Interview de M. José Freches
La COFRES est-elle également touchée par l'actuelle crise financière internationale et plus précisément, le nombre de collaborateurs sera-t-il revu à la baisse ?
La COFRES n'est pas touchée par la crise financière, et le nombre de collaborateurs ne sera pas diminué. Dans la mesure où notre équipe est déjà restreinte, il n'y aura pas de réduction de moyens ni d'effectif.
Selon ce que l'on rapporte, l'investissement pour la construction du pavillon France atteint 50 000 000 euros, dont la moitié sera investie par les sociétés et les entreprises participantes. En raison de la crise, les participants tiendront-ils leurs engagements ?
L'investissement total pour l'exposition reste de 50 millions d'euros. Cependant, le gouvernement va investir plus de la moitié dans la mesure où les entreprises touchées par la crise financière devraient moins investir.
« On pense même que l'exposition universelle de Shanghai peut aider l'économie mondiale à sortir de la crise. Il peut s'agir d'un évènement favorisant la sortie de la crise. Il faut que ça réussisse ».
Le pavillon France est-il construit par des Chinois ? Quel sera son avenir après l'exposition de Shanghai ? Sera-t-il démoli ou conservé ? Si oui, quelle sera sa fonction après l'expo ? Restera-t-il ouvert au public ?
Effectivement, il est construit par une grande entreprise de Shanghai CCET. Quant à son avenir après l'expo de Shanghai, le gouvernement français a demandé au gouvernement chinois l'autorisation de ne pas le démolir. La France souhaiterait le conserver car il s'agira d'un bâtiment qui aura nécessité un important investissement, qui sera très beau d'un point de vue architectural et qui pourrait très bien être utile à la municipalité de Shanghai. En un mot, concernant l'avenir de ce bâtiment, la France ne peut pour le moment pas se prononcer et ne peut prendre de décision seule, il faut qu'elle en « discute avec le gouvernement chinois. »
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