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​Pour les experts, les doubles normes des États-Unis sur le Xinjiang sont claires

French.china.org.cn | Mis à jour le 07. 12. 2019 | Mots clés : Xinjiang


Le 4 décembre 2019, des touristes choisissent des fleurs dans le parc nationale agrotechnique de Hami dans la Région autonome ouïgoure du Xinjiang. 

Selon des experts qui se sont exprimés le 6 décembre, le gouvernement et les médias américains ont appliqué des doubles normes aux attaques terroristes qui ont eu lieu dans la Région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), en ignorant les preuves claires et en présentant ces faits comme de soi-disant actes de résistance.

« Pour les étrangers, la gravité de la situation antiterroriste au Xinjiang dans le passé peut être difficile à croire. Les habitants du Xinjiang devaient vivre dans la peur constante de ne pas savoir quand ni où les attaques sanglantes et violentes pouvaient se produire », a déclaré dans une interview Chang Jian, directeur du Centre d'études des droits de l'homme de l'Université Nankai. Cependant, a-t-il ajouté, les États-Unis adoptent souvent des doubles normes dans la lutte contre le terrorisme lorsque des cas se produisent au Xinjiang, et ces doubles normes constituent en fait un acte de sympathie avec les terroristes.

Le 30 décembre 2013, neuf terroristes ont attaqué un poste de police dans le comté de Yarkant, au Xinjiang. Ils ont agressé les policiers avec des couteaux, lancé des engins explosifs et brûlé des véhicules de patrouille. Selon une enquête de police, le groupe qui a mené l'attaque avait été influencé par l'extrémisme religieux, avait étudié des vidéos terroristes et avait planifié l'attaque depuis des mois.

Après l'attaque, Marie Harf, qui était à l'époque porte-parole adjointe du département d'État américain, a déclaré que les États-Unis suivaient de près les informations faisant état de violences persistantes dans la région tout en continuant à appeler le gouvernement chinois à permettre à ses citoyens d'exprimer leurs doléances « librement, publiquement, pacifiquement et sans crainte de représailles ». Mais, parallèlement, elle avait immédiatement condamné une attaque similaire qui avait eu lieu le même jour à Volgograd, en Russie, lorsqu'un kamikaze avait attaqué un bus de la ville, ajoutant que les États-Unis étaient solidaires du peuple russe face au terrorisme.

Dans un autre cas tragique, l'ambassade des États-Unis en Chine avait qualifié l'attaque menée par des terroristes du Xinjiang dans une gare de Kunming, capitale de la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine), le 1er mars 2014, qui avait fait 29 morts et plus de 140 blessés, d'« acte de violence horrible et totalement dénué de sens » sur son compte officiel Sina Weibo, tout en ne l'appelant pas attaque terroriste. Selon une enquête policière, l'attaque avait été planifiée par des forces séparatistes étrangères.

« Au nom de la lutte contre le terrorisme, Les États-Unis peuvent tout faire, quel que soit le nombre de violations des droits de l'homme impliquées dans le processus, alors que la moindre action antiterroriste de la Chine est une application excessive de la loi. C'est de la pure double norme », a souligné le 6 décembre Li Yunlong, professeur à l'École du Parti du Comité central du Parti communiste chinois.

Le 5 décembre, un documentaire en langue anglaise intitulé Fighting Terrorism in Xinjiang (« La lutte contre le terrorisme au Xinjiang »), diffusé sur CGTN, le diffuseur d'État chinois, a horrifié de nombreuses personnes en montrant des images inédites des effusions de sang et des attaques terroristes violentes qui se sont produites dans la région. 

Le Xinjiang est depuis longtemps le principal champ de bataille contre le terrorisme. Entre 1990 et 2016, la région a subi des milliers d'attaques terroristes qui ont coûté la vie à un grand nombre de personnes innocentes et à des centaines de policiers, a souligné le gouvernement du Xinjiang. « Le documentaire aide les gens, en particulier la communauté internationale, à mieux comprendre l'urgence d'éradiquer le terrorisme et l'extrémisme au Xinjiang », a déclaré le 6 décembre Shu Hongshui, doyen adjoint du département de droit antiterroriste de l'Université des sciences politiques et du droit du Nord-Ouest.


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Source:french.china.org.cn