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La Chine réfute les dernières mensonges américains inventés pour nuire aux liens sino-africains

French.china.org.cn | Mis à jour le 10. 05. 2022 | Mots clés : sino-africains
Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères


Les Etats-Unis « répandent des mensonges » sur les opérations des entreprises chinoises dans les pays africains, afin d’essayer de saper la coopération sino-africaine, a déclaré lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.


Le porte-parole a réfuté comme étant « totalement infondées » les accusations lancées vendredi dernier à Libreville au Gabon par la secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis, Wendy Sherman, concernant la souveraineté et le transfert de données pour les pays choisissant de coopérer avec le fournisseur chinois de technologies de l’information et des communications Huawei.


Les entreprises chinoises, y compris Huawei, ont réalisé une coopération mutuellement bénéfique avec de nombreux pays, notamment en Afrique, et « il n’y a pas un seul cas d’accident de cybersécurité, de surveillance ou de mise sur écoute dans le cadre de cette coopération », a souligné Zhao Lijian lors d’une conférence de presse journalière.


Selon lui, les entreprises chinoises ont amélioré les infrastructures de communications dans les pays notamment africains et fourni des services « avancés, de qualité, sûrs et bon marché » aux populations locales.


« Il revient aux pays africains et à leurs populations de décider avec qui ils choisissent de coopérer. Les Etats-Unis ne sont pas en position pour émettre un jugement », a souligné le porte-parole.


Le gouvernement chinois a exprimé son opposition claire à l’abus des technologies d’informations pour réaliser la surveillance de masse d’autres pays, a rappelé Zhao Lijian, citant l’Initiative mondiale sur la sécurité des données proposées par la Chine en 2020.


Dans celle-ci, la Chine appelle les fournisseurs de services de technologies de l’information et des communications à ne pas installer de « portes dérobées » (de l’anglais backdoor, une fonctionnalité inconnue de l’utilisateur légitime, qui donne un accès secret au logiciel) dans leurs produits et leurs services. Elle affirme également qu’aucun pays ne devrait obtenir des données situées dans d’autres pays par le biais d’entreprises ou d’individus sans la permission des pays en question.


« Si les Etats-Unis se souciaient réellement de la sécurité des données, ils soutiendraient publiquement cette initiative ou s’engageraient de façon similaire tout en promouvant leurs propres entreprises et produits », a fait remarquer Zhao Lijian.


De plus, les Etats-Unis « ont longtemps réalisé, planifié et organisé le vol de secrets et la surveillance des gouvernements, des entreprises et des individus à l’étranger, y compris dans les pays africains », a-t-il ajouté, se demandant si les Etats-Unis respectaient vraiment la souveraineté des pays africains.


« Les pays africains et les autres membres de la communauté internationale ont compris depuis longtemps que les Etats-Unis n’ont jamais traité l’Afrique comme un partenaire égal, ni ne se sont souciés du bien-être des populations d’Afrique », a-t-il raillé.


« Nous appelons les officiels américains concernés à respecter la souveraineté des pays africains de manière effective et à réaliser des efforts concrets pour les aider dans leur réponse à la pandémie de Covid-19 et leur développement, plutôt que de passer du temps à propager des mensonges », a déclaré le porte-parole.


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Source:french.china.org.cn