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Beijing maintient la pression contre la pollution

French.china.org.cn | Mis à jour le 10. 04. 2019 | Mots clés : Beijing,pollution

Après 40 ans de croissance à grande vitesse, l’économie chinoise est entrée dans une phase de développement de haute qualité. Le journalChina Daily présente une série d’articles sur le « nouveau visage » du pays.

La haute autorité environnementale de Beijing vise à réduire encore les émissions de polluants − notamment des PM2,5 pouvant entrer dans le sang − en promouvant l’utilisation des voitures fonctionnant aux nouvelles énergies et en remplaçant graduellement les vieux camions roulant au diesel.

Ces mesures font partie des plans de croissance de la municipalité pour apporter à la capitale un ciel plus bleu et un air plus propre.

« Nous allons continuer à améliorer la qualité de l’air à Beijing, avec une concentration annuelle moyenne de particules fines et leur niveau de concentration moyenne sur trois ans continuant à diminuer cette année », a déclaré Yu Jianhua, le directeur adjoint du Bureau municipal de Beijing pour l’écologie et l’environnement, lors d’une récente rencontre pour promouvoir le développement de haute qualité dans la capitale.

« La gestion de la poussière recevra également une attention méticuleuse », a-t-il souligné. Un système intégré de contrôle et de régulation de la pollution par vidéosurveillance couvrant l’intégralité de la ville va être mis en place et les industries impliquées dans la réduction de la pollution partageront leurs informations par Internet.

La concentration moyenne des PM2,5 − des particules de moins de 2,5 µm de diamètre, dangereuses pour la santé − a diminué pour atteindre les 51 µg/m3 en 2018, soit 12,1 % de moins que l’année précédente. L’année dernière, les niveaux de PM2,5 à Beijing étaient cependant toujours plus importants que la moyenne nationale de 39 µg/m3 et l’objectif national de 35 µg/m3.

Les PM2.5 sont un polluant étroitement surveillé du fait de leurs effets potentiellement graves sur la santé humaine. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande des normes de qualité atmosphérique ne dépassant pas les 10 µg/m3 pour les PM2,5.

Les données du Bureau municipal de Beijing pour l’écologie et l’environnement montrent que les gaz d’échappement des véhicules sont responsables d’une large part –45 % − de ces particules fines.

« La réduction des émissions de polluants sur les sites de production manufacturière dans la banlieue est aussi essentielle pour réduire la pollution atmosphérique », a souligné Yu Jianhua. En 2019, la capitale va supprimer 300 entreprises de production fortement polluantes, déplaçant et régulant les zones industrielles dans les xian et les villages.

Un plan de prévention pour endiguer la pollution atmosphérique sera également établi dans la région Beijing-Tianjin-Hebei, a ajouté M. Yu.

Au mois de juillet, le Conseil des affaires d’Etat a publié un plan d’action en trois ans pour maîtriser la pollution atmosphérique d’ici 2020. Celui-ci vise à atteindre une bonne qualité de l’air 80 % de l’année dans les principales villes et à faire diminuer la concentration moyenne des PM2,5 de 18 % par rapport aux niveaux de 2015.

Beijing vise par ailleurs à améliorer sa qualité de l’eau et à résoudre le problème de la pollution des sols en 2019, en améliorant le traitement des eaux contaminées et en renforçant les normes de traitement des métaux lourds.


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Source:french.china.org.cn