La Chine a rejeté jeudi la proposition de la Turquie d'organiser un débat au sein du Conseil de sécurité des Nations unies au sujet des émeutes dans le Xinjiang, en arguant qu'il s'agit là d'un problème intérieur du pays.
"Le gouvernement chinois a pris des mesures décisives en vertu de la loi. Il s'agit d'une pure affaire intérieure de la Chine et cela ne demande pas une discussion au sein du Conseil de sécurité de l'Onu", a déclaré jeudi Qin Gang, lors d'une conférence de presse.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mercredi que la Turquie allait demander à l'Onu de discuter des moyens de mettre fin aux violences dans la région autonome du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.
Les émeutes de dimanche à Urumqi, capitale régionale, ont fait au moins 156 morts et un millier de blessés.
Le porte-parole a souligné que les incidents du 5 juillet dans le Xinjiang étaient organisés et prémédités, qui visaient à saboter l'unité nationale en Chine et la solidarité entre les ethnies.
Il a appelé la communauté internationale à se rendre clairement compte de ce qui s'était passé, à comprendre et à soutenir les efforts du gouvernement chinois pour sauvegarder l'unification nationale, l'intégrité territoriale, la solidarité ethnique et la stabilité sociale. |