Etablissement du premier Département contre le COVID-19 de Chine

Le Centre clinique de santé publique de Shanghai a établi le premier Département contre le COVID-19 de Chine avec une gestion en circuit fermé, afin de normaliser la gestion et le traitement des maladies infectieuses, mais aussi de s’assurer que l’épidémie de nouveau coronavirus est rapidement endiguée alors que de nouveaux variants apparaissent. 

En tant qu’hôpital désigné pour le traitement des patients adultes touchés par le COVID-19, le centre a accumulé une riche expérience dans le traitement clinique du coronavirus au cours de l’année écoulée. Plus de 1000 patients importés ont été récemment traités dans le centre. 

Le Centre clinique de santé publique de Shanghai a déjà publié plusieurs ouvrages académiques importants sur la pathogénèse, le diagnostic et la rééducation de la maladie. Il a par ailleurs participé à la rédaction du Consensus des experts sur le traitement global du coronavirus à Shanghai, posant de solides fondations à l’établissement de son « Département contre le COVID-19 ».

« Du fait de la morosité des perspectives mondiales actuelles avec une prévention et un contrôle du COVID-19 qui devraient durer plus longtemps qu’initialement anticipé, ainsi que l’apparition de variants spéciaux du virus, les mesures de réponse au coronavirus ont été mises à jour et approfondies pour assurer son contrôle », a expliqué dimanche Shen Yinzhong, le directeur du Département d’administration médicale du Centre clinique de santé publique de Shanghai.

Ce département sera mis en place comme un sous-département affilié au Département des maladies infectieuses. Dirigé par une équipe spécialisée dans les maladies respiratoires graves, il sera constitué d’une équipe multidisciplinaire impliquant les soins intensifs, les soins respiratoires, la nutrition et la rééducation, ce qui devrait promouvoir le développement de disciplines globales et renforcer la formation du personnel médical. 

De plus, le département proposera un nouveau mode de gestion en circuit fermé lors des urgences de santé publique comme l’épidémie de COVID-19, avec des liens étroits entre le diagnostic, l’hospitalisation, le traitement, le suivi, l’imagerie et les examens médicaux, afin de prévenir les infections nosocomiales. 

« Il est possible que des maladies similaires apparaissent à l’avenir. C’est la raison pour laquelle nous devons mieux nous préparer et normaliser les procédures et les normes de travail », a souligné Shen Yinzhong.