La fête du Printemps vue de la base : les gardiens des lumières de la ville de Nanjing

Alors que la fête du Printemps n'est plus qu'à quelques heures de nous, un réverbère illumine le chemin du retour. Un éclairage aussi magnifique qu'éclatant crée une splendide atmosphère de vacances. Afin de protéger la sécurité de tous les voyageurs et de rendre la nuit de Nanjing plus belle, 147 « lanterniers » du Bureau de gestion de l'éclairage urbain du Bureau de gestion de la ville de Nanjing veillent sur les lumières de la ville. Le 30 janvier, les reporters du Xiandai Kuaibao (« Modern Express ») ont personnellement expérimenté le travail des « préposés à l'entretien des lampadaires », qui travaillent en hauteur et sur les voies, été comme hiver. Derrière les lumières de milliers de familles se trouve leur dur labeur.

Ce 30 janvier à 17 heures, les températures extérieures sont très basses. Alors que beaucoup de gens s'apprêtent à quitter leur travail, c'est à ce moment-là que celui de Yu Wei, He Senhai et Wei Jianqiang a véritablement commencé : ce sont tous des agents d'entretien du Bureau de gestion de l'éclairage urbain du Bureau de gestion de la ville de Nanjing. A quelques heures de la fête du Printemps, ils sont chargés d'inspecter et de réviser l’éclairage de rue partout dans la ville.

Après être arrivé aux murailles de la ville, He Senhai a commencé à vérifier les lumières et les goulottes électriques à la recherche d'éventuels risques de sécurité. « Habituellement, nous faisons des patrouilles de contrôle. Avant la fête du Printemps, nous devons tout revérifier ». Il a dit que parfois les guirlandes lumineuses, les ampoules électriques ne fonctionnent plus, parfois ce sont les goulottes qui tombent et parfois les lignes vieillissent, mais quels que soient les problèmes rencontrés, tout cela doit être résolu en premier lieu.

«16 mètres, ce n'est pas si haut que ça, l'éclairage de certains bâtiments se trouve à 20 mètres et les plus hauts sont à plus de 30 mètres », a-t-il dit. Après un long moment, il a fini par s'y habituer, à tel point qu'aujourd'hui, ce n'est pour lui pas différent de rester sur le sol. Mais s'il rencontre un endroit encore plus haut, c'est « Spider Man » qui y sera dépêché pour s'asseoir sur une plaque suspendue pour faire les réparations, ce qui est plus difficile.

He Senhai est né dans les années 1990 et travaille dans ce secteur depuis 3 ans. Dans son groupe se trouvent aussi deux employés chevronnés, Yu Wei, 18 ans d'ancienneté, et Wei Jianqiang, qui lui travaille depuis 25 ans.

Selon He Senhai, dans la division du travail entre eux trois, chaque personne gère différents domaines. Il commence son travail tous les jours à 14 heures et travaille jusqu'à 22 heures. Après 18 heures, les lampadaires s'allument, il monte alors dans une voiture électrique, patrouille partout, note les lumières qui ne fonctionnent pas et les répare pendant la journée.

La plupart des heures de travail sont de nuit, ce qui fait que leur temps passé avec leur famille est très limité. Yu Wei est un peu gêné pour sa famille car, depuis que son enfant est entré en sixième année, il n'est pratiquement jamais allé le chercher après l'école et il est encore plus impossible de l'aider à faire ses devoirs. Et les repas qu'il peut prendre à la maison le soir se comptent sur les doigts d'une main.

He Senhai n’a quant à lui jamais eu le temps de chercher l'âme-soeur. « En général, quand on a un rendez-vous, c'est le soir, et c'est à ce moment-là que et je suis sur la route ».

Selon He Senhai, s’ils doivent réparer une vaste zone, ils le feront, sans compter leurs heures. Ainsi, un jour, affecté par les conditions météorologiques, l’éclairage de l’échangeur de Shuangqiaomen a subi une panne majeure : ils l'ont réparé et n'ont même pas eu le temps de manger. Pendant la fête du Printemps, ils procèdent également à des inspections afin de protéger les zones clés.

Le Bureau de gestion urbaine de Nanjing compte 147 bureaux de gestion de l'éclairage public, chargés de l'entretien quotidien de plus de 900 000 installations d'éclairage à Nanjing (y compris l'éclairage public et les éclairages paysagers), dont le taux de fonctionnement est resté supérieur à 99%. De l'avis de Yu Wei et He Senhai, leur métier n'a rien d'extraordinaire : pouvoir constater que toutes les lumières de Nanjing fonctionnent est leur plus grande satisfaction.