Le ministère des Affaires étrangères réfute un rapport calomnieux

La Chine a réfuté mardi les affirmations subjectives et calomnieuses publiées dans un rapport du Club des correspondants étrangers de Chine et a exprimé son opposition aux préjugés idéologiques contre le pays et aux fausses informations publiées au nom de la « liberté de la presse ».

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin a déclaré lors d’un point de presse que ce rapport cherche intentionnellement à créer des troubles. « Nous n’avons jamais reconnu cette organisation », a-t-il souligné.

Il a déclaré que le rapport est uniquement composé de quelques points de vue subjectifs en provenance de certains médias occidentaux et qu’il constitue un exemple typique de reportage partiel, loin du journalisme objectif.

Le rapport annuel publié lundi 1er mars par l’organisation affirme que la Chine a utilisé les mesures de prévention de la pandémie « pour limiter les reportages étrangers en 2020, ce qui a entraîné un déclin rapide de la liberté des médias ».

La Chine accueille toujours les médias et les journalistes étrangers qui couvrent l’actualité dans le pays dans le respect des lois et règlements, et le pays continuera à fournir des mesures de commodité et d’assistance, a déclaré M. Wang. Il a toutefois ajouté que la Chine s’oppose à tout comportement qui enfreint l’éthique professionnelle du journalisme.

M. Wang a déclaré que pendant la pandémie de COVID-19, la Chine a aidé plus de 100 journalistes étrangers et leurs familles à rentrer en Chine, a assisté les correspondants étrangers voulant réaliser des interviews au marché de gros de Xinfadi à Beijing, où un foyer épidémique s’est déclaré, ainsi que sur les sites de vaccination.

Le pays a également coordonné des efforts pour permettre aux journalistes étrangers d’interviewer des membres du personnel de l’Institut de virologie de Wuhan et les experts de l’Organisation mondiale de la santé lors de leur venue en Chine, a-t-il souligné.

À propos des mesures de confinement, M. Wang a rappelé que c’est grâce aux mesures strictes de prévention et de contrôle de la pandémie prises par la Chine que les journalistes étrangers présents dans le pays sont en mesure d’effectuer des reportages en toute sécurité.

« De quels privilèges bénéficieraient les journalistes étrangers pour s’affranchir des règles de prévention de la pandémie ? », s’est-il interrogé.

Le rapport cherche à ternir les mesures de quarantaine prises par la Chine en les présentant comme des restrictions pour les journalistes et fait des suppositions malveillantes sur la bonne volonté de la Chine en termes d’aide au retour des journalistes et de leurs familles, a-t-il ajouté.

M. Wang a déclaré que les États-Unis ont commencé à réprimer les médias chinois, et que Beijing a été contraint de réagir de manière légitime.

La Chine a fait preuve d’un maximum de retenue, a-t-il ajouté.