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De plus en plus d’étudiants chinois font des études commerciales en France (rapport)

French.china.org.cn | Mis à jour le 26. 05. 2021 | Mots clés : étudiants chinois,France

Selon les données du ministère français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la Chine est devenue le deuxième pays d’origine des étudiants étrangers en France en 2019-2020, après le Maroc, avec 29 733 personnes, soit une augmentation de 24 % par rapport à la même période de 2018.

Selon les données sur le service à la clientèle d’Education International Cooperation Group pour la période 2016-2020, les 10 spécialités les plus demandées par les étudiants chinois en France avait été la gestion, le marketing, le commerce international, le français langue étrangère, l’art, la finance, la gestion de luxe, le design, les langues étrangères appliquées et la gestion économique, les spécialités commerciales ayant dominé.

Des experts ont noté qu’en raison des difficultés relatives à l’enseignement en présentiel dans le contexte de la pandémie de COVID-19, un peu moins d’étudiants chinois avaient demandé les spécialités techniques et médicales, qui nécessitent des travaux pratiques sur place à la différence des spécialités commerciales et littéraires, ce qui a généré une augmentation continuelle du nombre d’étudiants.

Selon le « Rapport 2021 sur les études en France » publié par Education International Cooperation Group le 23 mai, l’enseignement primaire et secondaire ainsi que l’enseignement public jusqu’au doctorat sont gratuits en France. Les étudiants qui ne sont pas de nationalité française peuvent également bénéficier d’un traitement comparable à celui de leurs homologues français, avec un budget relativement faible et des ressources éducatives de haute qualité dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Cela fait de la France l’une des destinations les plus populaires pour les étudiants internationaux.

Le choix des étudiants est influencé par les politiques nationales en matière d’étudiants étrangers, qui n’ont pas cessé de changer en raison de l’épidémie. L’Agence française de l’enseignement supérieur a déclaré que le gouvernement français avait pris une série de mesures favorables aux étudiants internationaux en matière de visa afin d’en attirer davantage. Par exemple, le ministère français de l’Intérieur a mis en place un service de demande en ligne des titres de séjour, appelé Administration Numérique pour les Étrangers en France. Il permet dans un premier temps aux étudiants étrangers de déposer leur demande de titre de séjour depuis leur domicile. En outre, 80 établissements français étaient ouverts aux étudiants chinois au printemps 2021, dont certains proposaient des cours de langue française avant l’année universitaire.

En outre, depuis la signature de l’Accord sur la reconnaissance mutuelle des diplômes entre la Chine et la France en 2007, le gouvernement chinois reconnaît tous les diplômes d’enseignement supérieur homologués par le gouvernement français. Le 14 janvier 2020, la Chine et la France ont mis à jour « l’Arrangement administratif entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de la République Française et le ministère de l’Éducation de la République Populaire de Chine, relatif à la reconnaissance réciproque des études et des diplômes en vue de la poursuite d’études supérieures dans le pays partenaire », qui offre aux lycéens chinois la possibilité de suivre leurs études en France sans passer le gaokao (concours chinois d’entrée dans l’enseignement supérieure).

Le classement international des universités françaises augmente également d’année en année. Le classement académique des universités mondiales (ARWU) en 2020 voit se hisser dans les 100 premières universités cinq établissements français, l’Université Paris-Saclay se trouvant au premier rang parmi les universités françaises, au troisième rang parmi les universités européennes (après Cambridge et Oxford) et au quatorzième rang mondial.


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Source:french.china.org.cn