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L’individu au cœur des mesures pour l’emploi au Xinjiang

French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 06. 2021 | Mots clés : Xinjiang

Respecter le choix des individus a toujours été une priorité absolue du gouvernement de la région autonome ouïgoure de Xinjiang, lorsqu’il est question de rédiger des mesures en faveur de l’emploi. Cela s’applique notamment aux services d’emploi et à la recherche de travail dans les zones rurales, où « pas une seule personne » n’a été contrainte de travailler en dehors de son village ou de faire un travail qu’elle ne veut pas, assurent les officiels.

« Avec l’aide des agences pour l’emploi, un grand nombre de jeunes personnes originaires du Xinjiang mais souhaitant avoir de meilleurs revenus ont choisi de trouver un emploi auprès d’entreprises et d’usines en dehors de la région. Leurs revenus mensuels sont nettement plus élevés que ce qu’ils gagneraient en exerçant un emploi agricole dans leur village d’origine », a noté Rehmanjan Dawut, le directeur du Bureau régional des ressources humaines et de la sécurité sociale du Xinjiang, à l’occasion d’une conférence de presse à Beijing.

« Le principe fondamental d’aider les personnes dans leur recherche d’emploi en dehors de leur village d’origine est de respecter pleinement leurs choix personnels. Pas une seule personne n’a été contrainte de travailler ailleurs ou de faire un travail qu’elle ne veut pas », a-t-il souligné.

Certaines forces occidentales opposées à la Chine ont fabriqué des mensonges de toutes pièces et accusé le Xinjiang de tolérer le « travail forcé ». Ils ont estimé que les mesures de la région pour proposer aux habitants des zones rurales des emplois dans d’autres parties du Xinjiang ou en dehors de la région étaient des preuves de « travail forcé ».

« En réalité, les opportunités d’emploi en dehors des villages d’origines de ces personnes font partie des mesures de réduction de la pauvreté de la région. […] Celles-ci donnent aux habitants du Xinjiang du Sud, dont l’environnement naturel est difficile et où les opportunités d’emploi sont limitées, la chance d’avoir des revenus plus élevés », a indiqué Rehmanjan Dawut.

« Il est tout à fait naturel pour les personnes de choisir des emplois mieux payés. Certains parviennent à gagner en tout juste quelques mois l’équivalent des revenus annuels de leur famille. D’autres sont revenus après avoir acquis de l’expérience et sont devenus des membres des équipes de gestion des entreprises locales », a-t-il expliqué.

Dans le processus d’assister les personnes issues des minorités ethniques – notamment les Ouïgours − à trouver du travail, les gouvernements locaux ont apporté leur aide en recueillant des informations sur les opportunités d’emploi et en améliorant les plateformes de services pour l’emploi. Le gouvernement régional a également apporté son soutien à ceux qui veulent monter leur propre entreprise, a affirmé Rehmanjan Dawut.

« C’est aux personnes de décider ce qu’elles veulent faire et où elles veulent travailler. Leurs mouvements personnels n’ont jamais été restreints », a-t-il insisté.

Un système de supervision a été mis en place dans les entreprises privées de la région, afin de s’assurer que les droits des travailleurs, incluant le respect de leurs croyances religieuses et de leur culture ethnique, sont pleinement protégés, a assuré Nurli Unus, le vice-président de la Fédération de l’industrie et du commerce du Xinjiang, lors de cette conférence de presse.

« L’année dernière, les PME et les micro-entreprises ont fourni du travail à 179 500 personnes. Nous n’avons reçu aucune plainte de "travail forcé" de la part des travailleurs », a-t-il fait remarquer.

Certains pays occidentaux, dont les Etats-Unis, ont sanctionné certaines entreprises opérant au Xinjiang sur de fausses allégations de « travail forcé ». L’entreprise Huafu Colored Spinning dans la ville méridionale d’Aksou est l’une d’elle.

Akbar Turhon, un employé de l’entreprise, précise qu’un grand nombre d’observateurs étrangers ont visité l’entreprise depuis qu’il a commencé à y travailler en 2016. « Ils ont communiqué avec les travailleurs et vu la façon dont ils étaient bien traités », note-t-il.

« Ces sanctions nous ont blessés. Plus encore, nous sommes en colère car [les pays occidentaux] ont enfreint notre droit au travail sous le prétexte de "prendre soin des Ouïgours" », fustige-t-il.

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Source:french.china.org.cn