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La Chine diffuse trois documentaires sur la situation réelle au Xinjiang

French.china.org.cn | Mis à jour le 09. 12. 2019 | Mots clés : Xinjiang, terrorisme

Les diffuseurs d'État chinois ont consécutivement diffusé trois documentaires portant sur les efforts antiterroristes dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), sur le rôle de l’organisation terroriste du Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM) dans des attentats en Chine, et sur l'hypocrisie américaine sur les questions des droits de l'Homme. Les documentaires ont suscité de larges discussions dans des médias nationaux et étrangers.

Selon de nombreux internautes, les documentaires ont révélé de rares séquences vidéo sur les attaques terroristes subies par le Xinjiang, reflétant pleinement la grave menace terroriste à laquelle était confrontée la région. Ils ont également déclaré que les médias occidentaux qui critiquent la politique de la Chine au Xinjiang devraient regarder attentivement ces vidéos.

De nombreux médias occidentaux, en particulier ceux qui ont mis en avant les « documents fuités » sur les centres d'enseignement et de formation professionnelle au Xinjiang ces dernières semaines, n’ont rien écrit sur les discussions animées générées par les documentaires sur la partie continentale de la Chine.

Des experts de la partie continentale de la Chine ont affirmé que certains médias occidentaux rapportaient de manière sélective ce qui correspond à leurs stéréotypes et leurs intérêts. Selon eux, ces médias ont également fait de grands efforts pour calomnier le Xinjiang. Leur silence sur les documentaires montre qu’ils adoptent deux poids deux mesures en ce qui concerne les problèmes de la Chine au Xinjiang, ont-ils avancé.

Deux des trois documentaires ont été récemment réalisés, et diffusés sur CGTN jeudi et samedi, racontant le travail global de lutte contre le terrorisme au Xinjiang et le rôle de l'ETIM dans l'incitation aux attaques terroristes au Xinjiang et dans d'autres villes chinoises.

Un des documentaires, initialement diffusé en avril 2018, a été retransmis sur CGTN vendredi soir, déplorant la crise des droits de l’Homme causée par les États-Unis au Moyen-Orient depuis 2003.

Les hashtag « Nouveaux documentaires sur les efforts antiterrorisme au Xinjiang » et « Dévoiler la main noire derrière le terrorisme au Xinjiang » ont été vus respectivement 390 millions et 230 millions de fois sur Sina Weibo, le Twitter chinois.

CGTN a également mis en ligne ces deux documentaires sur Youtube et le premier épisode, « Lutte contre le terrorisme au Xinjiang » a été visionné plus de 150 000 fois.

Certains internautes ont posté sur Weibo qu'ils avaient visité le Xinjiang et apprécié les paysages splendides, l'atmosphère conviviale et la sécurité, mais qu’ils n'avaient aucune idée que le Xinjiang avait souffert d'un terrorisme aussi sinistre et de menaces d'extrémisme.

Leonard Brownies, un internaute étranger, a commenté sur Twitter après avoir regardé un documentaire : « Ce sont des FAITS. Certains stupides médias de fake news occidentaux devraient voir ça ».

Les documentaires étaient « très touchants et reflètent clairement la vérité sur le Xinjiang », a avancé dimanche Erkin Oncan, un journaliste turc.

« Les documentaires racontent ce qu’il se passait réellement au Xinjiang avec des vidéos originales et des propos de témoins et de participants d'attentats terroristes ».

Faire semblant d'être aveugle

Peu de médias occidentaux ont rapporté les discussions sur les documentaires sur l’Internet chinois au moment de la presse.

Cela contraste fortement avec la large couverture médiatique des médias occidentaux, tels que les 17 médias partenaires du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) sur les « fuites de documents gouvernementaux » chinois sur le Xinjiang.

M. Erkin a dit qu'il n'était pas surpris de voir de nombreux médias occidentaux « faire semblant de ne pas voir » les documentaires chinois, car selon lui leurs articles sur le Xinjiang sont conformes à « l'agenda politique de certains pays occidentaux, pas aux principes du journalisme ».

En rendant publiques de rares séquences vidéo d'attentats terroristes, dont les émeutes d'Urumqi le 5 juillet 2009 et l'attentat de la place Tian’anmen le 28 octobre 2013, « les documentaires déchirent le masque de l'hypocrisie des États-Unis », a avancé Li Wei, expert en lutte contre le terrorisme aux Instituts chinois des relations internationales contemporaines de Beijing.

Selon lui, « ils prétendent protéger les droits de l'Homme mais soutiennent les groupes terroristes et s'ingèrent dans les affaires intérieures de la Chine ».

Pour certains médias occidentaux et politiciens américains, qui sont clairement au courant de la grave menace terroriste au Xinjiang et qui ont quand même choisi de critiquer les politiques antiterroristes de la Chine dans la région, il est normal qu’ils ignorent volontairement les documentaires, a affirmé M. Li.

« Ils ne se soucient pas de la vérité mais veulent faire un battage médiatique sur la question du Xinjiang pour créer des problèmes à la Chine », a-t-il prétendu.

« Ces documentaires ont révélé de nombreuses séquences vidéo originales et rares d'attentats survenus au Xinjiang et dans d'autres villes de Chine. La Chine avait l'habitude de divulguer des informations sur les attaques terroristes, mais les images des documentaires sont plus puissantes que des mots ».

M. Li a déclaré que les scènes sanglantes des attentats, la cruauté des terroristes et la tragédie de la mort de personnes innocentes ont non seulement laissé une forte impression sur le public, mais ont également rappelé aux gens le prix élevé que le gouvernement régional et la population locale ont payé pour rétablir la paix et la stabilité au Xinjiang.

M. Li a indiqué que ces documentaires ciblaient les personnes qui ont été selon lui dupées par les fake news de certains médias occidentaux mais qui veulent connaître la vérité sur le Xinjiang.

« Je pense que les gens qui ont une conscience finiront par connaître et commenter de manière juste les efforts acharnés de la Chine pour lutter contre le terrorisme et protéger les droits de l’Homme des résidents locaux au Xinjiang », a-t-il avancé.


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Source:french.china.org.cn