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Une loi américaine inique s'immisce dans les affaires du Xinjiang

French.china.org.cn | Mis à jour le 08. 12. 2019 | Mots clés : Xinjiang,Loi sur la politique des droits de l’homme des Ouïghours 2019,Ouïghours


Les Etats-Unis se sont une nouvelle fois ingérés de manière éhontée dans les affaires intérieures de la Chine avec l’adoption d’un projet de loi, créant ainsi des obstacles au développement pacifique de la Chine et essayant de l’entraver. Le 3 décembre, la Chambre des représentants a en effet adopté la Loi sur la politique des droits de l’homme des Ouïghours 2019, qui attaque la situation des droits de l'homme dans le Xinjiang, diffame les efforts de la Chine dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme et accuse sans raison la politique du gouvernement chinois à l’égard de la région.

Attaquer de telles politiques du gouvernement chinois dans les régions autonomes du Xinjiang et du Tibet est une pratique constante des politiciens américains. Ils ne connaissent pas la situation réelle et n’attaquent que pour attaquer. Un tel comportement n’est que négatif, car dans l’esprit des musulmans du Xinjiang ou des chrétiens de n’importe quel Etat des Etats-Unis, dans la culture occidentale ou dans la civilisation orientale, c’est un comportement odieux que des politiciens américains qui n’ont que deux siècles de culture affichent comme des moutons.

Cette loi concerne principalement les centres d'enseignement et de formation professionnels créés par le gouvernement de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, accusés d'être des « camps de concentration » et qui violent les droits humains des Ouïghours. Est-ce vrai ? Des responsables de dizaines de pays et d'organisations internationales se sont rendus au Xinjiang depuis 2018. Ils ont effectué des visites sur le terrain et découvert la vie de la population locale, en particulier dans ces centres, et se sont entretenus avec des stagiaires. Ils ont réfuté les accusations des médias et des politiciens américains.

Le problème au Xinjiang n’est pas une question de droits de l’homme, mais un problème d’antiterrorisme.

Conformément à la Loi antiterroriste de la République populaire de Chine (et aux mesures relatives à sa mise en œuvre), et au Règlement sur la déradicalisation dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, des centres d’enseignement ont été créés. Il existe trois catégories de stagiaires qui entrent dans le centre de formation en fonction de la gravité des faits et de la dangerosité des personnes. Ces stagiaires sont majoritairement rééduqués, formés et placés. Ils apprennent le droit, acquièrent des compétences et sont sensibilisés aux dangers de l’extrémisme religieux. Ils peuvent alors librement choisir un emploi ou bénéficier d’une aide pour en obtenir.

Le rapport du Plan d'action des Nations unies sur la prévention de l'extrémisme violent indique que la pauvreté, le chômage, le manque d'opportunités d'emploi et un faible niveau d'instruction, ainsi que la distorsion des croyances religieuses, des différences ethniques et de l’idéologie politique par des groupes extrémistes violents sont un terreau fertile. Il recommande des mesures d'intervention renforcées et précoces, d'éliminer les facteurs déclencheurs et de prendre des mesures préventives. Le plan d’action propose d’aligner les politiques nationales de développement sur les objectifs de développement durable, d’éliminer toutes les formes de pauvreté, d’assurer une éducation de qualité et de proposer à tous la formation continue, notamment aux jeunes. Le développement de l'éducation dans le Xinjiang est une mise en œuvre concrète des initiatives de la communauté internationale en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.

Un rappel est nécessaire. Le 5 juillet 2009, à Urumqi, le chef-lieu de la région, des extrémistes ont tué 197 personnes et en ont blessé plus de 1 700 autres. Le 1er mars 2014, des terroristes ont fait 31 morts et 141 blessés en gare de Kunming, dans le Yunnan. De 1990 à la fin de 2016, des milliers d’actes de terrorisme ont été perpétrés dans le Xinjiang. Que ressentent les politiciens américains face à des attaques terroristes aussi inhumaines ? A en juger par la loi qu’ils ont votée, cela les remplit d’aise, comme tout ce qui crée des perturbations en Chine.

Ces trois dernières années cependant, il n'y a eu aucune attaque terroriste grave en Chine, mais une avancée dans la lutte contre l'extrémisme religieux grâce aux centres d'éducation et de formation professionnelle du Xinjiang. L’extrémisme religieux perd ainsi du terrain dans la région. Grâce à ces actions, la région récolte les dividendes de la stabilité. En 2018, le PIB du Xinjiang a atteint 1 219,9 milliards de yuans, soit une augmentation de 6,1 % par rapport à l'année précédente, tandis que le revenu disponible par habitant des résidents urbains et ruraux était de 21 500 yuans (+ 7,6 %). Le tourisme est à nouveau en plein essor : de janvier à octobre 2019, la région a accueilli un total de 200 millions de touristes nationaux et étrangers (+ 42,6 %), et engrangé des recettes de 341,7 milliards de yuans (+43,4 %).

Du point de vue du développement social, les centres d’enseignement et de formation professionnelle ouverts par le gouvernement de la région autonome du Xinjiang et les politiques de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme protègent les droits fondamentaux des habitants du Xinjiang.

La stabilité du Xinjiang dérange-elle les politiciens américains ? Ils ont ignoré et inversé les faits, voté un projet de loi pompeux et envoyé des signaux fallacieux aux forces terroristes, tentant une nouvelle fois d’ébranler la stabilité au Xinjiang. C’est odieux.

Les Chinois, y compris tous les groupes ethniques du Xinjiang, sont conscients qu’il a été difficile de parvenir à la stabilité et la prospérité au Xinjiang, et jamais ne permettront aux forces extérieures d’intervenir. Le Xinjiang, c’est la Chine, et les affaires du Xinjiang sont des affaires intérieures de la Chine. Aucun gouvernement étranger, aucune force étrangère, n'a le droit de pratiquer l’ingérence.

Les politiciens américains pointent du doigt les initiatives du gouvernement chinois à l’égard de la protection des droits humains sous le prétexte de la défense même des droits humains. En cette fin 2019, ces politiciens affichent une fois de plus un comportement pernicieux.

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Source:La Chine au Présent