Chine : en matière de droits de l'homme, les pays occidentaux ne sont pas qualifiés pour juger les autres

Par : Yann |  Mots clés : Chine-diplomatie-droits de l'homme
French.china.org.cn | Mis à jour le 07-10-2020

La Chine a réfuté mercredi les calomnies de certains pays occidentaux sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang, déclarant qu'elle n'accepterait jamais "un instructeur" sur les droits de l'homme et s'oppose à la pratique du deux poids, deux mesures.

Comme certains pays occidentaux se sont mal comportés dans leur propre situation en matière de droits de l'homme, "de quel droit font-ils des commentaires méprisants sur la situation des droits de l'homme d'autres pays?", a demandé Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, dans un communiqué.

Elle a critiqué ces pays occidentaux pour leurs "bilans notoires" sur la question des réfugiés, la crise humanitaire, le problème racial ainsi que les violations des droits de l'homme d'autres pays.

"Il n'y a pas de meilleure protection des droits de l'homme, seulement une protection meilleure", a indiqué la porte-parole, ajoutant que "les pays doivent d'abord bien gérer leurs propres affaires".

Mme Hua a fait ces remarques après que près de 70 pays avaient soutenu la Chine lors du débat général de la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations unies face à l'attaque de quelques pays occidentaux.

Le Pakistan a fait mardi une déclaration commune au nom de 55 pays lors du débat, s'opposant à l'ingérence dans les affaires intérieures de la Chine sous le prétexte de Hong Kong. Le même jour, Cuba a fait une déclaration commune au nom de 45 pays pour soutenir les mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation de la Chine au Xinjiang.

"Ces voix de la justice démontrent une fois de plus que les gens peuvent distinguer le bien du mal", a déclaré Mme Hua, ajoutant qu'il s'agissait d'un nouvel échec de quelques pays occidentaux dans leurs tentatives de salir la Chine en utilisant des questions liées à Hong Kong et au Xinjiang.

Les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang ne sont pas des "questions de droits de l'homme" que certaines forces ont réclamées, a-t-elle souligné, notant que les questions concernées ne devaient pas être politisées.

La porte-parole a critiqué les quelques forces extérieures qui s'ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine au nom des droits de l'homme par des motifs cachés.

La Chine s'oppose fermement à toute personne, tout pays ou toute force créant l'instabilité, la division ou l'agitation en Chine, a-t-elle souligné. Fin

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Source: Agence de presse Xinhua
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