Des étudiants en licence ou master
de français représentant 14 établissements universitaires du pays
ont pris part samedi à un concours national d'interprétariat en
français à Beijing.
Ce concours, le quatrième du genre,
a été organisé par l'Université des études internationales de
Beijing, sous le parrainage de l'Association des traducteurs de
Chine.
Devant un jury composé
d'interprètes-traducteurs chevronnés et d'experts en communication,
les participants ont passé des épreuves de traduction
français-chinois et chinois-français . Après une journée de
compétition acharnée, Ao Long, étudiant de l'Université de Nanjing,
a remporté le premier prix. Fan Yuqi, étudiante de l'Université de
communication de Chine, et Han Bo, étudiante de l'Université des
langues de Beijing, se sont partagées les deux deuxièmes prix.
Les deux sujets de la compétition
préliminaire portaient respectivement sur une interview accordée
par le directeur général de l'Ecole polytechnique de France Xavier
Michel et un article sur la production céréalière en Chine. Puis,
les deux sujets de l'épreuve pour départager les finalistes se
rapportaient à une allocution prononcée par l'ambassadrice de
France en Chine Sylvie-Agnès Bermann lors d'une réception à
l'occasion de la Fête nationale française et à un commentaire d'un
rédacteur en chef d'une revue chinoise sur la consommation des
produits de luxe. Après avoir écouté une fois seulement les textes
enregistrés, les participants devaient les traduire
immédiatement.
Après le concours, Mme Li Yanming,
directrice du Département de français et d'italien de l'Université
des études internationales de Beijing, a déclaré que ce concours a
non seulement permis d'évaluer la qualité de l'enseignement du
français dans les universités chinoises, mais constituait également
une plate-forme pour renforcer davantage les échanges entre les
universités et leurs étudiants.
Selon elle, les universités
chinoises peuvent, à travers ce concours, examiner et perfectionner
leur méthode d'enseignement afin de former des jeunes diplômés qui
correspondent mieux au besoin du marché.
Les organisateurs de l'événement
ont beaucoup travaillé pour assurer le succès du concours, et grâce
à leurs efforts, son influence ne cesse de s'accroître. L'année
dernière, un jeune français qui faisait ses études dans une
université chinoise a même participé à ce concours.
Ces dernières années, la langue de
Molière a attiré de plus en plus de jeunes en Chine, et par
conséquent de nombreuses universités chinoises ont ouvert des
sections de français. F
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