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L’ambassade de Chine au Royaume-Uni réfute les accusations d'un article paru dans le Financial Times

French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 07. 2022 | Mots clés : Financial Times

L’article du Financial Times constitue une tentative malveillante de dénigrer le gouvernement chinois et de diffamer les étudiants chinois, a déclaré samedi dernier l’ambassade de Chine au Royaume-Uni, en réponse à un article accusant un groupe de pirates informatiques chinois de tenter d’attirer des étudiants universitaires à faire de l’espionnage numérique avec le soutien du gouvernement.

Le 30 juin, le Financial Times a publié un article intitulé « La Chine attire les diplômés à la recherche d’un emploi dans l’espionnage numérique », dans lequel le journal affirme que « les étudiants universitaires chinois ont été attirés pour travailler dans une entreprise technologique opaque masquant la vraie nature de leur emploi : chercher des cibles occidentales et traduire des documents piratés dans le cadre du renseignement à l’échelle industrielle de Beijing ».

Un porte-parole de l’ambassade de Chine au Royaume-Uni a souligné qu’il s’agissait là d’un « non-sens absolu » et que cet article était une infraction évidente aux normes d’équité, d’impartialité et d’objectivité du journalisme. Selon lui, certaines forces en Occident, motivées par des préjugés idéologiques et des intérêts personnels étriqués, lancent inlassablement des accusations infondées et des attaques pour dénigrer les autres pays.

« Nous ne nous attendions pas à ce que le Financial Times se fasse le porte-voix des services de renseignement américains et britanniques, en entretenant ce battage médiatique et en lançant de fausses accusations, suscitant la déception et le mépris de ses lecteurs », a raillé le porte-parole.

Pendant longtemps, les Etats-Unis, tout en utilisant leurs avantages technologiques pour réaliser des écoutes illicites vastes et systématiques à travers le monde, n’ont cessé de lancer des attaques de dénigrement et de répression injustifiées à l’encontre des autres pays au prétexte de défendre leur sécurité nationale. « Il s’agit purement et simplement du stratagème consistant pour le voleur de crier "Au voleur !" », a noté le porte-parole.

Le Financial Times a lui-même rapporté le 25 octobre dernier, que trois agences d’espionnage britanniques avaient passé un contrat avec Amazon pour stocker des documents hautement confidentiels dans un accord visant à renforcer l’utilisation de l’analyse de données et de l’intelligence artificielle pour l’espionnage, permettant ainsi aux espions de partager et d’analyser plus facilement des quantités considérables de données obtenues sur le terrain à l’étranger.

Le porte-parole a souligné le fait que la Chine était un fervent défenseur de la cybersécurité, ainsi que la principale victime des vols et des attaques électroniques. En 2020, la Chine a lancé l’Initiative mondiale sur la sécurité des données, appelant tous les États parties à lutter contre l’utilisation et les abus des technologies de l’information et de la communication pour la destruction des infrastructures critiques ou le vol de données importantes d’autres Etats.

Le porte-parole a enjoint au Financial Times d’adopter une attitude objective, rationnelle et responsable, de respecter l’éthique professionnelle et d’arrêter de fabriquer et de propager des rumeurs antichinoises.

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Source:french.china.org.cn