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La Chine rejette l'accusation par les Etats-Unis d’« actions irresponsables » à Djibouti

French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 06. 2019 | Mots clés : Djibouti

Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.


Selon des médias américains, la Chine aurait tenté de « limiter l'espace aérien international » en empêchant des avions de survoler la base militaire chinoise de Djibouti, de pointer des lasers aux pilotes américains et de déployer des drones pour s’immiscer dans les opérations américaines. Des accusations qui sont ne pas étayées par des faits, a fait savoir lundi le ministère chinois des Affaires étrangères.


« La partie chinoise a toujours respecté le droit international et les lois du pays hôte, et s'est engagée à préserver la sécurité et la stabilité de la région », a déclaré lundi Lu Kang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse de routine. Des remarques qui font suite aux propos du contre-amiral Heidi Berg, directrice des services de renseignement du commandement américain pour l’Afrique, qui a déclaré à un groupe de journalistes basés en Afrique que l'armée chinoise était « coupable » d'avoir « agi de manière irresponsable » à l'encontre des forces américaines stationnées au Camp Lemonnier, à proximité de la base de l'Armée populaire de libération (APL) à Djibouti, a rapporté dimanche le Washington Times.


Zhang Junshe, chercheur principal à l'Institut de recherche sur les études militaires et navales de l'APL, a déclaré lundi que, selon les médias américains, ce sont des avions de combat américains qui ont survolé la base de soutien de l’APL à Djibouti pour tenter d’obtenir des renseignements militaires, menaçant gravement la sécurité de la base et du personnel chinois. Ce sont les Etats-Unis qui devraient réfléchir à ce qu'ils ont fait et mettre fin à cet acte qui enfreint le droit international, a déclaré M. Zhang.


Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis accusent la Chine de pointer des lasers sur des avions militaires américains, et le ministère chinois de la Défense nationale avait déjà réfuté cette allégation en mai 2018, affirmant qu'elle était « en totale contradiction avec les faits ».


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Source:french.china.org.cn