D'après une enquête réalisée par China Youth Daily, sept personnes sur dix dépriment les jours de pollution et 73 % pensent à quitter les villes touchées par une forte pollution atmosphérique.

Cette enquête sur 2001 personnes révèle que 14 % des personnes interrogées ont déjà déménagé vers des villes ayant une meilleure qualité de l'air ; 41 % considèrent en permanence partir de la ville et de sa pollution ; et 32, 8 % pensent occasionnellement partir dans une autre ville.

Près de 48 % des personnes interrogées estiment que les efforts actuels du gouvernement pour combattre la pollution atmosphérique ne sont pas suffisants, tandis que 77,2 % appellent à améliorer la qualité de l'air pour éviter une fuite des cerveaux.

Plus de 71 % seraient prêts à choisir des options de transport intra-urbain à faibles émissions de carbone, comme les transports publics, afin d'améliorer la qualité de l'air.

L'enquête montre également que plus de 71 % portent un masque les jours de pollution et 52,6 % réduisent leur temps passé à l'extérieur. Quelque 14 % indiquent augmenter la fréquence de leurs douches.

Par ailleurs, plus de 60 % des personnes interrogées regardent les purificateurs d'air comme une nécessité indispensable et 41 % en ont déjà chez eux, tandis que 40 % prévoient d'en acheter. Près de 80 % estiment aussi que les bureaux devraient en être équipés.

Pour 16 % des personnes interrogées, ces appareils sont très utiles ; pour 65,3 %, ils sont relativement utiles ; tandis que le reste estime qu'ils sont inutiles ou qu'ils n'ont qu'un effet placebo.

A Beijing, une étudiante de troisième cycle universitaire raconte qu'elle a acheté un purificateur d'air pour son dortoir, mais qu'elle continue de sentir une odeur âcre les jours de forte pollution.

Zhao Jing, une autre étudiante originaire de Shangqiu dans la province du Henan, explique qu'elle choisira de travailler dans une ville du sud du pays, car pour elle, il est très important de respirer chaque jour un air frais.