Le chef de l'exécutif de Hong Kong conseille à l'Angleterre de se mêler de ses affaires

Par : Li Zhijian |  Mots clés : Hong Kong, Angleterre, se mêler,  affaires,  Leung Chun-ying
French.china.org.cn | Mis à jour le 16-09-2013

Le chef de l'exécutif de Hong Kong a rabroué un ministre anglais qui préconisait « de plus grandes libertés démocratiques » dans la ville, considérant que ce sujet ne concernait pas Londres.

Le ministre britannique des Affaires étrangères Hugo Swire a déclaré dans l'éditorial d'un journal que l'avancée de Hong Kong vers le suffrage universel était « vitale pour sa stabilité future », et que les réformes électorales de la région administrative spéciale (RAS) devaient offrir aux électeurs un « choix réel ».

Mais Leung Chun-ying, le chef de l'exécutif de Hong Kong, a riposté hier, alléguant que la question les progrès de la ville vers le suffrage universel ne regardait pas le Royaume-Uni.

« Hong Kong n'a pas besoin du gouvernement britannique, ou de quelque autre gouvernement étranger, pour régler la question de la réforme politique et du suffrage universel à l'élection du chef de l'exécutif en 2017 », a-t-il répliqué.

« Ce sujet relève entièrement du peuple chinois, et ne concerne pas le Royaume-Uni », a affirmé Leung à l'issue d'un forum public organisé dans la ville.

Un commentaire qui fait écho aux récentes déclarations de Beijing, qui avait accusé Washington de s'ingérer dans les affaires intérieures de la RAS lorsque le consul général des Etats-Unis à Hong Kong s'était exprimé en faveur du suffrage universel.

Le gouvernement central chinois s'est engagé à instaurer le suffrage universel dans la ville méridionale d'ici 2017. Depuis, la question du mode de sélection des candidats à l'élection du chef de l'exécutif alimente les débats.

Swire, ministre d'Etat au ministère britannique des Affaires étrangères, a déclaré dans un éditorial paru samedi dans le South China Morning Post : « Il n'existe de modèle parfait nulle part dans le monde, mais ce qui est important c'est de donner vraiment le choix aux Hongkongais, pour qu'ils sentent qu'ils auront un vrai impact sur le résultat.

« Le Royaume-Uni est prêt à offrir tout le soutien possible à Hong Kong », a-t-il ajouté.

En réponse aux remarques de Swire, Leung a répliqué : « Nous n'avons pas besoin que le gouvernement britannique ou que tout autre pays intervienne sur ce sujet ».

Le mois denier, Beijing avait accusé d'ingérence Clifford Hart, le consul général des Etats-Unis à Hong Kong, pour s'être mêlé des affaires intérieures chinoises en exprimant son désir de voir la ville « avancer vers un véritable suffrage universel ».

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