La Chine restera inflexible dans sa lutte contre la corruption
L'organe anti-corruption suprême de la Chine continuera à faire preuve d'une grande fermeté dans la lutte contre la corruption, consolidant et développant "l'élan écrasant" de cette lutte.
"Nous continuerons à faire en sorte qu'aucune zone interdite n'existe, qu'aucun détail ne soit oublié et qu'aucune tolérance ne soit manifestée envers la corruption", indique un communiqué adopté lors de la deuxième session plénière de la 19e Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC), qui s'est déroulé de jeudi à samedi.
La lutte anti-corruption se focalisera sur les responsables qui n'ont manifesté aucune retenue et continué leurs méfaits après le 18e Congrès national du PCC en 2012.
La priorité sera accordée aux affaires impliquant des groupes d'intérêts et ayant des enjeux tant politiques qu'économiques, ajoute le communiqué.
La CCCD luttera en premier lieu contre la corruption dans la sélection et la nomination des responsables, l'approbation et la supervision du gouvernement, dans les secteurs de l'exploitation des ressources, de la finance et d'autres domaines importants enclins à la corruption.
La commission a souligné les efforts visant à lutter contre les phénomènes de corruption touchant de près le peuple, comme la réduction de la pauvreté. La lutte anti-corruption aux échelons inférieurs sera combinée à celle visant les gangs criminels. Le "parapluie de protection" se trouvant derrière les gangs sera démantelé.
Les fonctionnaires travaillant dans l'inspection disciplinaire et la supervision doivent être loyaux, déterminés, responsables, et défendre la discipline et la loi, pour assurer que le pouvoir confié par le Parti et le peuple ne soit pas utilisé à mauvais escient, selon le communiqué.
