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Des diplomates explorent les codes culturels de la Chine à la Cité interdite

French.china.org.cn | Mis à jour le 23. 06. 2021 | Mots clés : Cité interdite

Combien de bâtiments ont été préservés de manière intacte par rapport à la Cité interdite de la dynastie Ming ? Quelles expériences peut partager le Musée du Palais en matière de conservation du patrimoine et de développement urbain ? Verra-t-on plus de collections étrangères exposées à la Cité interdite dans les années à venir ? Le 21 juin, dans le jardin du Palais Jianfu à la Cité interdite, des diplomates étrangers en Chine ont posé avec enthousiasme de nombreuses questions au directeur du Musée du Palais, Wang Xudong, qui a présenté les lieux avec éloquence.

Cette visite organisée par le bureau d’information du Conseil des affaires d’État avait pour but de permettre aux diplomates d’explorer les codes culturels de la Chine dans ce majestueux complexe de plus de 600 ans d’histoire.

Wang Xudong, directeur du Musée du Palais, présente les caractéristiques architecturales de la Cité interdite aux diplomates étrangers en Chine. Photo : Pan Jie pour Xinhua

« En montant au pavillon Yanchun et en admirant d’en haut le complexe architectural de la Cité interdite, j’ai eu l’impression de pouvoir voyager dans le temps », a déclaré en chinois courant Anna Kukina, directrice du département culturel de l’ambassade de Russie en Chine. Elle a ajouté que l’atmosphère remplie d’histoire des lieux lui a fait ressentir une fois de plus la grandeur de la culture chinoise.

Un expert de la Cité interdite présente aux diplomates des images prises avant et après les efforts de restauration de trésors culturels. Photo : Pan Jie pour Xinhua

Dans la salle de restauration des reliques culturelles du département des sciences et techniques de conservation de la Cité interdite, des horloges, peintures et calligraphies, des bronzes, des lingots et des pièces d’or, peu à peu érodés par le passage des années, retrouvent leur éclat entre les mains des experts de conservation du patrimoine.

« Je pensais que les experts seraient d’un âge avancé, je ne m’attendais pas à voir des visages jeunes en entrant dans la salle de restauration », s’est étonnée Anna Kukina. Elle a trouvé remarquable que le musée ait réussi à attirer les nouvelles générations dans la conservation du patrimoine.

Les diplomates observent des horloges anciennes après leur restauration. Photo : Pan Jie pour Xinhua.

Nasser Al Rashidi, deuxième secrétaire à l’ambassade d’Oman à Beijing, a été particulièrement impressionné par le dévouement et le travail méticuleux des experts en restauration. « Ces experts travaillent plus d’un an à la restauration d’un seul tableau, c’est un travail particulièrement difficile ! », s’est-il exclamé. Il a déclaré qu’Oman pourrait apprendre de la protection de la culture traditionnelle et des reliques en Chine.

Le Dr Szonja Buslig, conseillère à l’ambassade de Hongrie, est archéologue. Dans la salle de restauration des bronzes, elle a interrogé le personnel avec intérêt sur les détails de la restauration. « Les méthodes et les normes chinoises de restauration ne sont pas tout à fait les mêmes que les nôtres, c’était très inspirant », a-t-elle expliqué.

Bien qu’ayant visité la Cité interdite à de nombreuses reprises, elle fait de nouvelles découvertes et acquiert de nouvelles connaissances à chaque visite, c’est un lieu où elle fait l’expérience des millénaires et de la richesse de la civilisation chinoise. « J’espère que davantage de reliques culturelles chinoises seront exposées en Hongrie et que nos échanges culturels bilatéraux se multiplieront », a-t-elle déclaré.

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Source:french.china.org.cn