Mes meilleures expériences en Chine

Par : Lisa |  Mots clés : l'Intitut Confucius,Grande Muraille
French.china.org.cn | Mis à jour le 30-01-2015

Mes meilleures expériences en Chine

John Mabo sur la Grande Muraille.

 

Avec le soutien du Quartier général de l'Intitut Confucius, La Chine au présent a ouvert la rubrique « La Chine et moi » qui publie des articles écrits par des étudiants étrangers détenteurs de bourses d'études accordées par cet établissement. —NDLR

(Zambie) JOHN MABO*

Je m'appelle John Mabo et je suis Zambien. En 2013, j'ai eu la chance de décrocher une bourse d'études à l'institut Confucius, qui m'a permis d'aller apprendre le chinois au sein de l'université de la Sylviculture du Sud-Ouest de la Chine.

Je poursuis mes études dans la « ville du printemps éternel », autrement dit Kunming, avec son climat agréable en toute saison, ses fleurs épanouies tout au long de l'année et ses arbres à feuilles persistantes. Je suis très satisfait de l'enseignement dans notre université, professeurs et élèves sont toujours prêts à m'aider quand j'ai des difficultés.

Sur le campus, je suis une vraie « star » : quasiment tout le monde me connaît ! À diverses occasions, telles que la fête de la Mi-Automne et la Journée de l'institut Confucius, je me suis produit devant tout le monde avec ma guitare. Avec des amis chinois, j'ai fondé un groupe baptisé « Frères », et nous donnons souvent avec grand plaisir des concerts.

Parmi les groupes de rock chinois que je connais, mon préféré est Beyond (groupe hongkongais fondé en 1983). J'adore leur tube Jours de gloire, écrit en l'honneur du premier président noir d'Afrique du Sud. J'apprécie non seulement la mélodie, mais également les idées qu'exprime cette chanson. Bien que celle-ci soit chantée en cantonais, je me suis entraîné à imiter la partie chantée et j'y arrive dorénavant à la perfection ! Grâce à mes talents musicaux, je suis naturellement devenu populaire ! Par ailleurs, j'apprends souvent à mes amis chinois à jouer de la guitare, tandis que moi je m'initie auprès de musiciens chinois aux instruments traditionnels dont le hulusi (flûte à calebasse), le guqin (instrument à cordes ancien) et le matouqin (viole à tête de cheval).

En plus d'être musicien, j'essaie d'être un vrai chihuo. J'aime vraiment la gastronomie chinoise. À la cantine de notre université j'ai pu goûter les quatre grandes cuisines de Chine, à savoir la cuisine du Shandong, plutôt salée, la cuisine du Sichuan, assez pimentée, la cuisine du Guangdong, riche en saveurs aigre-douces, et la cuisine du Jiangsu, relativement sucrée. Cependant, mon goût pour la gastronomie ne se limite pas à la dégustation. En effet, j'ai appris à faire des raviolis, et aussi à faire fermenter des piments et des choux chinois. J'espère qu'un jour je serai capable de confectionner des plats chinois raffinés pour mes amis. D'après moi, la nourriture chinoise revêt une signification culturelle profonde. Acide, sucré, amer, pimenté, salé, épicé… : les différentes saveurs se mariant dans les plats reflètent dans une certaine mesure nos expériences au quotidien.

En dehors de mes études à l'université, j'ai beaucoup voyagé en Chine. L'hiver, j'allais avec des amis au parc Cuihu de Kunming donner à manger à des mouettes rieuses. Je suis allé dans le Xishuangbanna (préfecture autonome dai dans le sud du Yunnan), pour goûter les plats authentiques de l'ethnie dai. Je me suis rendu à Shangri-La (district de la préfecture autonome tibétaine Dêqên dans le nord-ouest du Yunnan), premier endroit au monde éclairé le matin par les rayons du soleil, pour admirer les montagnes couvertes de neige. J'ai fait un tour à Tengchong (district dans le sud-ouest du Yunnan), région natale du philosophe marxiste Ai Siqi, où je me suis baigné dans des sources chaudes. J'ai visité Shilin (la Forêt de pierres), région natale d'Ashima, et y ai appris des danses locales. J'ai fait du tourisme à Yuxi (dans le centre du Yunnan), ville natale de Nie Er.

En bref, j'ai succombé au charme de la culture chinoise, que j'aimerais connaître toujours mieux. Tout ce qui a trait à la Chine m'intéresse : comment sont nés les caractères chinois, et pourquoi leur forme et leur sens s'unissent si parfaitement ? Quelle signification philosophique revêt le tai-chi ? Comment se fait-il que la civilisation chinoise possède une si longue histoire ? Je suis certain que les réponses à ces questions me réservent de jolies surprises...

(Note de la rédaction : Le cantonnais est l'un des huit grands dialectes de Chine, principalement parlé dans la province du Guangdong et à Hong Kong. Chihuo était auparavant un terme péjoratif pour décrire une personne à la fois gourmande et très paresseuse. Cependant, cette expression est aujourd'hui devenue neutre et désigne une personne qui aime manger, et surtout, sait bien manger. Ashima est héroïne d'un long poème en prose de l'ethnie yi. Nie Er est compositeur de l'hymne national chinois La Marche des Volontaires.)

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Source: La Chine au Présent
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