 hôtels à plusieurs étoiles et des dizaines de grands magasins sont sortis de terre dans tous les coins de la ville. La construction successive de la Bibliothèque nationale, du Centre de la Télévision centrale, du Centre du commerce international, du Centre d'expositions internationales, de l'Opéra de Chine, de la Gare de l'Ouest de Beijing, et d'autres nouveaux bâtiments modernes, la mise en service des périphériques, de l'autoroute de l'aéroport, de l'autoroute de Badaling, et de quelque 200 échangeurs, et l'apparition de la cité sportive du village des Jeux asiatiques ont transformés l'ancienne capitale. Aujourd'hui, si vous montez sur le sommet de la Colline de Jingshan, vous verrez la vieille ville de Beijing entourée de nombreux gratte-ciel, les groupes d'édifices anciens voisinant avec les constructions modernes.

Shanghai Cette municipalité, qui relève directement de l'autorité centrale, est la plus grande ville de Chine avec une population urbaine de 9,54 millions d'habitants. Située au centre du littoral chinois et à l'embouchure du Changjiang, elle bénéficie d'une excellente position géographique. En tant que base industrielle et port maritime, Shanghai joue un rôle très important dans l'économie nationale. L'industrie y comprend la métallurgie, la fabrication mécanique, la fabrication navale, l'industrie chimique, l'électronique, les appareillages, l'industrie légère et textile, etc. Le commerce, la finance, et le transport maritime au long cours y sont développés. Aujourd'hui, le nouveau quartier de Pudong, séparé de la vieille ville par le Huangpujiang, est en construction, et change d'aspect de jour en jour. L'exploitation et l'ouverture de ce nouveau quartier a pour but de former, dans quelques dizaines d'années, une zone moderne, multi-fonctions, orientée vers l'extérieur et de niveau mondial, pour faire de Shanghai un centre international économique, financier et commercial et une métropole internationale moderne.

Tianjin Cette municipalité, qui relève directement de l'autorité centrale, est une ville industrielle et commerciale importante de la Chine du Nord et possède une population urbaine de 5,21 millions d'habitants. Située à 120 km de Beijing, c'est un port important pour le transport maritime et le commerce extérieur. La sidérurgie, la fabrication mécanique, l'industrie chimique, la production d'électricité, de matériaux de construction, la fabrication du papier, l'alimentation et l'industrie textile sont les secteurs traditionnels des activités de Tianjin. Aujourd'hui, la fabrication navale, l'automobile, l'exploration et la transformation pétrolières, la fabrication de tracteurs, d'engrais chimiques, d'insecticides, de montres, de téléviseurs et d'appareils photo se développent rapidement.

Chongqing Cette municipalité, qui relève directement de l'autorité centrale, est le plus grand centre industriel et commercial de la Chine du Sud-Ouest et un nœud de transport fluvial et routier sur le cours supérieur du Changjiang. Elle possède une population urbaine de 6,14 millions d'habitants. Située au confluent du Changjiang et du Jialingjiang et baignée par les eaux sur trois côtés, elle est surnommée ville de montagne. Chongqing est une ville industrielle comprenant tous les secteurs d'activités. La sidérurgie, l'industrie chimique, la production d'électricité, l'industrie automobile, la mécanique, la fabrication navale, les matériaux de construction, le textile, l'alimentation et la pharmacie y sont développés. Cette municipalité relevant directement de l'autorité centrale, créée en mars 1997, rencontre de nouvelles chances de développement: elle joue un rôle important dans la Grande Exploitation de l'Ouest, et dans l'exploitation et l'ouverture des régions riveraines du Changjiang; l'ouvrage hydraulique des Trois Gorges sur le Changjiang et le déplacement de la population au bord du réservoir des Trois Gorges offrent un marché considérable.

Guangzhou Chef-lieu de la province du Guangdong, cette plus grande ville est une porte importante de la Chine du Sud. Elle est traversée par le Zhujiang et possède une population urbaine de 4,17 millions d'habitants. Dès 200 av. J.-C., Guangzhou devint le centre du commerce extérieur de la Chine. C'est là que les Chinois commencèrent à faire du commerce avec l'extérieur. Le port de Huangpu peut recevoir des navires au long cours et possède des lignes de navigation en direction de tous les continents. Depuis 1957, deux foires d'articles destinés à l'exportation, une au printemps et l'autre en automne, y ont lieu. Avec de nombreux hôtels modernes, Guangzhou est également une des principales villes d'accueil des touristes étrangers.

Xi'an Chef-lieu de la province du Shaanxi, c'est la plus grande ville de la Chine du Nord-Ouest. Elle possède une population urbaine de 2,72 millions d'habitants. Appelée autrefois Chang'an, elle fait partie des anciennes capitales de la Chine. Elle servait de point de départ pour la célèbre Route de la Soie. A partir du XIe siècle av. J.-C., une dizaine de dynasties y ont fondé successivement leur capitale. Les monuments historiques y sont nombreux. Le site de la société matriarcale de Banpo, qui vivait là il y a plus de 6 000 ans, les guerriers et chevaux en terre cuite du tombeau de l'empereur Shihuangdi des Qin qui datent de 2 200 ans, la Grande et la Petite Pagodes de l'Oie sauvage des Tang, et la forêt de stèles des Song sont célèbres tant en Chine qu'à l'étranger. Xi'an est aujourd'hui une ville touristique et une des nouvelles bases industrielles de la Chine. Elle est spécialisée dans la fabrication mécanique, et son industrie textile est également développée.

Wuhan Chef-lieu de la province du Hubei, cette ville est constituée par Wuchang, Hankou et Hanyang, et possède une population urbaine de 4,28 millions d'habitants. C'est la plus grande ville de la Chine centrale et un nœud de transport fluvial et routier sur le cours moyen du Changjiang. La sidérurgie, la fabrication mécanique, la production navale, le textile, l'industrie chimique et l'alimentation y sont très développés.

Shenyang Chef-lieu de la province du Liaoning, c'est une des plus grandes villes de la Chine du Nord-Est. Elle possède une population urbaine de 4,24 millions d'habitants. Elle est spécialisée dans l'industrie lourde et surtout dans la production d'équipements électro-mécaniques et de machines lourdes.