Beijing ne tolérera pas la moindre ingérence étrangère à Hong Kong
La Chine s'opposera résolument à toute ingérence de gouvernements, d'organisations ou d'individus étrangers dans les affaires de Hong Kong, a annoncé le 15 août un responsable chinois.
Xie Feng, commissaire du ministère des Affaires étrangères dans la région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK), a déclaré lors du Colloque sur le droit international 2019 tenu à Hong Kong que la RASHK était confrontée à sa situation la plus dangereuse et la plus grave depuis son retour en 1997.
L'ingérence flagrante de certains pays dans les affaires de Hong Kong, qui sont des affaires intérieures de la Chine, viole le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, a souligné M. Xie, ajoutant que ces payscherchaient à porter atteinte à la prospérité et à la stabilité de Hong Kong, ainsi qu'à la souveraineté et à la sécurité nationales de la Chine.
La Chine a qualifié certains hommes politiques américains de«main noire»derrière les manifestants anti-Chine de Hong Kong, et leur a demandé cesser d’interférer dans les affaires de Hong Kong et de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine.
Liu Xiaoming, ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, a déclaré le 15 août lors d'une conférence de presse à Londres que les preuves montrent que la situation à Hong Kong n'aurait pas empiré à ce point s’il n’y avait pas eu d’interférences et d’incitation de la part de forcesétrangères.
Abdul-Khaliq Mahjoub, un expert politique soudanais, a mis en garde contre l'ingérence étrangère dans les affaires de Hong Kong.Certains pays ne cachent pas leur soutien aux développements négatifs à Hong Kong, tandis que d'autres cherchent publiquement à attiser les tensions dans la région avec la conviction que cela va affaiblir la Chine, affirme-t-il.Il a ajouté que le monde entier devait être conscient du fait que les tensions dans la RASHK ne profiteraient à aucune partie, et a insisté sur l'importance de mettre fin à la violence et de rétablir la stabilité à Hong Kong.
Selon M. Xie, le problème essentiel à Hong Kong, ce n’est pas les droits de l'homme, la liberté ou la démocratie comme le prétendent certains.«Il s'agit de la tentative de certains extrémistes violents de contraindre ceux qui ne connaissent pas la vérité et de multiplier les crimes violents sous prétexte de s'opposer aux amendements au projet de loi sur l'extradition», a-t-il déclaré.
Les crimes violents déclenchés par des manifestants radicaux ont dépassé les limites du droit, de la moralité et de l'humanité, a-t-il ajouté, soulignant le besoin urgent de mettre fin à la violence, de faire cesser le chaos et de rétablir l'ordre dans la ville.
