La Chine présélectionne 18 propositions de travaux pour sa future station spatiale
French.china.org.cn | Mis à jour le 23-02-2019
Dix-huit propositions de scientifiques du monde entier concernant des expériences spatiales à bord de la future station spatiale chinoise ont été retenues pour une nouvelle évaluation, le résultat final devant être annoncé en juin.
L’Agence chinoise des vols spatiaux habités, qui devrait livrer la station spatiale d’ici 2022, a fait cette annonce le 21 février sur son site Internet.
En collaboration avec le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies, l'agence avait publié en mai 2018 une annonce sur les possibilités de partenariat pour les scientifiques du monde entier. En octobre, 42 propositions provenant de 27 pays avaient été soumises, couvrant neuf domaines, dont la médecine spatiale, les sciences de la vie spatiale et la physique fondamentale.
Le bureau de l'ONU et l'agence spatiale chinoise ont ensuite constitué un groupe d'experts chargé d'évaluer ces propositions et de sélectionner les 18 retenues. Les équipes d’application vont à présent élaborer le plan de mise en œuvre du projet avec le support technique de la Chine.
La Chine avait déclaré en mai de l’année dernière qu’elle était favorable à la collaboration et à l’utilisation conjointe de sa future station spatiale par tous les États membres de l’ONU.
La station spatiale multi-modules, appelée Tiangong (« Palais Céleste »), comportera trois parties principales, à savoir un module central relié à deux laboratoires spatiaux, pour un poids combiné de 66 tonnes, avait précisé Zhou Jianping, concepteur en chef du programme spatial national chinois en avril.
Selon les plans du gouvernement, la Chine commencera à construire la station vers 2020. En premier lieu, une fusée porteuse lourde Longue Marche 5B, mise au point par des scientifiques chinois, mettra le module central de la station en orbite, puis quatre vols spatiaux habités enverront ensuite des taïkonautes chargés d'assembler la station.
La station spatiale devrait être pleinement opérationnelle vers 2022 et fonctionner pendant au moins 10 ans, a ajouté l'agence. En 2024, elle deviendra probablement la seule station spatiale au monde si la Station spatiale internationale américaine est retirée comme prévu.
