Les Yao, dont 70 % peuplent le
Guangxi, se décomposent de plusieurs sous-groupes qui se répandent
dans un large espace.
Danse au
tambour
C'était originellement une danse pour sacrifier au roi Pan.
Aujourd'hui, les Yao la pratiquent à chaque saison de récolte.
Les tambours des Yao ont un sexe eux
aussi. Le tambour femelle est gros et lourd alors que le tambour
mâle est mince et léger. La danse est exercée par cinq personnes
dont une porte le tambour femelle et les autres portent les
tambours mâles de différents tons. Dirigé par le tambour femelle,
les danseurs bien rangés avancent vers l'autel, font quelques tours
autour de lui en battant les tambours. Puis, les quatre joueurs aux
tambours mâles entourent celui au tambour femelle et commencent à
exercer des jeux de danse très énergiques. Le joueur au tambour
femelle est toujours au cœur du cercle. Il ne danse pas vu la
lourdeur de son instrument, mais se charge de cadencer les autres.
On bat le tambour mâle par les doigts et les paumes des deux mains
pour faire le ton aigu, et frappe le tambour femelle par la paume
gauche et une tranche de bambou tenue dans la main droite afin de
produire le ton bas.