Lundi 27 mars, les experts étrangers en poste à Beijing ont eu l'occasion d'assister à un cours sur les théories et les techniques de base du taiji quan (ou tai-chi-chuan), le célèbre art martial chinois. Grâce aux explications de M. Wang Xiaojun, professeur et arbitre national de wushu, mais aussi docteur et directeur de thèse à l'Université du sport de Beijing, ces élèves d'un jour ont pu apprendre des notions de base sur le fonctionnement et les bienfaits de cet art, avant de répéter quelques gestes utiles à reproduire au quotidien pour une meilleure hygiène de vie.
Le taiji quan est en effet bien plus qu'un art martial, c'est un véritable art de vie dont les liens avec la médecine traditionnelle chinoise sont nombreux. Notons que le taiji est pratiqué par quelques 150 millions de personnes dans plus de 150 pays et régions du monde et qu'il est surnommé « boxe intérieure », dès lors qu'il nous apprend à entretenir et à rester maître de notre corps.
Le taiji est l'histoire d'un équilibre. Pour ceux qui pratiquent ce sport, quelques soient les gestes effectués, il s'agit de conserver un équilibre interne et une relation harmonieuse avec l'environnement, la nature, la société et soi-même. Les mouvements doivent toujours être gracieux, équilibrés et réfléchis. Il ne faut donc pas se précipiter et veiller à rester souple.
Ce sport pratiqué par de nombreuses personnes âgées dans les parcs de Chine peut sembler à première vue dénuée de toute stratégie et relativement simple, voire même amusant. Pourtant, c'est une combinaison complexe de gestes coordonnés, dont chaque position et degré d'amplitude est calculé avant d'être adopté. Ces techniques permettent de maintenir une bonne santé physique et mentale. De fait, les exercices du taiji quan mêlent les gestes à la pensée, de telle sorte que le pratiquant reste maître de ses mouvements. C'est une aptitude non négligeable pour les personnes âgées, qui peuvent ainsi éviter les pertes d'équilibre et autres gestes maladroits dus au vieillissement.
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