Des producteurs de coton du Xinjiang réfutent les rumeurs sur le "travail forcé"

Par : Laura |  Mots clés : Chine-Xinjiang-coton
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-10-2021

Le district de Yuli, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), a tenu mardi une conférence de presse au cours de laquelle des producteurs de coton ont réfuté les rumeurs sur le "travail forcé" au Xinjiang.

Nurali Vmar, producteur de coton dans le district, a déclaré qu'il possédait huit tracteurs, un semoir doté d'une technologie de navigation, ainsi que huit autres petites machines agricoles. "Il ne faut que seulement cinq personnes pour gérer environ 67 hectares de champs de coton, grâce à des opérations hautement mécanisées", a-t-il précisé.

Le district a commencé à planter du coton dans les années 1980. Depuis, le taux de mécanisation agricole a dépassé 96% sur ses plus de 66.000 hectares de champs de coton.

Sami Yusup, livreur de 26 ans, travaille comme chauffeur d'une cueilleuse de coton pendant la saison de la récolte. "Je peux gagner plus de 10.000 yuans (environ 1.550 dollars) chaque mois en tant que chauffeur de machine à récolter le coton, alors que mon revenu en tant que livreur est de 5.000 yuans", a-t-il noté.

Pendant ce temps, Vmarjan Barhan, un pilote de drone, décrit son travail comme un "jeu".

"Je peux pulvériser des pesticides sur plus de 33 hectares de champs de coton par jour en faisant fonctionner le drone sur mon smartphone, comme si je jouais à un jeu vidéo", a-t-il indiqué.

Arkin Rehim, un autre producteur de coton dans le district, a déclaré qu'il avait des sentiments profonds pour le coton, car c'est le coton qui aide sa famille à vivre la vie heureuse dont ils rêvaient.

"Nous ne permettrons jamais à quiconque de salir le Xinjiang ou de souiller le coton que nous avons planté", a-t-il déclaré. "J'ai confiance dans le coton du Xinjiang et je ne renoncerai jamais à le planter à cause des rumeurs".

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Source: Agence de presse Xinhua
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