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Les États-Unis exhortés à revenir sur la bonne voie au sein du dialogue bilatéral

French.china.org.cn | Mis à jour le 12. 07. 2021 | Mots clés : Chine,États-Unis

Cherchant à réfuter ce qu’il considère comme la « préférence de certains politiciens américains à blâmer la Chine pour divers problèmes aux États-Unis », un haut diplomate chinois a déclaré que « déstabiliser la Chine ne sera en aucun cas une solution aux problèmes des États-Unis ».

« Pour une superpuissance comme les États-Unis, le plus grand défi est toujours eux-mêmes », a affirmé le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Le Yucheng, dans une interview avec le portail d'information chinois guancha.com publiée samedi, couvrant un large éventail de sujets liés aux deux plus grandes économies du monde.

« Nous n'avons pas de stratégie visant à atteindre l'hégémonie, seulement une stratégie pour notre propre développement, et notre objectif est de réaliser l'aspiration du peuple à une vie meilleure », a avancé M. Le.

Cette interview intervient à un moment où les relations bilatérales n'ont vu aucun signe majeur d’apaisement au cours des derniers mois, alors que Washington a continué de discréditer ou de dénoncer publiquement la Chine sur des questions allant des technologies de pointe et des infrastructures à la pandémie de COVID-19 et les droits de l’Homme.

M. Le a déclaré que Beijing espère que Washington pourra « revenir à la raison et à la voie du dialogue et de la coopération », ajoutant que les États-Unis ne devraient pas faire de la confrontation contre la Chine leur politique, ni considérer leur répression contre la Chine comme « politiquement correcte ».

« Troubler les relations sino-américaines et amener les deux grandes puissances du monde à s'affronter et à entrer en conflit est politiquement incorrect », a indiqué M. Le.

Vendredi a marqué le 50e anniversaire du voyage secret en Chine de l'ancien conseiller américain à la sécurité nationale Henry Kissinger en 1971, qui visait à briser la glace dans la perspective de l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays.

Au cours des 50 dernières années, l'engagement et la coopération entre la Chine et les États-Unis ont accompli de nombreuses choses importantes pour le monde, résolu de nombreux problèmes difficiles et relevé des défis mondiaux majeurs tels que le terrorisme et la crise financière internationale, a noté M. Le.

Selon lui, les avantages que les gens et les entreprises aux États-Unis ont obtenus de la Chine « étaient inimaginables il y a 50 ans. Comment peuvent-ils dire que l'engagement des États-Unis avec la Chine a échoué et est dépassé ? ».

Concernant les droits de l'Homme, M. Le a affirmé que certains pays occidentaux dirigés par les États-Unis « ne sont pas en mesure de parler de démocratie et de droits de l'Homme avec la Chine en raison de leur propre bilan déplorable en matière de droits de l'Homme », car ils ont commis un génocide contre les peuples autochtones et discriminent et persécutent les groupes minoritaires.

Le diplomate a utilisé le proverbe chinois sarcastique « une belette rend une visite de courtoisie au Nouvel An lunaire à un poulet », concernant les accusations et les préoccupations de ces pays concernant les droits de l'Homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

« La plupart des bombes américaines sont tombées sur les terres de pays musulmans au cours des dernières années. Les États-Unis ont été les premiers au monde à mettre en place un "Muslim ban". Mais étrangement, ils se soucient des droits de l'Homme des musulmans chinois qui mènent une vie heureuse au Xinjiang. N'est-ce pas sans fondement et absurde ? », a avancé le responsable chinois.

Alors que le Parti communiste chinois (PCC) a permis d’éliminer l'extrême pauvreté et à 1,4 milliard de Chinois de vivre une vie plus heureuse, on peut dire que le Parti est irréprochable en matière de droits de l'Homme et qu'il mérite une médaille, a-t-il prétendu.

Plus tôt cette année, les pays du G7 ont proposé le plan d'infrastructure « Build Back Better World », ou B3W, dans le but de contrer l'initiative chinoise de « La Ceinture et la Route ».

M. Le a affirmé que le plan B3W ne pouvait pas rivaliser avec « La Ceinture et la Route » et que cela prouve que « La Ceinture et la Route » est selon lui « juste et prometteuse ».

Le succès de « La Ceinture et la Route » réside dans sa concrétisation par des efforts terre-à-terre, tels que la construction de routes, de ponts et de tunnels, et « La Ceinture et la Route » est ouverte et inclusive, a déclaré M. Le.

« Nous espérons que les pays occidentaux dirigés par les États-Unis pourront sérieusement mettre en œuvre des plans d'infrastructure, construire plus de routes et de ponts pour les pays en développement, et leur apporter plus d'emplois et d'avantages au lieu de s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays et d'exporter arbitrairement les valeurs occidentales », a-t-il avancé.

Interrogé sur la recherche de l'origine du nouveau coronavirus qui a causé la pandémie de COVID-19, M. Le a affirmé que les États-Unis ne devraient pas « tenir une lampe de poche pour regarder les autres mais plutôt la tourner vers eux-mêmes ».

« Si les États-Unis se soucient de la vérité et de la transparence, ils devraient accepter une enquête internationale et clarifier la source de la pandémie aux États-Unis, les causes de l'échec des États-Unis à lutter contre la pandémie et les problèmes existant dans les bio-laboratoires américains », a-t-il prétendu.

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Source:french.china.org.cn