Réclamer des indemnisations à la Chine pour la pandémie est une "farce totale" (COMMENTAIRE)

Par : Laura |  Mots clés : Chine-Etats-Unis-COVID-19
French.china.org.cn | Mis à jour le 27-05-2020

Certains hommes politiques américains ont récemment réclamé que la Chine soit tenue responsable de la pandémie de COVID-19 et qu'elle indemnise d'autres pays. De telles accusations ridicules et sans fondement sont simplement une tentative de leur part de rejeter la responsabilité sur la Chine et de détourner l'attention de leur propre réponse insuffisante.

La tentative d'intenter des poursuites frivoles n'a pas de fondement juridique. D'un point de vue juridique, la pandémie est une urgence de santé publique mondiale d'intérêt international, et une "force majeure" selon la loi.

Il n'y a pas de "responsabilité d'Etat" du premier pays à signaler une maladie, il n'existe non plus aucune loi internationale qui permette d'accuser un pays simplement parce qu'il est le premier à déclarer des cas.

En ce qui concerne l'indemnisation, pourquoi ces hommes politiques américains ne répondent pas d'abord aux questions suivantes :

Les Etats-Unis doivent-ils indemniser les 200.000 personnes tuées par la grippe H1N1 2009, qui a été d'abord diagnostiquée chez eux avant de se propager sur une grande échelle dans le pays et a fini par toucher 214 pays et régions ?

Les Etats-Unis doivent-ils indemniser les 75 millions porteurs du VIH et les 35 millions de victimes liées aux sida, parce que la maladie a été d'abord enregistrée dans le pays dans les années 1980 avant de balayer le monde ?

Et doivent-ils rembourser les milliers de milliards de dollars perdus à l'échelle mondiale en raison de la crise financière aux Etats-Unis provoquée par l'effondrement de Lehman Brothers en 2008 qui s'est transformée en crise financière mondiale ?

De plus, attaquer la Chine en justice va à l'encontre des faits et du bon sens.

Le COVID-19 n'a pas été causé par la Chine. Comme les autres pays, la Chine en est une victime, non pas un complice.

Une fois que la Chine a pris conscience de la gravité de la situation, le pays a pris une décision difficile qui a permis de couper la voie de transmission dans les plus brefs délais et a stoppé la propagation rapide du virus.

Depuis le 3 janvier, la Chine a commencé d'envoyer régulièrement et en temps voulu des rapports sur la pandémie à l'Organisation mondiale de la santé. Elle a également fourni des informations à d'autres pays, dont les Etats-Unis, de manière ouverte, transparente et responsable.

Au prix de sacrifices énormes, notamment à Wuhan, capitale de la province du Hubei lourdement frappée par le virus, la Chine a ramené la situation sous contrôle en deux mois environ, accumulant une expérience importante et apportant une contribution vitale à la bataille mondiale contre le virus.

La Chine s'efforce actuellement de relancer son économie afin de maintenir sa part de la chaîne logistique mondiale, tout en continuant de fournir son aide dans la limite de ses capacités à d'autres pays.

En revanche, les Etats-Unis ont été le premier pays à avoir retiré du personnel de leur consulat général à Wuhan et à avoir annoncé des restrictions d'entrée pour tous les citoyens chinois. Ils ont annoncé le 2 février la fermeture de leurs frontières à tous les citoyens chinois et aux étrangers ayant voyagé en Chine au cours des 14 jours précédents, alors qu'ils n'avaient que huit cas signalés ce jour-là.

En dépit de la diabolisation de la Chine, ce sont les Etats-Unis qui sont devenus l'épicentre de la pandémie. Le nombre de cas confirmés du COVID-19 dans le pays a totalisé 1,68 million avec un bilan proche de 100.000 morts.

Avec plus de 4% de la population du monde, les Etats-Unis représentent près d'un tiers des infections totales mondiales et plus d'un quart des morts.

Il n'est pas difficile d'identifier l'intention réelle derrière cette farce politique. La demande déraisonnable et sans fondement juridique des indemnisations chinoises n'est guère plus qu'un chantage.

Heureusement, le monde n'est pas aussi facilement dupé que certains hommes politiques américains l'imaginent.

Le temps presse, le jeu des reproches ne mène nulle part et ne peut qu'aggraver la souffrance du peuple américain.

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Source: Agence de presse Xinhua
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