Mo Yan, le prix Nobel chinois en littérature, a commencé le 13 mai son nouveau travail comme président du Centre international d'écriture, nouvellement établi à l'Université normale de Beijing (BNU).

« J'espère que le Centre deviendra un endroit où les auteurs établis du monde se sentiront libres d'écrire, de faire de la recherche ou de communiquer avec leurs collègues auteurs, avec les critiques et avec les étudiants », a indiqué Mo Yan.

« Ou encore, c'est tout à fait correct qu'ils ne fassent rien, simplement marcher sur le campus », a-t-il ajouté.

« Je crois que leur seule présence réduit les distances entre eux et les étudiants, et elle ajoute à l'excellente atmosphère scolaire sur le campus. »

Devant les anciens élèves, le lauréat du prix Nobel était à l'aise et plus bavard qu'il l'avait été sous les projecteurs des médias.

Mo Yan a obtenu sa maîtrise à l'université en 1991. Des auteurs chinois établis, dont Su Tong, Yu Hua et Yan Geling, ont étudié à l'université avec Mo.

BNU compte parmi les premières universités chinoises à avoir un centre international d'écriture. Et bon nombre d'auteurs chinois ont été invités dans des centres du même type dans des universités étrangères, notamment à l'Iowa University.

« Maintenant, nous allons faire la même chose pour les auteurs étrangers », a déclaré Mo, ajoutant « que cela présente le progrès de la Chine, non seulement dans le sens de ses réalisations économiques, mais également l'évolution de la mentalité de ses habitants et leur compréhension de la littérature ».

Le Centre de la BNU planifie d'être le carrefour des échanges des auteurs internationaux au pays, tout en étant le point d'attache de sinologues et de traducteurs étrangers de la littérature chinoise, ainsi que le berceau d'une plus jeune génération d'auteurs, a déclaré son président, Zhang Qinghua.