L'expérience chinoise en matière de réduction de la pauvreté aide les paysans africains à sortir de la pauvreté

Par : Lisa |  Mots clés : Chine,Afrique,pauvreté
French.china.org.cn | Mis à jour le 19-12-2020

Lors du Forum international sur le partage des expériences en matière de réduction de la pauvreté qui s'est tenu les 14 et 15 décembre, les réalisations chinoises de réduction de la pauvreté ont remporté des acclamations de la part des représentants de différents pays.

La Chine n'a jamais ménagé ses efforts pour partager ses expériences réussies en matière de réduction de la pauvreté avec les autres pays. Au fil des années, la Chine a partagé ses expériences déjà observées en Chine avec le peuple africain par la participation successive aux programmes d'aide en Afrique.

Par exemple, l'agriculture de recyclage, qui est familière dans les villages chinois, est devenue une nouvelle opportunité d'enrichissement pour les paysans africains.

Allumant sa cuisinière à biogaz, la femme de Joseph, un cultivateur ougandais, commence à cuisiner. Pour elle, mère de cinq enfants, la cuisinière à biogaz est non seulement pratique, mais elle lui épargne la lourde tâche de devoir couper du bois pour faire du feu.

Joseph explique que le biogaz propre est produit par les excréments des cochons, et que cette nouvelle technique agricole vient des amis chinois.

En janvier 2016, l'expert chinois dans le domaine du biogaz Huang Jian est arrivé en Ouganda avec la technique de l'agriculture de recyclage. Pendant son séjour dans ce pays africain, M. Huang a établi un système de recyclage "élevage de porcs-production de biogaz-culture" pour les villages ougandais, et formé plus de 200 fonctionnaires des départements locaux de l'agriculture.

"Les personnes sensibilisées à l'agriculture de recyclage sont comme des graines, elles répandront cette technique en Ouganda" explique M. Huang, ajoutant que l'agriculture de recyclage contribuera certainement à la réduction de la pauvreté des paysans ougandais.

L'amélioration de la vie de la famille de Joseph soutient l'opinion de l'expert chinois. Sous le guide de M. Huang, Joseph a réussi à construire un digesteur de huit mètres cubes, grâce auquel les journées passées à couper du bois et à faire du feu pour cuisiner dans cette famille sont du passé. Chaque jour, le digesteur produit environ deux mètres cubes de biogaz, qui peut répondre aux besoins d'énergie quotidiens de la famille. En plus, la famille peut économiser au total de 80.000 shillings (environ 1.600 yuans) par an.

"J'aspire à une telle technique depuis longtemps, avec laquelle nous pouvons avoir une vie meilleure", dit Joseph.

Il y a trois ans, Robert O. a pour la première fois cultivé le millet Huwei sur les recommandations de l'expert chinois Luo Zhongping. Lors de la récolte, cet agriculteur a constant que le rendement par mu de ce nouveau millet avait atteint 250 kilos, soit 190 kilos de plus que le millet local.

"C'est un tiers de plus, un chiffre étonnant", confie Robert O.

A Madagascar, la superficie de culture du riz hybride est passée à 40.000 hectares, avec une croissance de rendement de plus de 120.000 tonnes. Malgré la propagation de la pandémie de COVID-19, les experts chinois n'ont pas cessé leurs missions d'aide en Afrique. Cette année, l'expert Wu Haisheng et ses collègues sont restés à Madagascar pour fournir formations et conseils aux riziculteurs de Madagascar.

Solohery, riziculteur local, est reconnaissant envers M. Wu. Pour lui, la vie de sa famille a été totalement changée grâce au riz hybride. Il projette de planter du riz hybride dans la totalité de ses 13,5 mu de rizière.

"Planter du riz hybride me rapportera 5.000 kilos de plus de riz et 6,5 millions d'ariary (environ 13.000 yuans) de plus de revenus cette année. La plupart de ce revenu supplémentaire sera épargné pour la construction de la nouvelle maison, plus tard", précise Solohery.

Le secteur de l'élevage est devenu lune des principales sources de revenus des paysans africains. Néanmoins, ces derniers sont contraints de subir d'importantes pertes de revenu en raison du manque de vétérinaire et d'une technique obsolète. Maintenant, la technique vétérinaire chinoise a ouvert une nouvelle voie aux paysans africains.

De 2013 à 2019, l'expert vétérinaire chinois Peng Yansen a propagé les nouvelles techniques vétérinaires en Ethiopie, à Sao Tomé-et-Principe, au Bénin et en République du Congo.

"L'Industrie de l'élevage a contribué largement à l'élimination de la pauvreté en Chine, un grand nombre de paysans chinois sont sortis de la pauvreté par des programmes d'élevage de moutons ou de poulets. De la même façon, les paysans africains pourraient copier la voie de l'enrichissement des paysans chinois si les techniques vétérinaires avancées leur sont accessibles", conclut M. Peng.

En Ethiopie, M. Peng était expert du laboratoire de santé animale, dont la responsabilité comprend le projet de contrôle de santé animale et la collecte des données. Il a transposé le modèle chinois d'éclosion et d'élevage de poulets en Ethiopie, ce qui a favorisé le développement de l'industrie avicole locale.

Michael et Hail sont partenaires de l'élevage avicole, mais le taux de mortalité de leurs poulets était toujours de plus de 30%. Après des recherches, M. Peng a trouvé que la grande différence de température avait engendré la mortalité élevée des poulets et commencé à leur apprendre les techniques de maîtriser la chaleur, de prévenir les maladies ainsi que les techniques de l'élevage scientifique. Finalement, le taux de survie dans cette ferme avicole est passé à plus de 85% et le revenu des deux agriculteurs a augmenté de 35%.

"Les experts chinois nous ont enseigné des techniques avancées et ont réduit le taux de moralité des poulets. Par conséquent, nous pouvons gagner plus d'argent et augmenter la production de notre ferme", annonce Michael.

Selon le Département de la coopération internationale du ministère chinois de l'Agriculture et des Affaires rurales, depuis 1996, la Chine a envoyé plus de 1.100 experts dans 40 pays dans le cadre des programmes de coopération tripartite et Sud-Sud de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). De plus, la Chine a également diffusé plus de 1.000 techniques agricoles aux pays hôtes dans le cadre des programmes de FAO, environ 100.000 agriculteurs locaux ont reçu des formations agricoles chinoises et plus d'un million de paysans en ont bénéficié.

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Source: Agence de presse Xinhua
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