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Le développement vert de la Chine créé des opportunités et stimule la coopération

French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 12. 2017 | Mots clés : développement vert

Des véhicules électriques au recyclage des déchets, la voie écologique empruntée par la Chine a fourni une inspiration et des opportunités pour les entreprises mondiales de protection de l’environnement.

Les résultats des économies d’énergie, de la protection environnementale et des industries du recyclage en Chine ont dépassé les 4500 milliards de yuans (579 milliards d’euros) en 2016 et les investissements écologiques entre 2016 et 2020 devraient atteindre les 17000 milliards de yuans au niveau national, selon des statistiques publiées récemment.

« Les entreprises de l’énergie et de la protection environnementale aux Etats-Unis ont perçu des opportunités de marché en Chine et sont prêtes à investir dans le pays », a déclaré Devinder Mahajan, professeur à l’Université Stony Brook, lors du 3e Forum sino-américain sur l’énergie et l’environnement, qui s’est déroulé début décembre.

Pour le géant américain de l’automobile Ford, les opportunités d’affaires résident dans le marché colossal de la Chine pour les véhicules utilisant les nouvelles énergies: « La Chine est en train de prendre la tête sur le marché des véhicules électriques, car il y a une réelle volonté du gouvernement de nettoyer l’atmosphère », a expliqué ce mois-ci Bill Ford, le directeur général de Ford Motor, lors du forum Fortune Global.

Le constructeur automobile américain a annoncé la création d’une joint-venture avec le chinois Anhui Zotye Automobile, afin de produire et de vendre des véhicules électriques en Chine, prévoyant de lancer quinze modèles électriques dans le pays d’ici 2025.

« Le programme de la Chine d’électrifier le transport routier a donné l’exemple pour le monde entier en matière d’approches de développement écologique », souligne Erik Solheim, le directeur général du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Alors que les entreprises étrangères envisagent les opportunités du marché chinois, les entreprises chinoises ont coopéré avec leurs homologues étrangers à la poursuite d’un développement écologique.

En tant que sous-traitant de Reppie, la première entreprise africaine d’installations d’incinération de déchets avec valorisation énergétique en Ethiopie, la China National Electric Engineering Company (CNEEC) a introduit sa technologie et ses machines pour aider la capitale du pays à incinérer 1400 t de déchets par jour, soit près de 80 % des déchets de la ville. L’usine devrait débuter son activité en janvier de l’année prochaine, selon le site internet de la PNUE.

Selon l’Institut E20 de l’industrie environnementale, un total de 44 entreprises de protection environnementale de Chine ont jusqu’à présent signé 149 contrats avec 54 pays dans les domaines de la gestion des déchets solides, du traitement des eaux et de la décontamination des sols.

Le directeur général adjoint de la PNUE, Ibrahim Thiaw, estime que la Chine est devenue un contributeur majeur en technologies propres à travers le monde, ce qui pourrait bénéficier aux pays en développement.

Feng Liang, un haut responsable de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR), a indiqué lors du forum, que l’industrie verte de Chine bénéficierait d’une popularité croissante sur le marché mondiale dans un contexte de coopération capacitaire internationale et de soutien continu de la part du gouvernement.

« L’industrie verte de Chine va gagner de plus en plus de parts de marché à l’étranger et entrer dans un nouvel âge d’or », a-t-il déclaré.

Ces progrès n’auraient pas pu être réalisés sans une série de campagnes que la Chine a lancées pour lutter contre la pollution et la dégradation environnementale, alors que des décennies de croissance ont laissé le pays marqué par le smog, la pollution de l’eau et la contamination des sols.

Le Parti communiste de Chine (PCC) a adopté une gouvernance environnementale sans précédent, incorporant le terme « belle Chine » dans son plan de développement en deux étapes pour l’édification d’un grand pays socialiste moderne, selon le rapport livré en octobre lors du XIXe Congrès national du PCC.

La loi de protection environnementale la plus stricte à ce jour a été adoptée et un système de « chefs de rivières » fut mis en place pour purifier l’eau. Le gouvernement a également mis en place des « lignes rouges » dans certaines régions pour renforcer la protection environnementale.

La Chine a par ailleurs éliminé progressivement les chaudières à charbon polluantes et inefficaces, mis en place de nouvelles stations de surveillance pour la protection de l’air, des eaux et des sols, et travaillé pour mettre en place un système énergétique moderne propre, à faible émission de carbone, sûr et efficace.

Ses efforts ont payé. Un total de 84 villes majeures ont atteint leurs objectifs de qualité de l’air en 2016, alors que ce nombre était de tout juste trois en 2013. La proportion des eaux de surface en état de pollution sévère a décliné pour atteindre les 8,6 % en 2016.

Enfin, la communauté chinoise d’afforestation de Saihanba a remporté le prix environnemental Champions de la Terre des Nations unies pour sa contribution exceptionnelle à la restauration d’environnements dégradés.

« Cela montre que les défis environnementaux ne sont pas des problèmes, mais des opportunités. Ce travail est une inspiration pour la Chine et pour le monde entier », a déclaré Erik Solheim, saluant le travail de la communauté Saihanba.


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Source:french.china.org.cn