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Hua Chunying cite Mao Zedong pour répondre aux législateurs américains

French.china.org.cn | Mis à jour le 12. 09. 2019 | Mots clés : Hua Chunying

Mercredi, lors d’une conférence de presse routinière, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a cité l’un des poèmes les plus classiques de l’ancien dirigeant chinois Mao Zedong, pour répondre vertement à certains législateurs américains dénigrant la Chine au sujet de Hong Kong, raillant leur ridicule et leur confiance excessive. 




En réponse à la question d’un journaliste demandant un commentaire sur la proposition de loi aux Etats-Unis visant à bannir la vente de gaz lacrymogène à la police de Hong Kong, Hua Chunying s’est demandée si certains législateurs américains ne souhaitaient pas garder cet équipement aux Etats-Unis pour leur propre utilisation. 




Elle a ensuite adressé aux législateurs américains trois questions: « Où était la règle de droit que vous prônez, lorsque les émeutiers ont brutalement attaqué et blessé la police de Hong Kong, et détruit les installations publiques? Où étaient les droits de l’Homme dont vous faites la promotion, lorsque les informations personnelles des officiers de police de Hong Kong et de leur famille ont été révélées et que [ceux-ci] ont fait l’objet de harcèlement en ligne? Où était la liberté que vous proclamez, lorsque les personnes ayant une opinion différente ont été chassées, battues et assaillies par des manifestants vêtus de noir? »




Certains sénateurs américains ont glorifié la violence et les activités illégales comme étant des « droits de l’Homme ». Selon eux, l’humiliation persistante et l’application mesurée de la loi par les officiers de police hongkongais relèvent d’une « utilisation excessive de la violence ». La conduite de ces sénateurs a gravement défié la liberté, la démocratie et les droits de l’Homme. Elle a mis en lumière leur « extrême hypocrisie » et leur « duplicité », a affirmé la porte-parole. 


Hua Chunying a cité deux vers d’un poème de Mao Zedong intitulé

Réponse au camarade Guo Moruo

(1963): « Une fourmi sur une sauterelle se targuerait que son pays est immense; elle ferait difficilement trembler un arbre. » Il s’agit d’une métaphore se référant à ceux qui ont peu de pouvoir, mais essaient d’ébranler des choses puissantes, raillant les comportements d’auto-approbation et de confiance excessive.




Hua Chunying a souligné que les affaires de Hong Kong étaient des affaires internes à la Chine et que le pays ne permettrait jamais qu’un gouvernement, une organisation ou un individu étranger n’intervienne. 




« Tous ceux, qui essaient de jouer avec le feu sur la question de Hong Kong, finiront par se brûler les doigts. Nous conseillons à certaines personnes aux Etats-Unis d’arrêter de prétendre dormir et de se montrer inconscients. Ils doivent cesser immédiatement de se montrer complaisants face à la violence et d’interférer dans les affaires de Hong Kong », a-t-elle déclaré. 




Les vers cités par Hua Chunying ont été suivis par un discours prononcé par Yang Guang, le porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao affilié au Conseil des affaires d’Etat, lors d’une conférence ayant eu lieu le 3 septembre à Beijing. 




En réponse à la question d’un journaliste sur la réaction des pays occidentaux vis-à-vis des affaires de Hong Kong, Yang Guang a souligné le fait que les autres pays n’avaient en aucun cas le droit de superviser les affaires hongkongaises. 




Pour répondre aux politiciens occidentaux, notamment ceux des Etats-Unis, il avait également cité les cinq premiers vers du poème de Mao Zedong: « Sur ce globe si petit, quelques mouches se lancent contre le mur. Elles bourdonnent et vrombissent, de douleur elles couinent et les spasmes les taraudent. » Il accusait ainsi certains de détourner la vérité sur les affaires de Hong Kong, les enjoignant de se réveiller et d’arrêter de jouer de mauvais tours.




D’après ces vers, la Terre est « petite » et certaines mouches qui « se lancent contre le mur » sont plus petites encore et négligeables. Les mouches sont une métaphore pour certains pays. 


Selon l’interprétation des spécialistes chinois, ce poème − composé alors que la Chine émergeait de trois années difficiles et que les relations entre la Chine et l’Union soviétique commençaient à se détériorer − montre la détermination qu’avait Mao Zedong à combattre l’impérialisme et l’hégémonie.



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Source:french.china.org.cn