Dites « non » à la diffamation

Par : Lisa |  Mots clés : COVID-19,,épidémie,Africains,discrimination
French.china.org.cn | Mis à jour le 16-04-2020

Récemment, les médias internationaux ont présenté de nouveaux arguments pour alimenter les campagnes de diffamation contre la Chine. Selon ces derniers, la Chine serait xénophobe. Des supermarchés, des gymnases, des bars et des hôtels auraient refusé de servir le public étranger sous prétexte de prévention de l’épidémie. Les Africains en Chine feraient l’objet de discrimination et d’isolement imposé...

Si, au début de l’épidémie, certains politiciens et médias occidentaux ont cherché à diaboliser et à diffamer la Chine en adoptant un ton hautain, les Occidentaux sont désormais dépeints comme des « victimes de discrimination » dans la société chinoise. Certains ont même prétendu sans pudeur que la Chine aurait commis des actes racistes contre ses amis africains.

Dans le cadre de la prévention et du contrôle de l’épidémie, la Chine a interdit l’entrée en masse dans les lieux publics comme les supermarchés, gymnases, bars, hôtels tant aux Chinois qu’aux étrangers. Le pays met en isolement toute personne entrant sur son territoire, quelle que soit sa nationalité. Afin d’éviter un rebond de l’épidémie et de nouveaux cas importés de COVID-19, les mesures antiépidémiques restent encore drastiques en Chine. Pour rappel, elles sont adoptées et mises en œuvre conformément aux lois et règlements du pays.

Les Chinois les respectent strictement, tout comme la plupart des étrangers. Cependant, certains étrangers ne semblent pas comprendre. En plus du non-respect des consignes, ils ont même semé des graines de discorde : ils ont empêché les membres du personnel de leur quartier résidentiel de prendre leur température, les ont insultés ou même battus ; ils ont refusé de faire la file pour accéder à la salle de test tout en demandant de faire sortir les Chinois qui y étaient déjà entrés. Leur comportement a sans aucun doute suscité la colère des Chinois, dont certains d’entre eux ont fait quelques remarques irrationnelles sur Internet. Et cela a alimenté les accusations de discrimination et de xénophobie de la part des hommes politiques et médias occidentaux à l’égard de la Chine.

Il est à noter que la majorité des citoyens chinois demeurent rationnels et objectifs face au non-respect des mesures antiépidémiques par certains ressortissants étrangers. Mais les politiciens et médias occidentaux font la sourde oreille. Leurs faux-fuyants à propos de la montée de la xénophobie et de la discrimination contre les étrangers en Chine ne concernent en rien la question du respect des lois et règlements antiépidémiques par les étrangers. Le pays compte près de 900 millions d’internautes. Il est normal de voir circuler des voix différentes et même certaines opinions partielles. Cependant, ces commentaires irrationnels ne peuvent pas représenter ni « kidnapper » l’opinion publique prédominante chinoise. Accuser la Chine de la sorte est donc injuste.

À en juger par la propagation actuelle de la pandémie de COVID-19, le virus n’a pas de frontières et ne fait pas de distinction de race et de couleur de peau. Cette crise sanitaire révèle au monde que le virus est l’ennemi de l’humanité tout entière. La lutte contre l’épidémie nécessite la participation de tout le monde. Respectons les mesures antiépidémiques, soyons responsables envers nous-mêmes, envers les autres et envers toute l’humanité.

Depuis l’apparition de l’épidémie, les mesures de prévention et de contrôle prises par le gouvernement chinois s’appliquent à toute personne présente sur son territoire. On ne fait pas non plus la distinction entre les Chinois et les étrangers lorsqu’il s’agit du traitement des patients atteints du COVID-19. Le gouvernement chinois attache toujours une grande importance à la sécurité et à la santé des ressortissants étrangers en Chine et protège leurs droits et intérêts légitimes en vertu des lois et règlements.

Selon les reportages et les commentaires sur Internet, la plus grande majorité des étrangers dans le pays ont exprimé leur appréciation pour les efforts et l’efficacité de la Chine dans sa bataille contre l’épidémie, et ont obéi de leur plein gré aux consignes gouvernementales. Beaucoup d’entre eux ont adressé leurs sincères remerciements aux Chinois pour leurs soins et leur sollicitude. Certains se sont même portés volontaires pour rejoindre les équipes chinoises dans la lutte contre le virus, de sorte à surmonter ensemble cette crise.

La province du Guangdong abrite de nombreux Africains. Les autorités locales ont mis en isolement nos amis africains entrant dans le pays comme toute autre personne dans la même situation, pour répondre aux exigences nationales à l’égard de la prévention des cas importés. En raison de leur grand nombre, des hommes politiques et médias occidentaux ont jugé cette mesure discriminatoire contre les Africains. Mais ils ont omis de parler du fait que l’isolement est gratuit pour nos amis africains : ce sont les Chinois qui payeront les frais. Pour cette raison, le gouvernement local a dû faire face à de fortes pressions venant de l’opinion publique chinoise. Le racisme fait-il des choses pareilles ?

La Chine et l’Afrique sont de bons amis, de bons partenaires et de bons frères. Leurs liens d’amitié se sont noués au cours des dernières décennies dans leur lutte pour l’indépendance nationale et l’émancipation des peuples, le développement économique et l’amélioration des moyens de subsistance des populations. Ces liens ont résisté à l’épreuve du temps et s’avèrent plus précieux que jamais. Les campagnes de stigmatisation contre la Chine par certains politiciens et médias occidentaux sont vouées à l’échec et n’affecteront en rien l’amitié traditionnelle sino-africaine. De plus, la discrimination et le racisme ne sont pas inhérents à la nation chinoise. Le terme « racisme » n’a été introduit en Chine qu’à l’époque moderne. Le gouvernement chinois s’oppose fermement à toute forme de discrimination raciale et de préjugés. Nos amis africains tout comme les Occidentaux rationnels ne croiront pas à cette nouvelle accusation contre la Chine concernant son soi-disant racisme.

À l’heure actuelle, la Chine est confrontée au défi de taille posé par la prévention des cas importés. L’efficacité de celle-ci joue un rôle décisif dans le maintien des acquis de sa lutte antiépidémique. Les mesures temporaires prises par le gouvernement ne ciblent pas de groupes spécifiques. Ce faisant, la Chine est non seulement responsable de ses propres populations, mais aussi de tous les étrangers présents sur son territoire. Par conséquent, nous espérons que ceux-ci pourront se conformer strictement aux régulations et mesures antiépidémiques locales, prévenir conjointement les risques liés à l’épidémie et préserver la santé et la sécurité d’eux-mêmes et d’autrui.

La pandémie finira par disparaître. À ce moment, le supermarché sera toujours là, tout comme la salle de sport et le bar. Dès lors, vous pourrez vous amuser autant que vous le faisiez avant la crise. Mais maintenant, abstenez-vous !

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Source: Beijing Information
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