Envoyer [A A]

La Chine s’oppose aux remarques de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme

French.china.org.cn | Mis à jour le 22. 06. 2021 | Mots clés : Chine,droits de l’homme

La Chine s’oppose fermement aux remarques erronées exprimées lundi par la Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, Michelle Bachelet, sur les affaires intérieures de la Chine dans sa région autonome ouïgoure de Xinjiang et sa région administrative spéciale de Hong Kong. Elle enjoint à la Haut-Commissaire d’arrêter d’interférer dans la souveraineté et l’indépendance judiciaire de la Chine, a fait savoir Liu Yuyin, un porte-parole de la mission chinoise au Bureau des Nations unies à Genève. 

Lundi, à l’ouverture de la 47e session du Conseil des droits de l’homme, Michelle Bachelet a publié un communiqué, dans lequel elle mentionne les sujets de Hong Kong et du Xinjiang, et affirme que le Haut-Commissariat a suivi de près l’application de la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong et « l’impact effrayant » que celle-ci a eu sur son espace civique et démocratique. 

Sur le Xinjiang, Michelle Bachelet a assuré qu’elle continuait à discuter avec la Chine des modalités pour une visite au Xinjiang, incluant un « accès significatif », et elle espère que « cela pourra se faire cette année ».

« La Chine a le droit d’adopter et d’appliquer la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, qui a apporté des garanties systémiques et légales pour le principe "Un pays, deux systèmes" », a rappelé Liu Yuyin.

« Cette loi a été saluée et est soutenue par les Hongkongais. Depuis la mise en œuvre de la Loi sur la sécurité nationale, les résidents hongkongais n’ont plus à s’inquiéter des menaces de violences et de troubles. Ils peuvent mieux mettre en pratique leurs droits, incluant la liberté d’expression et de publication », a-t-il souligné.

« Aucune liberté n’existe sans frontières et aucune liberté ne devrait briser la ligne de fond de la sécurité nationale. Les conventions internationales ont inclus cela », a insisté le porte-parole de la mission chinoise, notant que Hong Kong était une société régie par des lois et que personne n’était au-dessus des lois. Ceux qui enfreignent les lois doivent répondre de leurs actes. 

En ce qui concerne le Xinjiang, Liu Yuyin a rappelé que les droits de tous les groupes ethniques étaient pleinement protégés aux Xinjiang. Selon lui, certains pays et certaines forces ont répandu des rumeurs sur cette région chinoise à des fins politiques, mais leurs tentatives sont vouées à l’échec. 

« Hong Kong et le Xinjiang sont des parties inaliénables du territoire chinois. Les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang relèvent des affaires internes de la Chine et n’admettent aucune interférence de la part de forces externes. Nous enjoignons à la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de respecter les faits, de discerner les tentatives politiques des forces antichinoises et d’agir de façon juste et objective », a appelé Liu Yuyin.

Il est également conseillé à la Haut-Commissaire d’arrêter de faire des remarques erronées contre la Chine et de s’abstenir d’interférer dans la souveraineté et l’indépendance judiciaire de la Chine, a précisé le porte-parole. 

« Nous accueillons la visite de la Haut-Commissaire au Xinjiang. Cela devrait être une visite amicale, plutôt qu’une soi-disant "enquête" sous la présomption de culpabilité », a-t-il déclaré. 

« Les remarques de Michelle Bachelet, qui soutiennent un point de vue particulier, montrent également à quel point les personnes vivant en Occident ont été empoisonnées par les fausses informations et les rumeurs des médias occidentaux contre la Chine », note Wang Yu, un professeur associé de l’Institut des Etudes sur les Frontières chinoises de l’Académie des sciences sociales de Chine.

Selon lui, un voyage en Chine pourrait aider à balayer la mauvaise compréhension de la Haut-Commissaire sur les questions liées aux régions chinoises de Hong Kong et de Xinjiang.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:french.china.org.cn