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Hong Kong soutient les contre-mesures du gouvernement central contre la visite de Nancy Pelosi à Taïwan

French.china.org.cn | Mis à jour le 07. 08. 2022 | Mots clés : Taïwan,Hong Kong,Nancy Pelosi

Le gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK, sud de la Chine) a déclaré le 5 août qu’il soutenait et coordonnait pleinement toutes les mesures nécessaires prises par le gouvernement central en réponse à la visite particulièrement provocatrice de la présidente de la Chambre des États-Unis, Nancy Pelosi, sur l’île chinoise de Taiwan, et notamment les sanctions contre elle et sa famille immédiate, qui selon les experts, pourraient leur causer des « pertes économiques substantielles ».

Le gouvernement de la RASHK sauvegardera résolument la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, surveillera de près l’évolution de la situation et maintiendra le contact avec les départements concernés du gouvernement central, a-t-il ajouté.

Le 5 août, la Chine a annoncé vendredi qu’elle sanctionnerait Nancy Pelosi et les membres de sa famille immédiate après qu’elle à persisté à se rendre à Taïwan au mépris des sérieuses préoccupations et de la ferme opposition de la Chine, faisant d’elle la plus haute politicienne américaine sanctionnée par la Chine. Beijing a également annoncé huit contre-mesures à l’encontre de Washington, notamment l’annulation des pourparlers de coordination de la politique de défense sino-américaine et la suspension de la coopération sur le changement climatique.

Selon les experts, ces sanctions pourraient entraîner des pertes financières substantielles pour Nancy Pelosi et sa famille si leurs liens économiques directs et indirects avec la Chine étaient coupés. « Les sanctions seront une punition sévère pour eux étant donné que les politiciens américains font généralement des profits économiques un objectif majeur de leur carrière politique, qu’ils soient au pouvoir ou non », a déclaré le 6 août au Global Times Wu Xinbo, doyen de l’Institut d’études internationales de l’Université de Fudan.

Selon M. Wu, les entreprises américaines ont généralement tendance à embaucher des politiciens à la retraite à des postes aussi élevés que ceux de Nancy Pelosi, par exemple en tant que membres du conseil d’administration ou consultants. Mais après les sanctions de la Chine, les grandes entreprises qui ont des affaires en Chine ou qui cherchent à faire des affaires avec la Chine à l’avenir devront renoncer à avoir des liens avec Nancy Pelosi et sa famille, ce qui est également susceptible de causer de grandes pertes économiques potentielles pour eux, ajoutant que ce genre de sanctions est une réponse nécessaire et justifiée de la Chine qui a mis en évidence les conséquences de la visite de Nancy Pelosi à Taïwan, qui a gravement franchi la ligne rouge de la Chine sur la question de Taïwan.

Parallèlement, l’Armée populaire de libération (APL) chinoise a mené des exercices militaires à grande échelle autour de l’île de Taïwan à partir du 4 août après la visite de Nancy Pelosi sur l’île le 2 août soir.

Les experts ont également noté que les sanctions de la Chine contre Nancy Pelosi et une série de contre-mesures visent également à dissuader les pays et les politiciens d’autres pays qui envisagent une visite sur l’île de Taïwan, un acte qui piétine les intérêts fondamentaux de la Chine, estimant que l’impact des sanctions chinoises sur les politiciens étrangers continuera d’augmenter à mesure que l’échelle et l’ouverture de l’économie chinoise continueront de s’étendre.

En particulier, à l’approche des élections américaines de mi-mandat, qui vouent un Parti Démocrate aux prises avec un soutien en chute libre, Nancy Pelosi a tenté de gagner des « points politiques » pour elle-même en jouant la « carte de Taiwan ». Mais ces réalisations ne seront que « personnelles, symboliques et à court terme », alors que, à l’inverse, les graves conséquences et l’impact des tensions sur la sécurité régionale sont à long terme, et que les dommages aux relations sino-américaines sont considérables, à enfin souligné Xinhua.

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Source:french.china.org.cn