Le frère d'une femme "témoin" au "Tribunal ouïgour" a démenti les accusations selon lesquelles lui et sa soeur avaient été soumis à la torture dans un centre d'enseignement et de formation professionnels.
S'exprimant lors d'une conférence de presse organisée mercredi par le gouvernement régional du Xinjiang, Akbar Tursun a réfuté le récit de sa soeur aînée Mihrigul Tursun, indiquant que personne de sa famille n'avait été dans un tel établissement.
D'après des médias, une femme ouïgoure dénommée Mihrigul Tursun a indiqué au "tribunal" qu'elle avait été torturée dans un centre de formation et que son fils était mort à son retour du centre.
Cependant, Akbar Tursun, a indiqué que le fils de sa soeur avait reçu un traitement médical pour une maladie à l'Hôpital des enfants d'Urumqi en 2016, et qu'après sa guérison, Mihrigul Tursun et son mari l'avaient emmené à l'étranger.
"J'étais très en colère que ma soeur ait même dit que j'avais été torturé à mort dans le centre. Comment peut-elle répandre des rumeurs sur la mort de son frère juste pour de l'argent et pour obtenir une carte verte aux Etats-Unis?", a-t-il demandé.
Lors de la conférence de presse, des amis et des membres de famille de certains "témoins" ont contesté les "témoignages" faits au "tribunal", alors que des responsables et chercheurs ont mis en doute le statut juridique et la crédibilité de ce "tribunal".
Il est rapporté qu'un "tribunal" mis en place pour évaluer les violations prétendues des droits contre les Ouïgours a tenu des audiences publiques du 4 au 7 juin à Londres. Selon des reportages, ce "tribunal" est en fait une société privée enregistrée au Royaume-Uni et la source principale de son financement provient des organisations séparatistes anti-Chine ayant liens avec le terrorisme.
L'ambassade de Chine au Royaume-Uni a déclaré dimanche que le "tribunal" n'était ni légal ni crédible, mais qu'il s'agit juste d'une autre farce anti-chinoise orchestrée par quelques individus dans le but ultime d'utiliser le Xinjiang pour faire obstacle à la Chine.