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Un rapport sur la gouvernance du Xinjiang dénoncé pour ses préjugés et calomnies

French.china.org.cn | Mis à jour le 02. 12. 2021 | Mots clés : rapport, Xinjiang

Un rapport publié par l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI) sur la gouvernance du Xinjiang est rempli de spéculations, de calomnies et de parti pris idéologique, a déclaré mardi un porte-parole du gouvernement de la région autonome ouïgoure du Xinjiang.

 

Elijan Anayat a fait ces remarques lors d’une conférence de presse organisée à Beijing en réponse à un rapport publié au mois d’octobre. Ce rapport, intitulé The Architecture of Repression, Unpacking Xinjiang's Governance (L’architecture de la répression: comprendre la gouvernance du Xinjiang) attaque les mesures de gouvernance prises dans la région et porte plusieurs accusations contre le gouvernement central, notamment des allégations de travail forcé et de politiques oppressives de contrôle des naissances.

 

Elijan Anayat a déclaré que le rapport n’a pas été réalisé sur une base factuelle, est dépourvu de toute valeur académique et s’inscrit en violation de l’éthique universitaire. Il tire ses points de vue et ses indices d’ONG antichinoises aux États-Unis ou utilise de prétendues preuves de témoins oculaires qui ne peuvent être vérifiées. Par exemple, une photo satellite décrite dans le rapport est en fait une carte interactive.

 

Selon lui, l'ASPI n'est pas une institution académique mais une « marionnette anti-Chine de réputation notoire au niveau international » au service des agences de défense et de diplomatie américaines ainsi que des marchands d’armes. Cet institut de recherche a une forte idéologie antichinoise et s’empresse de concocter et de colporter des mensonges visant le pays.

 

Jocelyn Chey, ancienne consule générale d’Australie à Hong Kong, a critiqué les lacunes fondamentales de connaissance du système politique chinois du spécialiste de l’ASPI Clive Hamilton. Geoff Raby, ancien ambassadeur australien en Chine, a déclaré que l’institut est « l’architecte de la théorie de la menace chinoise en Australie ».

 

Elijan Anayat a déclaré que les mesures prises au Xinjiang ont été adoptées pour combattre le terrorisme et l’extrémisme et pour répondre aux attentes de la population. Grâce à elles, le Xinjiang a atteint la stabilité sociale, le développement économique, l’harmonie religieuse, la prospérité culturelle et l’amélioration des moyens de subsistance de la population.

 

« Tout cela est évident pour le monde entier et cela ne peut en aucun cas être rejeté par les pseudo-universitaires anti-Chine de l’Australian Strategic Policy Institute », a-t-il déclaré.

 

Xu Guixiang, également porte-parole du gouvernement du Xinjiang, a déclaré que les résidents issus de tous groupes ethniques jouissaient d’une « vie stable et pacifique à un niveau sans précédent », avec la pleine protection de leurs droits politiques, économiques, culturels et éducatifs, ainsi que la liberté de religion.

 

Il a ajouté que la communauté internationale est depuis longtemps consciente de la situation réelle des droits humains au Xinjiang. Le vlogueur britannique Jason Lightfoot, par exemple, qui a réalisé de nombreuses vidéos montrant la vérité sur le Xinjiang, a vu ses vidéos déformées par les médias étrangers. L’influenceur israélien Raz Gal-Or a également fait l’éloge du Xinjiang après ses voyages dans la région.

 

« Ces intellectuels ont reflété de manière véridique et objective la situation des droits humains au Xinjiang », a déclaré M. Xu. « C’est de leur part un acte de justice hautement respectable. »

 

En réponse à certains médias étrangers affirmant que les expatriés étaient influencés par de la désinformation en Chine, Xu Guixiang a déclaré que ce sont les médias occidentaux qui ont publié beaucoup de fausses informations avec un parti pris idéologique, induisant en erreur la communauté internationale.

 

« Ils ont perdu les principes d’objectivité, de neutralité et de véracité et doivent être critiqués pour cela », a-t-il ajouté.


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Source:french.china.org.cn