La sensibilisation environnementale pour relever les niveaux de vie sur les nouvelles Routes de la soie

Cette semaine, le Comité central de l’Association chinoise pour la promotion de la démocratie (CAPD), l’un des huit partis politiques non-communistes du pays, a proposé au cours des deux sessions annuelles, que le gouvernement prête attention à la pollution aux métaux lourds dans l’eau potable des pays et régions le long des nouvelles Routes de la soie.

Alors que beaucoup se sont concentrés sur l’importance des investissements dans les infrastructures des nouvelles Routes de la soie, moins d’attention a été accordée aux efforts chinois impliquant la protection environnementale et le développement social. Cependant, l’un des objectifs majeurs de l’initiative est de relever les niveaux de vie dans les économies le long de ces nouvelles routes commerciales.

Dans certaines d’entre elles, la pollution aux métaux lourds est un sujet important de préoccupation. Sur les 140 millions de personnes exposées à des risques sanitaires engendrés par une eau potable ayant des niveaux excessifs de métaux lourds, près de 110 millions vivent dans neuf pays d’Asie du Sud et du Sud-Est. La plupart de ces pays ont rejoint l’initiative des nouvelles Routes de la soie, mais une coopération internationale efficace continue de leur faire défaut.

La Chine a accumulé une expérience précieuse dans le contrôle de la pollution des eaux. Depuis 2012, le pays a renforcé ses efforts pour améliorer la qualité de l’eau de ses réservoirs urbains et des rivières qui les alimentent. En effet, le ministère de la Protection environnementale avait annoncé que l’approvisionnement en eau potable en Chine augmenterait de 5 % avant 2015.

Certaines entreprises chinoises ont réalisé des avancées fondamentales dans la lutte contre la pollution aux métaux lourds, tandis que le gouvernement a amélioré les réglementations environnementales et essayé de sensibiliser davantage la population à l’environnement.

Le cadre des nouvelles Routes de la soie peut servir de nouvelle plateforme pour la coopération internationale, afin de lutter contre la pollution aux métaux lourds dans les économies impliquées.

Même si elle a jusqu’à présent travaillé principalement avec d’autres banques multilatérales de développement, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB) a commencé à entreprendre des projets de son propre chef. Elle peut appliquer ses propres normes et valeurs, ce qui signifie qu’elle a désormais la possibilité de se concentrer davantage sur la protection environnementale.

De leur côté, les entreprises chinoises privées impliquées dans des projets liés aux nouvelles Routes de la soie doivent devenir plus actifs dans l’amélioration de l’environnement local et des conditions liées aux infrastructures.