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Un meilleur avenir pour la coopération Chine-Europe

French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 03. 2021 | Mots clés : coopération Chine-Europe

Le XIVe Plan quinquennal sur le développement économique et social concerne principalement 12 domaines, notamment l’innovation scientifique et technologique, l’élargissement du marché chinois, la revitalisation rurale, le développement vert et l’ouverture de haut niveau, et indiquant le cap pour le développement de la Chine.

Élargir davantage le marché chinois

Grâce à son grand marché intérieur, la Chine est la seule grande économie mondiale à connaître une croissance positive depuis la pandémie de COVID-19. La Chine est devenue le deuxième plus grand marché de consommation du monde. En 2020, le volume des ventes au détail des articles de consommation s’est élevé à 39 200 milliards de yuans et le montant de la consommation finale représentait 54,3 % du PIB. Au moment où la pandémie freine le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement internationale, le marché intérieur et la consommation jouent un rôle essentiel dans la stabilité de l’économie chinoise.

En 2020, malgré le COVID-19, les volumes de la production et des ventes de véhicules de la Chine étaient respectivement de 25,225 millions et de 25,311 millions. Le pays se classe premier en matière de ventes de véhicules dans le monde entier depuis 12 ans. Les ventes d’équipements de communication et de cosmétiques ont augmenté respectivement de 12,9 % et de 9,5 %. En outre, le shopping en ligne et la promotion en streaming de produits ont progressé. Le volume des ventes au détail en ligne a augmenté de 14,8 % par rapport à 2019. La Chine est le premier marché mondial du commerce électronique depuis huit ans.

Le XIVe Plan quinquennal stipule que la Chine doit élargir la demande intérieure et créer de nouvelles demandes par l’innovation et l’offre de haute qualité. La Chine doit faciliter la « circulation intérieure » qui comprend la production, la distribution, la circulation et la consommation pour stimuler à travers de multiples mesures la consommation (véhicules, logements, etc.). Sur cette base, la « circulation intérieure » attire les ressources mondiales pour permettre à la Chine de profiter pleinement des marchés et des ressources intérieurs et extérieurs, et de promouvoir le développement coordonné entre la demande intérieure et la demande extérieure, l’importation et l’exportation, l’introduction des investissements étrangers et l’investissement à l’étranger.

Développement autonome et coopération extérieure

Au cours des cinq prochaines années, voire sur une période plus longue, la Chine attachera de l’importance à l’accroissement de la puissance scientifique et technologique comme stratégie majeure de développement national pour accélérer la construction d’un pays puissant dans le domaine des sciences et des technologies. Elle visera des domaines d’avant-garde, tels que l’intelligence artificielle, l’information quantique, les circuits intégrés, la vie et la santé, la science du cerveau, l’ensemencement et la technologie aérospatiale, mettra en œuvre de grands projets scientifiques et technologiques nationaux, encouragera les entreprises à accroître leurs investissements dans la recherche et le développement, et renforcera le soutien pour la recherche fondamentale exploratoire.

La planification de la Chine dans le domaine des sciences et des technologies est-elle vraiment un rejet de la coopération internationale ou un conservatisme, comme l’interprètent certains médias occidentaux ? Lors d’une réunion d’information pour les entreprises étrangères en Chine, Ning Jizhe, vice-président de la Commission nationale du développement et de la réforme, et chef du Bureau national des statistiques, a déclaré : « Accroître la puissance scientifique et technologique n’est pas contraire à l’ouverture et à la coopération, qui font partie de la voie d’innovation autonome à la chinoise. » Dans les cinq prochaines années, la Chine s’appliquera à promouvoir une ouverture sur les plans normatif et réglementaire, en améliorant des systèmes ouverts importants, par exemple la règle du traitement national dès la phase de pré-établissement en faveur des investisseurs étrangers et la gestion des listes négatives, en promouvant l’ouverture ordonnée des services et en encourageant de grands projets d’investissement étranger dans les domaines de la fabrication avancée et de la haute technologie.

Les entreprises à capitaux étrangers sont des acteurs importants et contribuent de façon importante à l’autonomie et à l’autorenforcement des sciences et des technologies. À l’heure actuelle, plus d’un million d’entre elles sont installées en Chine. Selon le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, publié le 24 janvier, les investissements directs étrangers (IDE) ont chuté de 42 % dans le monde en 2020, alors que la Chine en a attiré 163 milliards de dollars (+ 4 %), en première place mondiale. En particulier, les IDE dans les hautes technologies ont augmenté de 11 % et ceux des fusions-acquisitions transfrontalières de 54 %.

Face à l’approfondissement de la coopération internationale, la Chine protégera et encouragera l’innovation pour promouvoir un niveau plus élevé d’ouverture durant le XIVe Plan quinquennal, notamment les droits de propriété intellectuelle. Depuis 2019, la Chine a révisé une dizaine de lois et règlements dans ce domaine, notamment la Loi sur les brevets et la Loi sur les marques. À l’avenir, les entreprises innovantes, dont des entreprises étrangères, seront donc mieux protégées.

Le développement vert favorise la coopération

La Chine a fait de la lutte contre le changement climatique une politique nationale fondamentale et pris des mesures pour réduire les émissions de CO2. La croissance annuelle moyenne de la consommation d’énergie était de 2,8 %, alors que celle de l’économie était de 7 %. « Promouvoir un développement vert et une coexistence harmonieuse entre les êtres humains et la nature » est une tâche clé du nouveau plan quinquennal.

En septembre 2020, lors de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Chine a formulé l’objectif d’atteindre le pic des émissions de CO2 d’ici 2030 et de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2060. Fin 2019, l’UE avait publié sa nouvelle politique de développement vert, qui promet d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et énonce des politiques et des mesures dans sept domaines, dont l’énergie, l’industrie et le transport. La Chine et l’UE ont ainsi les mêmes objectifs.

Le 1er février, le vice-premier ministre chinois Han Zheng a organisé le premier Dialogue de haut niveau sur l’environnement et le climat entre la Chine et l’UE avec le vice-président exécutif de la Commission européenne, Frans Timmermans, par liaison vidéo. Selon M. Han, les deux parties doivent mettre en œuvre le consensus atteint par les deux dirigeants, laisser le dialogue de haut niveau jouer pleinement son rôle, approfondir la coopération pragmatique sino-européenne en matière d’environnement et de climat et faire de la coopération verte un nouveau point culminant et un nouveau moteur du partenariat stratégique global entre la Chine et l’UE.

Le 5 février, le premier ministre chinois Li Keqiang a également évoqué le développement vert lors d’un dialogue virtuel de haut niveau avec des chefs d’entreprise européens par liaison vidéo. D’après lui, il y a de grandes perspectives pour la coopération entre la Chine et l’Europe dans le développement écologique, l’économie numérique et la fabrication intelligente. Les participants, dont Peter Mandelson, ancien commissaire européen au commerce et ancien premier secrétaire d’État britannique, ont noté que l’achèvement des négociations sur le Traité d’investissement Chine-UE avait envoyé des signaux positifs.

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Source:La Chine au Présent