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La Chine publie un livre blanc sur les progrès au Xinjiang

French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 09. 2020 | Mots clés : Xinjiang

Le Xinjiang met en œuvre une politique d’emploi proactive, protège les droits légaux du travail et les intérêts des individus de tous les groupes ethniques, et s’efforce de fournir un travail décent et une vie meilleure pour les personnes issues de tous les groupes ethniques, indique un livre blanc publié jeudi par le Bureau de l’information du Conseil des affaires d’Etat, sur le sujet de l’emploi et des droits du travail dans la région autonome ouïgoure de Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine.

C’est le septième livre blanc publié par le Bureau sur le Xinjiang. Les précédents documents couvraient des sujets comme les enjeux historiques, l’éducation et la formation professionnelle au Xinjiang, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, ainsi que le développement des droits de l’homme dans la région. 

Ce livre blanc, intitulé "Emploi et droits du travail au Xinjiang", explique les mesures proactives en faveur de l’emploi dans la région, les changements apportés à la population locale par l’amélioration de l’emploi et la façon dont les gouvernements à tous les niveaux protègent les droits humains des travailleurs. Il contient également une réponse à certains médias occidentaux, qui dénigrent la Chine sur le soi-disant « travail forcé » au Xinjiang.

Il présente tout d’abord le contexte environnemental du Xinjiang, expliquant que pour des raisons historiques et naturelles, le Xinjiang a longtemps été en retard par rapport à d’autres parties de la Chine en ce qui concerne le développement. Les quatre préfectures dans le sud du Xinjiang ont notamment des environnements naturels défavorables, des fondations économiques faibles et un manque criant d’emplois. Ces préfectures ont été identifiées comme des zones d’extrême pauvreté. 

Tourmentés par le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme religieux, un grand nombre d’habitants du Xinjiang du sud refusent l’apprentissage de la langue chinoise écrite et orale, rejettent les sciences modernes et refusent d’améliorer leurs compétences professionnelles, leurs conditions économiques et leurs capacités à améliorer leur propre vie. Certains habitants locaux souffrent d’un manque d’éducation et d’une mauvaise capacité d’insertion professionnelle, d’un faible taux d’emploi et de revenus limités, tombant ainsi dans une pauvreté à long terme. 

Le Xinjiang a vigoureusement mis en œuvre des projets d’emploi, renforcé la formation professionnelle et développé des canaux et la capacité d’emploi, notamment depuis le XVIIIe Congrès national du Parti communiste de Chine (PCC) en 2012. 

Grâce à ces efforts, le nombre total de personnes employées au Xinjiang est passé de 11,35 millions à 13,3 millions entre 2014 et 2019, soit une augmentation de 17,2 %. D’après ce livre blanc, l’augmentation annuelle moyenne de l’emploi urbain a été de plus de 471 000 personnes, dont 148 000 dans le sud du Xinjiang (31,4 %) ; et la relocalisation annuelle moyenne de la main d’œuvre rurale excédentaire a dépassé les 2,76 millions de personnes, dont 1,68 million − plus de 60 % − originaires du Xinjiang du Sud.

Malgré les accomplissements réalisés par le Xinjiang dans l’augmentation de l’emploi et des revenus de la population locale, certains médias occidentaux et les forces anti-chinoises ont lancé des accusations calomnieuses contre la Chine, l’accusant de « travail forcé » de certains groupes ethniques dans le secteur du textile ou en-dehors du Xinjiang, et appelant les entreprises étrangères à rompre leurs relations avec le Xinjiang. 

Le livre blanc réfute ces accusations et affirme que la Chine applique les droits internationaux du travail et de l’homme pour préserver de manière effective les droits des travailleurs. Les gouvernements à tous les niveaux dans la région du Xinjiang ont fait des efforts pour développer les canaux d’emploi, organiser la formation professionnelle et fournir des services adaptés. Toutes ces mesures se font sur la base d’un volontariat basé sur les choix propres de chaque individu. 

Les habitants du Xinjiang contactés par le Global Times expliquent qu’ils bénéficient aujourd’hui de meilleurs emplois et peuvent mieux profiter de leur vie grâce à ces mesures proposées par les gouvernements locaux.

A 25 ans, Zulpya Memet travaille dans une usine de fabrication de tapis depuis 2 ans dans le village de Youkurixitaqi dans la préfecture autonome kirghiz de Kizilsu dans le sud du Xinjiang. Autrefois femme au foyer, Zulpya Memet a dû trouver du travail lorsque sa famille a rencontré des difficultés financières, afin de subvenir aux besoins de ses parents, de sa plus jeune sœur et de son frère handicapé. 

Zulpya Memet explique que la vie de sa famille s’est améliorée depuis qu’elle a trouvé cet emploi. Son salaire est passé de 1100 yuans (137 €) à ses débuts à 2500 yuans. Elle trouve toujours le temps de s’occuper de sa famille car l’usine est située à proximité de sa maison. Et grâce à ce travail, elle a acheté une télévision pour sa famille et une chaîne en or pour sa mère.

En-dehors de ceux qui ont trouvé un emploi à proximité de leurs villages, un grand nombre d’habitants du Xinjiang travaillent dans d’autres lieux de la région ou en-dehors du Xinjiang pour gagner plus d’argent. Alim Emudul est âgé de 26 ans et travaille aujourd’hui dans le parc forestier de Karamay. Auparavant, il cultivait le blé à Kashgar et gagnait environ 5000 yuans par an. 

En avril 2018, il a décidé de s’aventurer en-dehors du village et eu l’opportunité de travailler dans le parc. « Le premier jour de mon arrivée dans la ville, j’ai mangé du riz pilaf. C’était tellement bon ! », raconte-t-il. 

Alim Emudul chérit ces nouvelles opportunités. En-dehors de l’obtention de nouvelles compétences techniques, il travaille dur pour apprendre le mandarin. Dans le même temps, un grand nombre d’autres jeunes gens de son village natal ont suivi son exemple et trouvé un emploi en ville pour sortir de la pauvreté grâce à leur labeur. « Aujourd’hui, je suis chef d’une équipe de 30 personnes et je peux gagner 3000 yuans par mois », explique-t-il.

D’après le livre blanc, entre 2014 et 2019, le Xinjiang a fourni du travail à 334 000 résidents urbains qui avaient des difficultés à trouver un emploi, s’assurant que les foyers sans emploi puissent trouver du travail dans les 24 h dès que ceux-ci étaient identifiés.

La région a pris des mesures pour protéger les droits du travail, incluant la garantie des droits à la rémunération, au repos, aux loisirs et à la sécurité au travail. Elle garantit par ailleurs la liberté de religion et le droit à la population d’utiliser son propre langage oral et écrit. 

« Le livre blanc publié jeudi montre pleinement le travail de la région du Xinjiang sur la réduction de la pauvreté, la promotion des compétences professionnelles de la population locale, l’augmentation de l’emploi et l’amélioration du niveau de vie au cours de ces dernières décennies », note Zhu Ying, un directeur adjoint de la Base nationale d’éducation et de formation sur les droits de l’homme, affiliée à l’Université des sciences politiques et du droit du Sud-Ouest. 

Selon lui, ce livre blanc apporte en outre des données précises sur l’emploi et raconte les histoires d’individus, dont la vie a changé grâce à leur nouveau travail. Toutes ces données réfutent les accusations de « travail forcé » lancées par certains médias occidentaux et certaines forces anti-chinoises.

« Tous les habitants du Xinjiang peuvent-ils être "forcés" d’avoir une vie meilleure, des revenus plus importants et davantage de compétences professionnelles ? », interroge-t-il.

Zhu Ying précise que ce livre blanc montre également que les efforts de la Chine pour améliorer le niveau de vie de sa population sont identiques à travers l’ensemble du pays.

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Source:french.china.org.cn