Combattre en commun l'épidémie est la meilleure illustration de la communauté de destin pour l'humanité

Par : Norbert |  Mots clés : Chine-COVID
French.china.org.cn | Mis à jour le 23-03-2020

La Chine a pris l'initiative de proposer la construction d'une communauté de destin pour l'humanité et la met en œuvre. Le rapport du XVIIIe Congrès du PCC tenu en 2012 préconisait officiellement l'adoption d'une conscience de communauté en ce qui concerne le sort de l'humanité. Le 23 mars 2013, le président Xi Jinping a fait part à Moscou pour la première fois au monde de cette initiative majeure de construire une communauté de destin pour l'humanité. " Dans ce monde, l'interaction et l'interdépendance s'approfondissent sans précédent, les êtres humains vivent dans un même village planétaire et dans un même espace-temps où l'histoire et la réalité se rencontrent, et où le monde devient une communauté de destin marquée par l'interdépendance. "

Ce concept exprime à la fois une vision large et une attention particulière envers les peuples. La santé est une condition préalable et une exigence essentielle à la communauté de destin pour l'humanité.

Des calamités surviennent épisodiquement dans le monde, la conscience de communauté de destin doit être continuellement renforcée. En 1918, le taux de mortalité moyen dans le monde en raison de l'épidémie de grippe espagnole était de 2,5 %. Ayant infecté des centaines de millions de personnes, elle a causé environ 50 millions de décès. Un siècle s'est depuis écoulé. Avec l'approfondissement continu de la recherche épidémiologique et les progrès des sciences et des technologies concernées, les êtres humains disposent d'armes plus nombreuses sur le " champ de bataille " pour prévenir et contrôler les épidémies.

Pourtant, vu la circulation toujours plus commode et fréquente des personnes à travers le monde, la propagation des épidémies s'accélère également de manière objective.

Dans l'histoire des réponses aux épidémies, la collaboration mondiale a permis de remporter de nombreuses victoires. Par exemple, grâce aux efforts internationaux contre le virus de la variole, le vaccin est devenu largement disponible en 1813 en Europe, en Asie et en Amérique, et la variole a fini par être éradiquée. Le virus Zika, originaire d'Afrique, aurait touché en 2016 plus de quatre millions de personnes en Amérique latine, ce qui a également favorisé la coopération internationale pour le développement et la recherche du vaccin Zika, ainsi que les actions synergiques de prévention et de contrôle de nombreux pays.

Depuis 1976, plus de 30 cas et épidémies d'Ebola sont survenus dans le monde. En 2014, l'ampleur de la propagation du virus Ebola en Afrique de l'Ouest a été la plus importante de l'histoire. Par conséquent, le monde entier a rejoint la " guerre " et réussi à contrôler sa propagation galopante. Au cours de cette période, la Chine a fourni une aide en espèces et en matériel aux pays et aux organisations internationales dans les zones touchées, pour une valeur totale de 120 millions de dollars. Plus de 1.200 personnels de santé et experts en santé publique ont été dépêchés dans les zones épidémiques et les pays voisins. Ils ont testé un total de près de 9.000 échantillons, traité plus de 900 cas en observation à l'hôpital et formé 13.000 élites locales dans les soins médicaux de même que dans la prévention et le contrôle des épidémies dans les quartiers résidentiels.

La Chine promeut la construction d'une communauté de destin pour l'humanité par des actions pratiques. Dès 1963 le gouvernement chinois a été invité à envoyer une équipe médicale en Algérie, sa première à l'étranger, créant une nouvelle situation dans la coopération internationale médicale et sanitaire de la Chine.

En vertu du livre blanc " La Chine et le monde dans la nouvelle ère " publié le 27 septembre 2019, au cours des six décennies qui se sont écoulées depuis que la Chine a commencé à offrir une aide à l'étranger au début des années 1950, elle a fourni près de 400 milliards de yuans à 166 pays et organisations internationales et envoyé plus de 600.000 travailleurs humanitaires, dont plus de 700 ont sacrifié leur vie pour le développement d'autres pays.

La Chine a fourni une aide médicale à 69 pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine, des Caraïbes et d'Océanie. Jusqu'en 2018, dans une trentaine de pays asiatiques, africains et américains, la Chine avait lancé plus de 200 programmes de coopération pour le développement dans le cadre du Fonds d'assistance pour la coopération Sud-Sud sur les secours en cas de catastrophes, les soins de santé, la protection des femmes et des enfants, l'aide aux réfugiés et la protection de l'environnement.

La Chine est devenue le deuxième plus grand contributeur au budget régulier et au budget de maintien de la paix de l'ONU, et le plus grand contributeur en troupes parmi les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. En 2015, la Chine a annoncé qu'elle mettrait en place un fonds Chine-ONU pour la paix et le développement d'un milliard de dollars sur dix ans.

Prenons l'exemple du paludisme : il y a quelques décennies, l'ombre de cette maladie planait sur la Chine. Après des années de recherche, de prévention et de contrôle, personne en Chine n'a été contaminé par le paludisme depuis 2017. Pourtant, il fait toujours rage en Afrique et dans des pays d'Asie du Sud-Est. À l'heure actuelle, le paludisme, le sida et la tuberculose sont classés comme les trois problèmes majeurs liés à la santé publique au monde.

Le 4 juillet 2019, The Atlantic, magazine mensuel américain, a publié un article intitulé " China Is Leading the Next Step in Fighting Malaria in Africa ", selon lequel la coopération chinoise dans les secteurs de la science et de la santé publique du continent africain peut montrer au monde que le pays a bien plus à offrir à l'Afrique que les routes, les chemins de fer notamment. Avec l'aide d'experts chinois, la fréquence des cas de paludisme dans les Comores, un pays insulaire africain, a fortement chuté, allant jusqu'à une " mortalité zéro ". Depuis 2008, indique l'article, la Chine a mis en place 30 centres de contrôle du paludisme pour les pays africains et fourni des antipaludéens à base d'artémisinine d'une valeur de 190 millions de yuans. L'artémisinine, extraite de la plante chinoise Artemisia annua, est considérée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme le composé antipaludique le plus efficace au monde. En 2018, la Chine a aidé à la construction du premier centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses tropicales en Sierra Leone, afin de renforcer les capacités autonomes de prévention et de contrôle des pays africains dans le cadre de la santé publique. Partout dans le monde, chaque fois qu'une urgence survient, il y a des aides chinoises.

L'essence de la communauté de destin est le multilatéralisme mondial, marqué par une assistance de toute part. Depuis la crise financière mondiale de 2008, l'unilatéralisme, le protectionnisme, les forces d'extrême droite et l'antimondialisation s'intensifient. De nombreux pays ont proposé la " priorité nationale ", estimant que le monde sera en paix du moment qu'ils vont bien. Cependant, des urgences comme les épidémies continuent de rappeler à la communauté internationale que tout va bien si tout le monde va bien.

Depuis le début de l'épidémie du nouveau coronavirus, le gouvernement chinois a résolument pris les mesures de prévention et de contrôle les plus complètes, les plus strictes et les plus rigoureuses. Toutefois, vu la propagation rapide du virus dans le monde, il est nécessaire que la communauté internationale travaille de concert pour la combattre. Les équipes de recherche scientifique antiépidémique dans le monde s'engagent dans une course contre la montre pour accélérer le développement de vaccins. Les 11 et 12 février 2020, en collaboration avec le Global Research Collaboration for Infectious Diseases Preparedness (GloPID-R), l'OMS a organisé à Genève un forum mondial sur la recherche et l'innovation pour mobiliser l'action internationale face à la progression du nouveau coronavirus. L'un des objectifs consistait à parvenir à une " feuille de route pour la recherche scientifique ", en vue de coordonner les efforts de recherche mondiaux, de déterminer les priorités de recherche sur le nouveau coronavirus, de discuter des options de traitement et de promouvoir le développement de vaccins.

Comme l'a souligné le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, la science est la science, et la politiser n'aide en rien. La maladie est notre ennemi commun.

La piste à suivre de la communauté de destin est de bâtir un partenariat mondial pour partager le même destin. Depuis le début de l'épidémie, des étrangers ont choisi de rester à Wuhan et de participer à la lutte contre la maladie. De nombreux pays ont exprimé leur sollicitude et leur soutien à l'égard de la Chine, ce qui a permis à tous les Chinois de ressentir bienveillance et chaleur.

Parmi eux, le soutien actif du Japon s'est attiré des éloges. Yukio Hatoyama, ancien Premier ministre japonais, a déclaré que le Japon et la Chine étaient une communauté de destin et il espère que tout le monde passera ce cap difficile. En tant que voisin ami de la Chine, le Japon ne manquera pas de combattre à ses côtés. " Nous n'oublions pas que nous avons reçu beaucoup d'aides chinoises lors du tremblement de terre au Japon en 2011. J'ai entendu dire qu'il y a une pénurie de fournitures médicales en Chine à l'heure actuelle. Je suis très inquiet à son sujet, et nous voulons faire des efforts dans tous les domaines. " Il ne s'agit pas seulement de la voix du Japon, mais aussi de l'attitude de la communauté internationale.

En effet, à l'ère de la mondialisation, tout comme les opportunités, les risques et défis sont aussi mondiaux. Une épidémie quelle qu'elle soit peut se produire aussi bien en Chine ou dans tout autre pays du monde. Ce n'est que lorsque nous nous soutenons mutuellement à un moment critique que la société humaine peut embrasser un avenir beau et sain. 

SOURCE : La Chine au Prés

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page