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L’opposition hongkongaise cherche la « sécession »

French.china.org.cn | Mis à jour le 14. 07. 2020 | Mots clés : L’opposition hongkongaise

Pour l’ancien chef de l’Exécutif hongkongais,Leung Chun-ying, le principe « Un pays, deux systèmes » est « vivant et en bonne santé ».

« La nouvelle Loi sur la sécurité nationale pour Hong Kong permettra d’enrayer les activités sécessionnistes par le camp d’opposition local », a déclaré dimanche dernier Leung Chun-ying, l’ancien chef de l’Exécutif de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong.

S’exprimant au cours du programme Lettre à Hong Kong de la Radio Television Hong Kong (RTHK, la seule société d’audiovisuel public de Hong Kong), Leung Chun-ying a fait référence aux agissements du camp d’opposition local, incluant son obstruction à la mise en œuvre de l’article 23 de la Loi fondamentale de Hong Kong en 2003, le mouvement « Occupy Central » en 2014 et la récente tentative d’entraver l’adoption d’une Loi sur l’hymne national, rendant passibles de poursuites judiciaires les insultes contre l’hymne national chinois.

« Ce faisant, ils ont essayé de retirer l’autorité du gouvernement central sur Hong Kong », a-t-il expliqué, qualifiant ce comportement de « sécessionniste », l’un des quatre types de délits proscrits par la nouvelle Loi de la République populaire de Chine sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale de Hong Kong.

L’ancien chef de l’Exécutif hongkongais a rappelé que c’était le gouvernement central qui nommait le chef de l’Exécutif hongkongais et que c’était lui − et non l’électorat − qui accordait les vastes pouvoirs donnant à Hong Kong son haut degré d’autonomie. « Le retrait du gouvernement central de cette équation et le maintien des pouvoirs du chef de l’Exécutif ne sont pas de la démocratie. Il s’agit, par définition, de sécession », a-t-il insisté.

A la suite de ce programme, Lau Siu-kai, le vice-président de l’Association chinoise des études hongkongaises et macanaises (l’un des principaux laboratoires d’idées de Hong Kong), a précisé que même si certaines personnes dans le camp de l’opposition ne prônaient pas publiquement « l’indépendance de Hong Kong » dans leurs discours et par leurs actes, elles considéraient Hong Kong comme une « entité politique indépendante » plutôt que faisant partie du pays.

Un scénario courant était qu’une fois que les autorités centrales exerceraient leurs pouvoirs conformément à la Loi fondamentale, ces personnes se seraient « déchaînées », dénonçant les « interférences » ou les « excès », a-t-il expliqué.

Selon lui, le gouvernement central est intervenu avec la Loi sur la sécurité nationale pour renverser cette tendance, aidant les forces patriotiques locales à surmonter la résistance de l’opposition. Le gouvernement de la RAS hongkongaise devrait donc faire bon usage de cette base légale fournie par le gouvernement central pour sauvegarder la sécurité nationale.

Au cours du programme de la RTHK, Leung Chun-ying a estimé que contrairement à ce qu’avaient indiqué les médias et les politiciens occidentaux, la Loi sur la sécurité nationale ne mettait pas un terme au principe « Un pays, deux systèmes ». « Si ce n’était pour ce principe, Beijing aurait simplement étendu à Hong Kong la couverture des lois sur la sécurité nationale en vigueur dans la partie continentale de la Chine », a-t-il fait remarquer.

« Le principe "Un pays, deux systèmes" est vivant et en bonne santé, de même que les libertés dont jouissent les Hongkongais », a-t-il souligné.

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Source:french.china.org.cn