Une Malgache profite de l'ambiance de la fête du Printemps dans la région natale de son mari

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Chine,fête du Printemps,Afrique
French.china.org.cn | Mis à jour le 20-01-2023

Ruelles anciennes, feux de camp, spécialités locales, chants et danses folkloriques... Pour Fetra Harisoa, jeune femme originaire de Madagascar, passer la fête du Printemps dans la région natale de son mari, le district de Lichuan de la province chinoise du Jiangxi (est), lui donne toujours une forte impression.

"A l'approche de l'année du lapin, nous venons dans la vieille rue de Lichuan pour apprécier les différents types de décorations en forme de lapin, déguster des mets locaux et regarder des spectacles folkloriques, tels que la danse du dragon", indique Harisoa. Cette vieille rue, célèbre pour ses plus de 100 bâtiments anciens bien préservés datant des dynasties Ming et Qing, devrait accueillir en moyenne 180.000 visiteurs par jour pendant les vacances à venir.

Cette Malgache a rencontré son mari en 2016 alors que ce dernier voyageait à Madagascar. Ils sont rapidement tombés amoureux et se sont mariés. Aujourd'hui, ils ont un fils de cinq ans, et la famille s'est installée à Xiamen, dans la province orientale du Fujian.

Selon Harisoa, ses années en Chine lui ont donné un aperçu du développement du pays. "Le système éducatif chinois est bien développé. L'école maternelle de mon fils est située à près de 100 mètres de chez moi, et le gouvernement subventionne ses repas", déclare-t-elle, ajoutant que le caractère pratique des réseaux ferroviaires leur permet de rentrer à Xunkou, bourg de Lichuan, en seulement quatre heures pour retrouver la famille pendant la fête du Printemps.

"J'adore le Nouvel An chinois, c'est une très grande célébration", indique Harisoa. Elle est toujours ravie de se rendre au bazar rural durant la fête du Printemps. Chaque fois, son mari et elle se lèvent tôt le matin pour faire des achats spéciaux pour le Nouvel An, tels que des distiques, des graines de melon et des cacahuètes.

"On peut goûter de nombreuses spécialités chinoises à cette occasion, comme le jiaozi (raviolis chinois), des nouilles de riz et des bonbons spéciaux. Cela augmente le plaisir de fêter", indique Harisoa, ajoutant que tout comme en Chine, le riz est un aliment de base à Madagascar. "Je peux donc bien m'adapter à la nourriture chinoise et en profiter."

D'après Zeng Xuehua, responsable du bourg de Xunkou, Harisoa n'est pas la seule étrangère là-bas. Ces dernières années, l'amélioration du niveau de vie des habitants locaux leur permet d'avoir plus d'occasions de voyager dans d'autres provinces, voire même d'autres pays, et de promouvoir les échanges. Le bourg attire ainsi de plus en plus de personnes.

En raison de l'épidémie, le fils d'Harisoa n'a pas encore rencontré ses grands-parents maternels. Cette année, Harisoa et son mari envisagent d'aller avec lui à Madagascar pour rendre visite à la famille. "Et nous espérons également faire venir mes proches en Chine pour leur faire découvrir ma vie merveilleuse dans le pays", déclare Harisoa.

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Source: Agence de presse Xinhua
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