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Un chercheur chinois souligne trois erreurs majeures dans les médias occidentaux sur le Xinjiang

French.china.org.cn | Mis à jour le 08. 12. 2019 | Mots clés : Xinjiang,médias occidentaux


Un chercheur chinois possédant une expertise reconnue dans les études sur le Xinjiang a publié le 6 décembre un rapport analysant les soi-disant fichiers divulgués sur le Xinjiang. Son rapport a souligné trois grandes erreurs commises par les médias occidentaux lorsqu'ils ont médiatisé ces fichiers.

Zhang Yonghe, professeur et doyen exécutif de l’Institution des droits de l’homme de l’Université de sciences politiques et de droit de l’Université du Sud-ouest à Chongqing, a publié un rapport de 9 000 mots, qui présente les efforts de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), et qu’il a divisé en trois parties : Les bases de la réalité, Les bases juridiques et Les voies principales.

Le rapport de M. Zhang est une réponse directe aux « fichiers divulgués », médiatisés par certains médias occidentaux.

Le 16 novembre, le New York Times a publié un article affirmant qu'il avait obtenu 403 pages de « documents internes », qui « fournissent une vue de l’intérieur sans précédent de la répression continue au Xinjiang ». Et le 28 novembre, le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a publié les soi-disant « câbles de Chine » qui, selon lui, contenaient des documents officiels « classifiés » sur le Xinjiang.

M. Zhang a déclaré au Global Times que son équipe et lui avaient rapidement rédigé leur rapport peu de temps après que les médias occidentaux ont commencé à faire leurs choux gras des soi-disant documents divulgués. Se concentrant sur des recherches faites au Xinjiang pendant près d'une décennie et ayant accumulé des matériaux substantiels, ils ont réussi à rédiger un rapport de fond en temps opportun.

« Nous avons choisi de développer notre propos d'un point de vue macro parce que la soi-disant authenticité à laquelle l'Occident prête attention est en fait un piège. Même si nous clarifions les rumeurs, ils pourront toujours inventer un nouveau "document interne" », a souligné M. Zhang, dont le rapport a clairement montré comment les « fichiers divulgués » diffament les efforts de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation de la Chine au Xinjiang et qu’ils constituent une farce solidement construite par les médias occidentaux.

Sur la base de l'analyse des articles des médias occidentaux sur les « fichiers divulgués », M. Zhang a découvert trois erreurs majeures. Premièrement, ces médias occidentaux ont délibérément ignoré le consensus international sur les dangers du terrorisme. Deuxièmement, ils ont sérieusement déformé la position du gouvernement chinois sur la lutte contre le terrorisme. Troisièmement, les médias occidentaux ont utilisé une imagination arbitraire pour décrire le travail de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation de la Chine au Xinjiang.

Ces articles de presse de style littéraire ont montré à quel point leurs preuves sont douteuses, indique le rapport de M. Zhang. Par exemple, les soi-disant documents internes divulgués affirment que certains étudiants ont appris que les membres de leur famille étaient placés dans des programmes éducatifs pour les aider à se débarrasser de l'extrémisme dans des centres d'enseignement et de formation professionnels lorsque les étudiants retournaient dans leur ville natale en vacances. Les médias occidentaux ont expliqué que cela était dû au fait que les stagiaires des centres étaient « illégalement détenus ». Comme certains « fichiers divulgués » mentionnaient la prévention des évasions, ces médias occidentaux en ont conclu que le Xinjiang subissait une « persécution obligatoire » sur cette base.

« L'indulgence des médias occidentaux envers une telle "imagination" montre leur ignorance du travail de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation au Xinjiang », a commenté M. Zhang qui, dans la partie de son rapport intitulée Les bases de la réalité, détaille la sombre situation de la propagation du terrorisme dans le Xinjiang dans le passé du point de vue de l'histoire, de la géographie et des sciences humaines.

« Quand je suis allé au Xinjiang pour des recherches il y a de quelques années, nous avons été surpris par l'érosion opérée par l'extrémisme sur certaines personnes. Du traitement des gens à la vie quotidienne, les pensées extrémistes avaient pénétré tous les aspects de la vie de certaines personnes. Par exemple, même les les produits d'hygiène féminine devaient être distingués comme "halal" ou non. C'est ridicule », a déclaré M. Zhang.

Il a également noté qu'à cette époque, de nombreuses personnes au Xinjiang ne parlaient pas le mandarin et que les réglementations villageoises prévalaient sur la loi. Et elles n'avaient pas les compétences professionnelles requises pour trouver un emploi.

Pour améliorer cette situation, le gouvernement régional du Xinjiang a pris ces dernières années une série de mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation. Parmi elles, la création de centres d'enseignement et de formation professionnels est principalement attaquée en Occident. Le rapport de M. Zhang a souligné la base juridique de ces centres. Le gouvernement régional du Xinjiang a ainsi stipulé des réglementations régionales sur la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation, en conformité avec la Constitution et les lois nationales.

Les centres d'enseignement et de formation professionnels ne sont pas conçus pour supprimer ou restreindre la liberté individuelle mais constituent une mise en œuvre de la loi antiterroriste. Ils fonctionnent sur la base de principes, notamment la lutte contre le terrorisme conformément à la loi, la combinaison des sanctions et de la prévention, de la clémence et de la sévérité, la lutte contre les symptômes et les causes profondes, et l'interdiction de la discrimination.

De plus, une série de mesures décisives prises par le Xinjiang sont non seulement sorties du mode traditionnel du « contre-terrorisme passif », mais ont aussi réussi à éviter de suivre le mode de « frappe préventive » et « de type guerrier » adopté par certains pays occidentaux, peut-on encore lire dans le rapport.

Sous la protection d'une stratégie nationale complète de lutte contre le terrorisme et d'un système juridique de déradicalisation, le Xinjiang a mené la guerre contre le terrorisme et l'extrémisme en conformité avec la loi, ce qui a efficacement limité la fréquence des activités terroristes. Il a également mis en place une vaste coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation, protégeant les droits fondamentaux de tous les groupes ethniques du Xinjiang et protégeant l'unité nationale contre le terrorisme et l'extrémisme, a souligné le rapport.

« Cependant, les médias occidentaux sont toujours obsédés par l'imagination. Ils ne veulent pas connaître la vérité et ont même peur de voir la vérité, car il n'y aura alors plus de place pour leur imagination », a déclaré M. Zhang, qui a également déploré qu'en raison d’une fracture idéologique ancienne, les médias occidentaux sont habitués à partir du principe que quoi que fasse la Chine, c'est mal.

« Quoi qu'il en soit, les médias occidentaux traditionnels seront toujours partiaux, mais nous devons encore faire entendre la vraie voix. Après tout, ce monde ne concerne pas seulement les États-Unis et les pays occidentaux », a conclu M. Zhang.

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Source:french.china.org.cn